BRUXELLES, 26 juillet 2011 (AFP) - La Commission européenne a proposé mardi une nouvelle réglementation pour limiter la pollution et le bruit des jet-skis et des moteurs hors-bord dans les eaux de l'Union européennes.
Les moteurs de propulsion devront désormais être conçus et construits pour émettre 20% de moins d'émissions de CO2 et 34% de moins de particules fines, précise Bruxelles dans un communiqué.
"Le fait que les bateaux de plaisance deviennent plus respectueux de l'environnement ne sera pas seulement bénéfique pour notre santé et pour la préservation de l'environnement maritime. Cela améliorera également la qualité des centres de vacances et stimulera la création d'emplois dans l'industrie du tourisme", a assuré Antonio Tajani, le commissaire chargé des entreprises et de l'industrie.
Six millions de jet-skis et de bateaux à moteur et à voile sont utilisés le long des côtes et dans les lacs de l'Union européenne.
Si cette réglementation est approuvée par le Parlement européen et par le Conseil des ministres, les producteurs et les importateurs de bateaux devront respecter les exigences essentielles de sécurité pour les bateaux, ainsi que des limites renforcées concernant les émissions de gaz d'échappement et le bruit des moteurs de propulsion marine s'ils souhaitent placer leurs produits sur le marché européen.
La proposition formulée mardi par les services de M. Tajani impose par ailleurs des exigences de sécurité pour les nouveaux bateaux multicoques habitables. Ils devront être conçus de manière à ce qu'ils ne puissent pas chavirer ou à ce qu'ils aient une flottabilité suffisante pour demeurer à flot en position renversée.
La vaste majorité des fabricants de bateaux de plaisance est active sur les marchés européen et américain, et deux tiers des ventes mondiales de moteurs marins de plaisance sont produits sur les deux marchés, souligne la Commission.
Or, la législation américaine régulant les émissions de gaz d'échappement est actuellement plus stricte que la législation européenne, précise Bruxelles.
Les activités de loisirs marins à travers l'Europe concernent environ 37.000 entreprises et représentent 272.000 emplois.
csg/siu/sym
Les moteurs de propulsion devront désormais être conçus et construits pour émettre 20% de moins d'émissions de CO2 et 34% de moins de particules fines, précise Bruxelles dans un communiqué.
"Le fait que les bateaux de plaisance deviennent plus respectueux de l'environnement ne sera pas seulement bénéfique pour notre santé et pour la préservation de l'environnement maritime. Cela améliorera également la qualité des centres de vacances et stimulera la création d'emplois dans l'industrie du tourisme", a assuré Antonio Tajani, le commissaire chargé des entreprises et de l'industrie.
Six millions de jet-skis et de bateaux à moteur et à voile sont utilisés le long des côtes et dans les lacs de l'Union européenne.
Si cette réglementation est approuvée par le Parlement européen et par le Conseil des ministres, les producteurs et les importateurs de bateaux devront respecter les exigences essentielles de sécurité pour les bateaux, ainsi que des limites renforcées concernant les émissions de gaz d'échappement et le bruit des moteurs de propulsion marine s'ils souhaitent placer leurs produits sur le marché européen.
La proposition formulée mardi par les services de M. Tajani impose par ailleurs des exigences de sécurité pour les nouveaux bateaux multicoques habitables. Ils devront être conçus de manière à ce qu'ils ne puissent pas chavirer ou à ce qu'ils aient une flottabilité suffisante pour demeurer à flot en position renversée.
La vaste majorité des fabricants de bateaux de plaisance est active sur les marchés européen et américain, et deux tiers des ventes mondiales de moteurs marins de plaisance sont produits sur les deux marchés, souligne la Commission.
Or, la législation américaine régulant les émissions de gaz d'échappement est actuellement plus stricte que la législation européenne, précise Bruxelles.
Les activités de loisirs marins à travers l'Europe concernent environ 37.000 entreprises et représentent 272.000 emplois.
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