Brève alerte au tsunami après un séisme de magnitude 7,4 dans le Pacifique Nord


TOKYO, mercredi 22 décembre 2010 (Flash d'Océanie) – Un alerte au tsunami, déclenchée avec un puissant séisme sous-marin survenu mardi 21 décembre 2010 à 17h19 GMT (03h19 mercredi 22, heure locale), a finalement été levée.
La secousse tellurique s’était produite à une faible profondeur (15 kilomètres en-dessous du niveau de la mer), à environ 155 kilomètres à l’Est des îles japonaises Bonin-Ogasawara (Sud-est du Japon, soit un millier de kilomètres au Sud-sud-est de Tokyo), rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
Sur les côtes nippones les plus exposées, des variations de hauteur de vagues ont été signalées, de l’ordre d’une trentaine de centimètres.
Auparavant, les services d’urgence japonais avaient lancé une alerte, évoquant un scénario de vagues pouvant atteindre des hauteurs de deux mètres.
Par conséquent, un ordre d’évacuation avait été lancé pour les zones concernées.
Néanmoins, aucun dégât, ni victime n’a été signalé à la suite de cet événement sismique, qui a aussi été suivi de plusieurs répliques de magnitudes supérieures à 5 sur l’échelle ouverte de Richter.
Le centre régional d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii), en réaction à ces secousses et notamment celle de magnitude 7,4, avait émis à 20h05 GMT mardi un avis à titre d’information, sans pour autant déclencher d’alerte régionale.
Des prédictions d’augmentation du niveau de l’océan dans les zones concernées avait commencé à être émis, basé sur les mesures prises par le dispositif régional « DART » (qui s’appuie sur un réseau de marégraphes).
« Les mesures du niveau de la mer indiquent qu’un tsunami a été généré. Il a pu être destructeur le long des côtes proches de l’épicentre du séisme. Pour ces zones, lorsqu’aucune vague majeure n’a été observée pendant les deux heures après l’heure estimée d’arrivée ou lorsque les vagues destructrices n’ont pas été observée pendant au moins deux heures , alors les autorités locales peuvent considérer que la menace est passée », précise le PTWC dans son avis, qui renvoie toutefois la prise de décisions aux autorités locales et estime qu’ « aucune menace de tsunami n’existe pour les autres zones côtières dans le Pacifique, bien que d’autres zones peuvent observer des variations de niveau de la mer non-destructrices au cours des heures suivantes ».

pad

Rédigé par pad le Mardi 21 Décembre 2010 à 13:06 | Lu 854 fois