Brel et Gauguin, rencontre de deux artistes au clair de lune


PAPEETE, le 13 octobre 2017 - Jean-Serge Lalanne est l’auteur d’un livre qui vient de paraître aux éditions Edilivre : Brel-Gauguin, rencontre aux Marquises et autres nouvelles. Ayant vécu en Polynésie, il est déjà l’auteur d’un recueill de nouvelles parues en 2013 aux Éditions du Net : Cyclone sur Bora Bora et autres histoires polynésiennes.

Jean-Serge Lalanne a vécu aux îles Marquises en 1985. À partir des années 2000, il est revenu fréquemment en Polynésie, s’installant en 2012 à Huahine. Il est rentré en métropole en 2015 pour des raisons personnelles mais a continué à échanger par lettres interposées avec un ami de Jacques Brel vivant à Hiva Oa.

Il explique : "j’avais depuis plusieurs années envie d’écrire un ouvrage sur Brel et Gauguin, mais je ne savais pas trop sous quelle forme le présenter. J’étais passionné par leur parcours de vie, avec les errances de Paul Gauguin toujours à la recherche de la lumière pour créer et de la vie sauvage et le tour du monde en bateau de Jacques Brel, après le tour du monde en chanson, qui s’est terminé par hasard à Hiva Oa, comme Gauguin".

Une rencontre fictive

Remarquant des similitudes dans leur existence il a eu alors l’idée "d’une rencontre fictive une nuit de pleine lune, au cimetière d’Atuona, comme des tupapa’u, ces esprits des morts". Dans son ouvrage Brel-Gauguin, rencontre aux Marquises et autres nouvelles par aux éditions Edilivre, sous les rayons de la lune, les deux artistes se racontent les grandes étapes de leur vie, depuis leur enfance jusqu’au dernier souffle de vie.

"Un jour, Jacques Brel montra à un ami l’emplacement qu’il avait choisi pour dernière demeure au cimetière d’Atuona sur l’île Hiva Oa. Cet ami lui fit remarquer que Paul Gauguin se trouvant à la droite du Christ, lui, serait à sa gauche. Le chanteur lui répondit en riant : ‘Alors, nous serons les deux larrons’. D’où le titre de cette rencontre imaginaire relatée dans la première partie de ce livre."

Un livre en trois parties

La deuxième partie, Escale aux Marquises, est composée de trois nouvelles sorties tout droit de l’imagination de l’auteur, mais faisant référence à des anecdotes vécues par les deux hommes. "Enfin, le dernier texte, Fatu iva la carte postale, est un court récit de mon séjour sur cette île isolée des Marquises, où Brel et Gauguin ont songé un moment s’installer. Mais, mal desservie et sans aéroport pour Brel, ils ont choisi de rester à Hiva Oa."


Rédigé par Delphine Barrais le Vendredi 13 Octobre 2017 à 15:21 | Lu 2363 fois