Paris, France | AFP | mardi 12/09/2017 - L'un des hommes suspectés d'avoir participé au vol spectaculaire de la starlette américaine Kim Kardashian en octobre 2016 à Paris a été remis en liberté, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
"Les nécessités de l'enquête n'imposent pas le maintien en détention de François Delaporte", a dit sans plus de précisions la juge d'instruction, Armelle Briand, dans son ordonnance signée lundi, d'après cette source. "C'est une immense victoire, mais ce n'est qu'une étape, nous attendons qu'un non-lieu soit prononcé au vu de l'absence totale de preuve à l'encontre de mon client", a dit à l'AFP son avocat, Me Manuel Abitbol.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian s'était fait attaquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bains.
Les assaillants, des truands à l'ancienne, bien connus de la justice, avaient volé une bague évaluée à près de quatre millions d'euros, plusieurs bijoux en diamant et en or. Le montant du hold-up a été évalué à neuf millions d'euros, ve qui constitue le plus gros vol commis au préjudice d'un particulier depuis 20 ans en France.
François Delaporte, 54 ans, avait été interpellé en janvier avec les quatre autres voleurs présumés. Il avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Les investigations ont notamment mis en lumière des contacts téléphoniques avec Aomar Aït Khedache, le cerveau présumé de l'agression dont l'ADN trouvé sur les lieux avait permis aux enquêteurs de remonter à l'ensemble du gang. Des policiers avaient aussi cru reconnaître François Delaporte sur des images de vidéosurveillance.
Depuis, plusieurs éléments à décharge ont été mis en avant par son avocat qui a déposé au total quatre demandes de remise en liberté. "Deux témoins ont assuré que François Delaporte se trouvait avec eux, à une heure et demie de Paris au moment des faits, Aomar Aït Khedache l'a mis hors de cause lors de ses auditions et son ADN n'a pas été retrouvé sur les lieux ni aux alentours", a dit Me Abitbol.
Dix personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'enquête, dont sept sont en détention provisoire. Les enquêteurs pensent qu'une partie importante du butin a été écoulée en Belgique.
"Les nécessités de l'enquête n'imposent pas le maintien en détention de François Delaporte", a dit sans plus de précisions la juge d'instruction, Armelle Briand, dans son ordonnance signée lundi, d'après cette source. "C'est une immense victoire, mais ce n'est qu'une étape, nous attendons qu'un non-lieu soit prononcé au vu de l'absence totale de preuve à l'encontre de mon client", a dit à l'AFP son avocat, Me Manuel Abitbol.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian s'était fait attaquer par cinq hommes dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Deux des voleurs l'avaient menacée avec une arme sur la tempe, avant de la ligoter, de la bâillonner, puis de l'enfermer dans la salle de bains.
Les assaillants, des truands à l'ancienne, bien connus de la justice, avaient volé une bague évaluée à près de quatre millions d'euros, plusieurs bijoux en diamant et en or. Le montant du hold-up a été évalué à neuf millions d'euros, ve qui constitue le plus gros vol commis au préjudice d'un particulier depuis 20 ans en France.
François Delaporte, 54 ans, avait été interpellé en janvier avec les quatre autres voleurs présumés. Il avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Les investigations ont notamment mis en lumière des contacts téléphoniques avec Aomar Aït Khedache, le cerveau présumé de l'agression dont l'ADN trouvé sur les lieux avait permis aux enquêteurs de remonter à l'ensemble du gang. Des policiers avaient aussi cru reconnaître François Delaporte sur des images de vidéosurveillance.
Depuis, plusieurs éléments à décharge ont été mis en avant par son avocat qui a déposé au total quatre demandes de remise en liberté. "Deux témoins ont assuré que François Delaporte se trouvait avec eux, à une heure et demie de Paris au moment des faits, Aomar Aït Khedache l'a mis hors de cause lors de ses auditions et son ADN n'a pas été retrouvé sur les lieux ni aux alentours", a dit Me Abitbol.
Dix personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'enquête, dont sept sont en détention provisoire. Les enquêteurs pensent qu'une partie importante du butin a été écoulée en Belgique.