Bourses d’études : la ministre de l’Education reçoit le Consul général de Nouvelle-Zélande


PAPEETE, le 19 février 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre de l'Education et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata a reçu, jeudi matin, le Consul général de Nouvelle-Zélande, Justin Fepuleai, actuellement en mission en Polynésie française, et ce afin d’évoquer notamment les bourses néo-zélandaises pour des étudiants polynésiens.

Le ministère de l'Education est particulièrement concerné par ce dispositif de bourses, qu'il s'agit notamment de consolider. Par ailleurs, plusieurs partenariats sont en cours de réflexion dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement supérieur, mais aussi dans les domaines de la jeunesse et des sports.

La bourse du gouvernement néo-zélandais est destinée à aider des jeunes de Polynésie française, de foyers défavorisés, à suivre une formation et à développer leurs connaissances professionnelles en Nouvelle-Zélande. Le programme vise également à donner l’occasion aux jeunes de la Polynésie française de mieux connaître l’un de ses voisins du Pacifique et donc de contribuer à l’intégration du territoire dans la région. La bourse couvre les frais d'études ainsi que les frais d'hébergement, le billet d'avion, les frais de visa, une allocation financière et une couverture médicale.

Le but principal est de suivre une formation de 14 mois maximum en Nouvelle-Zélande et au retour au pays de contribuer à son développement. Les candidats doivent être de nationalité française, âgés de 20 à 30 ans, et être nés en Polynésie française, ou bien y avoir suivi leurs études secondaires. Le niveau d’anglais doit être correct et permettre à l’étudiant de suivre des cours ou de se remettre à niveau. La priorité sera donnée aux demandes comportant un projet professionnel bien ciblé, et qui correspond aux besoins du développement de la Polynésie française.

Les secteurs prioritaires en Polynésie française sont : le secteur du tourisme de l’hôtellerie, l’aquaculture, la pêche, l’agroalimentaire, l’environnement, les relations internationales, le commerce, l’informatique, l’industrie du bâtiment et la maintenance industrielle. La bourse comprend des cours intensifs d’anglais de quatre à cinq mois suivis d’une formation d’un an maximum, dans un institut professionnel/technique (Polytechnic ou Institute of technology). Il est préférable en outre que la formation souhaitée en Nouvelle-Zélande soit en lien avec des compétences déjà acquises. Elle doit aussi corresponde à un projet professionnel de l’étudiant.

Les domaines d’études sont variés, et on retrouve ainsi différents métiers du tourisme, l’agriculture, le marketing, la communication, le secrétariat, un poste de technicien de son, des métiers de la sérigraphie, de l’informatique ou encore du domaine des arts. Le lieu et le contenu de la formation seront décidés par une agence officielle basée à Wellington.

Des programmes spécifiques d'enseignement professionnel ou de stage pratique de plus courte durée peuvent être également envisagés notamment pour les personnes qui sont déjà dans la vie professionnelle mais qui aurait besoin d’acquérir plus de pratique ou de compétence dans leur métier.

Pour réussir le test de présélection il faut avoir un projet professionnel très solide et montrer des capacités à le réaliser. Des démarches devront être entamées afin d’optimiser ses chances et il faut notamment saisir l’opportunité de discuter avec des professionnels des secteurs envisagés et d’obtenir des lettres de soutien en rapport avec vos projets. Une bonne base en anglais est nécessaire.

Les personnes intéressées par ces bourses sont invitées à déposer leurs documents auprès de la division associée aux relations européennes internationales de coopération (DAREIC). Contacts : Tel: 40 46 28 00 - Email: dareic@education.pf

Rédigé par Présidence de la Polynésie Française le Vendredi 19 Février 2016 à 07:58 | Lu 802 fois