Sarajevo, Bosnie-Herzégovine | AFP | vendredi 23/03/2018 - Sarajevo est en proie à une épidémie d'alertes à la bombe dans ses écoles: la police est convaincue d'avoir affaire à une méthode adoptée par les élèves bosniens pour éviter examens et contrôles scolaires.
Tous ces appels avaient un point commun: ils survenaient avant le début des cours, alors que des contrôles étaient prévus.
En deux semaines, une vingtaine d'alertes infondées de ce type ont mobilisé les autorités: évacuation des écoles et des universités, fouille des bâtiments avec des chiens dressés à la recherche d'explosifs. Du jamais vu, selon la porte parole de la police de la capitale, Suvada Kuldija.
"Toutes étaient infondées, mais nous ne pouvons en ignorer aucune", "car il s'agit de la sécurité des enfants", explique-t-elle à l'AFP.
Selon elle, le mobile privilégié, "c'est d'éviter un examen": "Hier, par exemple, c'était un contrôle d'anatomie au lycée médical".
"On ne veut pas que nos enfants fuient tous les jours dans la panique leur classe, qu'ils ratent des cours et qu'ils attendent dehors dans le froid la reprise des cours", s'est inquiété une association de parents.
Des policiers iront dans les prochains jours dans les classes pour expliquer aux élèves les dangers et les coûts des ces alertes.
Tous ces appels avaient un point commun: ils survenaient avant le début des cours, alors que des contrôles étaient prévus.
En deux semaines, une vingtaine d'alertes infondées de ce type ont mobilisé les autorités: évacuation des écoles et des universités, fouille des bâtiments avec des chiens dressés à la recherche d'explosifs. Du jamais vu, selon la porte parole de la police de la capitale, Suvada Kuldija.
"Toutes étaient infondées, mais nous ne pouvons en ignorer aucune", "car il s'agit de la sécurité des enfants", explique-t-elle à l'AFP.
Selon elle, le mobile privilégié, "c'est d'éviter un examen": "Hier, par exemple, c'était un contrôle d'anatomie au lycée médical".
"On ne veut pas que nos enfants fuient tous les jours dans la panique leur classe, qu'ils ratent des cours et qu'ils attendent dehors dans le froid la reprise des cours", s'est inquiété une association de parents.
Des policiers iront dans les prochains jours dans les classes pour expliquer aux élèves les dangers et les coûts des ces alertes.