Crédit Alain JOCARD / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 24/11/2022 - Elisabeth Borne a plaidé jeudi pour "une relation de confiance" avec les élus locaux à qui elle a tendu la main en reprenant certaines de leurs revendications lors du 104e congrès de l'Association des maires de France (AMF).
"Ces six premiers mois ont été l’occasion de poser les fondements d’une nouvelle relation", a affirmé la Première ministre qui a établi un dialogue constant avec les associations d'élus depuis son arrivée à Matignon, tournant la page d'un premier quinquennat d'Emmanuel Macron marqué par de fortes tensions avec les collectivités.
"Je n’ignore rien des incompréhensions qu’il y a pu avoir", a-t-elle reconnu. "Mais avec le président de la République depuis 5 ans, avec tout mon gouvernement, nous sommes déterminés à les lever", a-t-elle promis.
"Nous devons maintenant avancer, main dans la main", a-t-elle ajouté, dans un discours présenté par son entourage comme "une déclaration d'amour aux maires", au lendemain de la visite de M. Macron sans discours.
La cheffe du gouvernement, qui s'est rendue cet automne à presque tous les congrès des différentes associations d'élus, a expliqué sa méthode de travail faite "de dialogue et d’écoute".
"Je veux être sûre que nous prenions bien les problèmes dans toutes leurs dimensions. D’où ces appels et échanges parfois impromptus, parfois jusqu’à des heures tardives", a souligné Mme Borne, sous les applaudissements.
Le président LR de l'AMF, David Lisnard, a salué auprès de l'AFP "des échanges réels", mais il a reproché à la Première ministre une attitude "infantilisante" sur les dépenses des collectivités.
Le maire de Cannes faisait allusion à l'un des "actes" présentés par Mme Borne pour établir la "confiance". Elle a annoncé que le gouvernement ne sanctionnerait pas les collectivités qui s'écarteraient de leur trajectoire budgétaire, l'une des principales revendications de l'AMF.
"Je l'affirme : notre intention n’est pas de maintenir un mécanisme de sanction", a-t-elle expliqué, assurant vouloir "trouver un chemin avec les parlementaires et avec vous".
M. Lisnard est resté sur sa faim: "Nos comptes sont redressés, excédentaires, même la mairie la plus mal en point présente un budget à l'équilibre". A ses yeux, "le parent malade de la fonction publique c'est au contraire l'Etat, qui emprunte pour son fonctionnement, qui ne s'est pas réformé dans son organisation".
Dans son discours, Mme Borne a précisé que la trajectoire des finances publiques "sera la même pour l'État et pour les collectivités".
Face à la crise énergétique et la flambée des prix, la cheffe du gouvernement a promis une simplification de "l'amortisseur électricité" et du "filet de sécurité", d'un montant total de 2,5 milliards d'euros, souvent perçus comme trop complexes par les collectivités.
"Une aide, c’est fait pour être efficace, pour être utilisée, pour vous soulager. Aussi, j’ai décidé de simplifier ces aides", a-t-elle déclaré.
Elle est revenue sur un autre sujet de discorde: le "zéro artificialisation nette", annonçant sa volonté de "territorialiser et de différencier nos objectifs" comme le demandent les associations d'élus.
"Je vous confirme que les projets d'envergure nationale, comme les lignes à grande vitesse ou les grands projets d’infrastructure, ne seront pas décomptés à l’échelle de chaque région mais bien à l’échelle nationale", a-t-elle assuré.
"Ces six premiers mois ont été l’occasion de poser les fondements d’une nouvelle relation", a affirmé la Première ministre qui a établi un dialogue constant avec les associations d'élus depuis son arrivée à Matignon, tournant la page d'un premier quinquennat d'Emmanuel Macron marqué par de fortes tensions avec les collectivités.
"Je n’ignore rien des incompréhensions qu’il y a pu avoir", a-t-elle reconnu. "Mais avec le président de la République depuis 5 ans, avec tout mon gouvernement, nous sommes déterminés à les lever", a-t-elle promis.
"Nous devons maintenant avancer, main dans la main", a-t-elle ajouté, dans un discours présenté par son entourage comme "une déclaration d'amour aux maires", au lendemain de la visite de M. Macron sans discours.
La cheffe du gouvernement, qui s'est rendue cet automne à presque tous les congrès des différentes associations d'élus, a expliqué sa méthode de travail faite "de dialogue et d’écoute".
"Je veux être sûre que nous prenions bien les problèmes dans toutes leurs dimensions. D’où ces appels et échanges parfois impromptus, parfois jusqu’à des heures tardives", a souligné Mme Borne, sous les applaudissements.
Le président LR de l'AMF, David Lisnard, a salué auprès de l'AFP "des échanges réels", mais il a reproché à la Première ministre une attitude "infantilisante" sur les dépenses des collectivités.
Le maire de Cannes faisait allusion à l'un des "actes" présentés par Mme Borne pour établir la "confiance". Elle a annoncé que le gouvernement ne sanctionnerait pas les collectivités qui s'écarteraient de leur trajectoire budgétaire, l'une des principales revendications de l'AMF.
"Je l'affirme : notre intention n’est pas de maintenir un mécanisme de sanction", a-t-elle expliqué, assurant vouloir "trouver un chemin avec les parlementaires et avec vous".
M. Lisnard est resté sur sa faim: "Nos comptes sont redressés, excédentaires, même la mairie la plus mal en point présente un budget à l'équilibre". A ses yeux, "le parent malade de la fonction publique c'est au contraire l'Etat, qui emprunte pour son fonctionnement, qui ne s'est pas réformé dans son organisation".
Dans son discours, Mme Borne a précisé que la trajectoire des finances publiques "sera la même pour l'État et pour les collectivités".
Face à la crise énergétique et la flambée des prix, la cheffe du gouvernement a promis une simplification de "l'amortisseur électricité" et du "filet de sécurité", d'un montant total de 2,5 milliards d'euros, souvent perçus comme trop complexes par les collectivités.
"Une aide, c’est fait pour être efficace, pour être utilisée, pour vous soulager. Aussi, j’ai décidé de simplifier ces aides", a-t-elle déclaré.
Elle est revenue sur un autre sujet de discorde: le "zéro artificialisation nette", annonçant sa volonté de "territorialiser et de différencier nos objectifs" comme le demandent les associations d'élus.
"Je vous confirme que les projets d'envergure nationale, comme les lignes à grande vitesse ou les grands projets d’infrastructure, ne seront pas décomptés à l’échelle de chaque région mais bien à l’échelle nationale", a-t-elle assuré.