L'association s'est fixé comme objectif de viser les 1 000 chiens stérilisés cette année, soit 5 000 chiens sur cinq ans, ce qui représente un budget de 12 millions de Fcfp.
BORA BORA, le 25 mai 2016. Plus de 200 chiens sont désormais stérilisés chaque année sur l'île du tavana Gaston Tong Sang. Bora Bora animara aimerait en stériliser 600 cette année. L'association sera aussi en charge du refuge qui devrait voir le jour l'an prochain.
Pendant longtemps les touristes de Bora Bora se sont plaints des nombreux chiens qui galopaient sur eux. En août 2014, une touriste américaine de 28 ans qui courait sur une plage avait été gravement blessée par un groupe de quatre chiens. En juillet 2012, un enfant de 15 mois avait été mordu alors qu'il était dans un porte-bébé dorsal. Ces accidents avaient largement ému les habitants de l'île.
Depuis 2010, François Juventin, dit Feufeu, avec son association Bora Bora animara, sillonne la Perle du Pacifique pour expliquer pourquoi il faut stériliser ses animaux. Son travail commence à porter ses fruits. En 2010, il y avait 40 stérilisations (chiens et chats) sur l'année. Aujourd'hui, l'association en compte pas moins de 300 par an, dont 200 concernent des chiens.
Depuis 2014, la commune les soutient par le biais d'une subvention. L'association s'est fixé comme objectif de viser les 1 000 chiens stérilisés cette année, soit 5 000 chiens sur cinq ans, ce qui représente un budget de 12 millions de Fcfp. "Ce chiffre est peut-être un peu utopique mais il faut bien se fixer des objectifs", note Feufeu. "On aimerait atteindre au moins 600 stérilisations cette année."
Le combat de Bora Bora animara fait de plus en plus l'unanimité au sein des habitants de l'île. Le comité du tourisme et de l’association Ia vai ma noa Bora Bora soutiennent aussi les actions de l'association. "La stérilisation est importante cela va de pair avec le tourisme, le bien-être de la population et la protection de l'environnement", explique Tehani Maueau, présidente de Ia vai ma noa Bora Bora. Lors de ses manifestations, l'association invite régulièrement Bora bora animara à être présente.
La prochaine grosse étape pour l'association sera la mise en place du refuge sur l'île. La demande de permis de construire est en cours pour l'établissement qui sera situé au-dessus de la balance des déchets à Ha'amaire. Le local, qui sera construit par la mairie, comprendra cinq boxes d'environ 2.5 mètres sur 2 mètres. Au fare oire, on espère lancer les travaux, qui devraient durer deux mois et demi, avant la fin de l'année. C'est l'association Bora Bora animara qui s'occupera de la gestion de ce refuge.
Pendant longtemps les touristes de Bora Bora se sont plaints des nombreux chiens qui galopaient sur eux. En août 2014, une touriste américaine de 28 ans qui courait sur une plage avait été gravement blessée par un groupe de quatre chiens. En juillet 2012, un enfant de 15 mois avait été mordu alors qu'il était dans un porte-bébé dorsal. Ces accidents avaient largement ému les habitants de l'île.
Depuis 2010, François Juventin, dit Feufeu, avec son association Bora Bora animara, sillonne la Perle du Pacifique pour expliquer pourquoi il faut stériliser ses animaux. Son travail commence à porter ses fruits. En 2010, il y avait 40 stérilisations (chiens et chats) sur l'année. Aujourd'hui, l'association en compte pas moins de 300 par an, dont 200 concernent des chiens.
Depuis 2014, la commune les soutient par le biais d'une subvention. L'association s'est fixé comme objectif de viser les 1 000 chiens stérilisés cette année, soit 5 000 chiens sur cinq ans, ce qui représente un budget de 12 millions de Fcfp. "Ce chiffre est peut-être un peu utopique mais il faut bien se fixer des objectifs", note Feufeu. "On aimerait atteindre au moins 600 stérilisations cette année."
Le combat de Bora Bora animara fait de plus en plus l'unanimité au sein des habitants de l'île. Le comité du tourisme et de l’association Ia vai ma noa Bora Bora soutiennent aussi les actions de l'association. "La stérilisation est importante cela va de pair avec le tourisme, le bien-être de la population et la protection de l'environnement", explique Tehani Maueau, présidente de Ia vai ma noa Bora Bora. Lors de ses manifestations, l'association invite régulièrement Bora bora animara à être présente.
La prochaine grosse étape pour l'association sera la mise en place du refuge sur l'île. La demande de permis de construire est en cours pour l'établissement qui sera situé au-dessus de la balance des déchets à Ha'amaire. Le local, qui sera construit par la mairie, comprendra cinq boxes d'environ 2.5 mètres sur 2 mètres. Au fare oire, on espère lancer les travaux, qui devraient durer deux mois et demi, avant la fin de l'année. C'est l'association Bora Bora animara qui s'occupera de la gestion de ce refuge.
Un tarif préférentiel
Grâce au travail de Bora Bora Animara, les propriétaires de chien peuvent avoir des tarifs réduits pour stériliser leur animal. Un tiers du tarif est pris en charge par les vétérinaires, un tiers par l'association. Le dernier tiers revient à la charge des propriétaires. Sur un montant de 34 000 Fcfp, un propriétaire d'une chienne paiera 11 900 Fcfp.
Pour les chiens mâles, la stérilisation coûte 7 100 Fcfp.
Les animaux doivent être tatoués. S'ils ne le sont pas, il faudra compter 3 600 Fcfp pour le faire.
L'association Bora Bora animara recommande de stériliser les animaux quand ils ont entre "trois et cinq mois" et qu'ils sont "en bonne santé".
Pour les chiens mâles, la stérilisation coûte 7 100 Fcfp.
Les animaux doivent être tatoués. S'ils ne le sont pas, il faudra compter 3 600 Fcfp pour le faire.
L'association Bora Bora animara recommande de stériliser les animaux quand ils ont entre "trois et cinq mois" et qu'ils sont "en bonne santé".
La fourrière de Punaauia prend "un peu de retard"
Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit que les tavana doivent prendre à bras-le-corps le problème des chiens errants. "Les maires prennent toutes dispositions propres à empêcher la divagation des chiens et des chats. Ils peuvent ordonner que ces animaux soient tenus en laisse et que les chiens soient muselés", indique le CGCT.
Les communes de Punaauia et Paea ont décidé de s'unir au sein d'un syndicat intercommunal qui aura pour mission la gestion de la fourrière animale et d'un incinérateur de cadavres d'animaux de compagnie.
La future fourrière sera située dans la vallée de la Punaruu, à Punaauia, sur une parcelle de 1000 mètres carrés appartenant à la commune de Punaauia. Elle pourra accueillir 20 chiens. L'objectif était de lancer les travaux en juin mais le dossier d'appel d'offres doit encore être complété. Les travaux vont donc prendre "un peu de retard" précise Caroline Vivish, directrice du syndicat intercommunal, qui espère voir les travaux commencer en août prochain.
Huit à neuf mois de travaux sont ensuite prévus. Le syndicat espère que tous les travaux seront finis en mars 2017. D'ici là, des recrutements seront effectués pour que la directrice soit entourée d'une secrétaire comptable et de deux agents techniques.
Il est prévu que les animaux seront gardés huit jours et ceux qui n'auront pas de propriétaire identifié au bout d'une semaine seront euthanasiés. Les particuliers qui souhaiteront incinérer le corps de leur animal de compagnie pourront aussi venir.
Les communes de Punaauia et Paea ont décidé de s'unir au sein d'un syndicat intercommunal qui aura pour mission la gestion de la fourrière animale et d'un incinérateur de cadavres d'animaux de compagnie.
La future fourrière sera située dans la vallée de la Punaruu, à Punaauia, sur une parcelle de 1000 mètres carrés appartenant à la commune de Punaauia. Elle pourra accueillir 20 chiens. L'objectif était de lancer les travaux en juin mais le dossier d'appel d'offres doit encore être complété. Les travaux vont donc prendre "un peu de retard" précise Caroline Vivish, directrice du syndicat intercommunal, qui espère voir les travaux commencer en août prochain.
Huit à neuf mois de travaux sont ensuite prévus. Le syndicat espère que tous les travaux seront finis en mars 2017. D'ici là, des recrutements seront effectués pour que la directrice soit entourée d'une secrétaire comptable et de deux agents techniques.
Il est prévu que les animaux seront gardés huit jours et ceux qui n'auront pas de propriétaire identifié au bout d'une semaine seront euthanasiés. Les particuliers qui souhaiteront incinérer le corps de leur animal de compagnie pourront aussi venir.