Photo : Haiatua Excursion
RANGIROA, le 23 octobre 2018 - Depuis le début de l’année, plus de 60 000 personnes se sont rendues à Rangiroa, soit une augmentation de 10% par rapport à 2017. Sur place les professionnels du tourisme parlent d'un effet French Bee, "d'habitude la haute saison débute en juillet. Et cette année à Rangiroa on a reçu déjà beaucoup de visiteurs en mai, ce qui coïncide avec les premières rotations de la compagnie low-cost en Polynésie française", indique le comité du tourisme de l'île.
"C'est vrai que cette année on a effectivement reçu beaucoup de monde", s'est réjoui Philippe Cabral, président du comité du tourisme de Rangiroa. Comme l'avait dévoilé un communiqué d'Aéroport de Tahiti (ADT), diffusé mercredi dernier, la société note une augmentation de 10% du trafic de passagers à l'aéroport de Rangiroa. En tout ce sont ainsi plus de 60 000 personnes qui se sont rendues sur l'atoll depuis le début de l'année. "Après plusieurs années de baisse l'atoll des Tuamotu, est redevenu une destination touristique majeure en Polynésie française", complète le communiqué.
Une augmentation de la fréquentation et du trafic domestique qui est notamment du, selon ADT, à l'arrivée d'une compagnie aérienne supplémentaire en mai dernier. Une tendance confirmée par Philippe Cabral, "d'habitude la haute saison débute en juillet. Et cette année à Rangiroa on a reçu déjà beaucoup de visiteurs en mai, ce qui coïncide avec les premières rotations de French Bee en Polynésie française. Ensuite l'évolution à la hausse des visiteurs s'est confirmée les mois qui ont suivis."
"C'est vrai que cette année on a effectivement reçu beaucoup de monde", s'est réjoui Philippe Cabral, président du comité du tourisme de Rangiroa. Comme l'avait dévoilé un communiqué d'Aéroport de Tahiti (ADT), diffusé mercredi dernier, la société note une augmentation de 10% du trafic de passagers à l'aéroport de Rangiroa. En tout ce sont ainsi plus de 60 000 personnes qui se sont rendues sur l'atoll depuis le début de l'année. "Après plusieurs années de baisse l'atoll des Tuamotu, est redevenu une destination touristique majeure en Polynésie française", complète le communiqué.
Une augmentation de la fréquentation et du trafic domestique qui est notamment du, selon ADT, à l'arrivée d'une compagnie aérienne supplémentaire en mai dernier. Une tendance confirmée par Philippe Cabral, "d'habitude la haute saison débute en juillet. Et cette année à Rangiroa on a reçu déjà beaucoup de visiteurs en mai, ce qui coïncide avec les premières rotations de French Bee en Polynésie française. Ensuite l'évolution à la hausse des visiteurs s'est confirmée les mois qui ont suivis."
"UNE FREQUENTATION TOURISTIQUE ACCEPTABLE"
Une hausse de la fréquentation touristique qui évidemment profite d'abord aux professionnels de l'hébergement sur l'île. L'hôtel Maitai a ainsi enregistré une augmentation de l'ordre de 3% de clients depuis le début de l'année. "On a racheté l'hôtel en 2010, et jusqu'à l'année dernière c'était assez pénible au niveau de Rangiroa, par rapport à Huahine ou à Bora-Bora où nous sommes également présents", explique Christophe Gomet, directeur des opérations et des ventes de la chaîne d'hôtel. Puis ce dernier d'ajouter, "mais depuis le début de l'année 2018, on retrouve une fréquentation touristique acceptable dans notre hôtel de Rangiroa."
En revanche Christophe Gomet confie, "qu'il est difficile d'affirmer que ce flux supplémentaire de passager est uniquement du à l'arrivée de la compagnie low-cost. On ne peut pas être derrière chacun de nos clients, et leur demander sur qu'elle compagnie aérienne ils ont réservé leurs billets. De plus Air Tahiti Nui, et AIr France ont eux-aussi revu leur prix à la baisse."
Concernant le Kia Ora Resort and Spa, hôtel historique de l'île qui a rencontré des difficultés au cours des dernières années avec notamment la fermeture de son annexe sur un motu privé de l'atoll, la direction de l'hôtel n'a pas donné suite à notre demande d'interview.
Si les hôtels de l'île semblent retrouver le sourire, les gérants des pensions de famille enregistrent également de leur côté, une hausse des réservations dans leurs hébergements. "C'était très difficile de trouver de la place en juillet et en août dans les pensions de famille. Et puis on le savait depuis l'annonce de l'arrivée de la compagnie low-cost, que les pensions de famille allaient être les premières à bénéficier de ce flux de passagers supplémentaire", précise Philippe Cabral.
Pour Denise Carrogio, gérante de la pension Les Relais de Joséphine, la stratégie du gouvernement de la Polynésie française a également participé à relancer la fréquentation dans les pensions de famille : "dans leur stratégie de communication, et même lors des événements comme le salon du tourisme, on remarque que les petites structures hôtelières sont de plus en plus mises en avant."
L'arrivée de French Bee a en tout cas grandement participé à la relance de l'activité touristique à Rangiroa. Reste à savoir maintenant si United Airline aura également le même impact. Pour rappel le premier vol de la compagnie est prévu pour mardi prochain.
En revanche Christophe Gomet confie, "qu'il est difficile d'affirmer que ce flux supplémentaire de passager est uniquement du à l'arrivée de la compagnie low-cost. On ne peut pas être derrière chacun de nos clients, et leur demander sur qu'elle compagnie aérienne ils ont réservé leurs billets. De plus Air Tahiti Nui, et AIr France ont eux-aussi revu leur prix à la baisse."
Concernant le Kia Ora Resort and Spa, hôtel historique de l'île qui a rencontré des difficultés au cours des dernières années avec notamment la fermeture de son annexe sur un motu privé de l'atoll, la direction de l'hôtel n'a pas donné suite à notre demande d'interview.
Si les hôtels de l'île semblent retrouver le sourire, les gérants des pensions de famille enregistrent également de leur côté, une hausse des réservations dans leurs hébergements. "C'était très difficile de trouver de la place en juillet et en août dans les pensions de famille. Et puis on le savait depuis l'annonce de l'arrivée de la compagnie low-cost, que les pensions de famille allaient être les premières à bénéficier de ce flux de passagers supplémentaire", précise Philippe Cabral.
Pour Denise Carrogio, gérante de la pension Les Relais de Joséphine, la stratégie du gouvernement de la Polynésie française a également participé à relancer la fréquentation dans les pensions de famille : "dans leur stratégie de communication, et même lors des événements comme le salon du tourisme, on remarque que les petites structures hôtelières sont de plus en plus mises en avant."
L'arrivée de French Bee a en tout cas grandement participé à la relance de l'activité touristique à Rangiroa. Reste à savoir maintenant si United Airline aura également le même impact. Pour rappel le premier vol de la compagnie est prévu pour mardi prochain.
LE AIRBNB BUSINESS S'IMPOSE A RANGIROA
Sur le site internet de locations de logements d'Airbnb, vous pouvez retrouver une vingtaine d'offres d'hébergement de particulier à Rangiroa. Taianui, propose ainsi depuis juin trois bungalows, qu'il a construits sur le terrain familial. "Je suis quasiment tout le temps à plus de 50% de remplissage au niveau de mes bungalows. Et je dirais que 60% de mes clients sont des passagers de French Bee", explique l'intéressé. "Heureusement que nous avons eu ces particuliers qui ont proposé des logements sur Airbnb pour absorber tout ce flux de visiteurs supplémentaires", confie de son côté Philippe Cabral.
Cependant pour éviter tout abus, et offrir des conditions de logements optimales le Pays a fixé quelques obligations pour les logements de type Airbnb. Les meublés de tourisme (type Airbnb) devront impérativement être déclarés en mairie ainsi qu’auprès du Service du tourisme. Ces logements devront également répondre à la réglementation en vigueur en matière d’hygiène, de sécurité et de qualité d’accueil du public.
Cependant pour éviter tout abus, et offrir des conditions de logements optimales le Pays a fixé quelques obligations pour les logements de type Airbnb. Les meublés de tourisme (type Airbnb) devront impérativement être déclarés en mairie ainsi qu’auprès du Service du tourisme. Ces logements devront également répondre à la réglementation en vigueur en matière d’hygiène, de sécurité et de qualité d’accueil du public.