PAPEETE, le 25 juillet 2018 - Avec plus de 2000 athlètes et des centaines d'accompagnants supplémentaires, le site de Aorai Tini Hau est devenu, le temps d'une semaine, un haut lieu touristique de Tahiti. Les commerçants présents en profitent pour faire de très bonnes affaires.
Dans la Fan Zone des championnats du monde, quatre chapiteaux sont consacrés au commerce. Nous vous avons déjà présenté la Food Court et la grande diversité de plats sains (ou plus traditionnels) proposés aux sportifs et visiteurs. Elle ne désemplit pas. Nous vous présentions ainsi en début de semaine l'un de ces restaurateurs, Veg'iti, une option végan qui a particulièrement plu aux étrangers. De même, la boutique officielle et ses tricots, lycras, sacs et autres goodies estampillés du logo officiel a tourné à plein régime pendant cette semaine de compétition.
La tente de la ville de Pirae a, elle, été transformée en marché artisanal avec de multiples produits locaux et des démonstrations du savoir-faire des artisans (comme la famille Tamarii qui sculpte un va'a de pierre comme tour de force pour célébrer l'événement, voir notre journal d'hier). Nous y avons rencontré une vendeuse de monoï artisanaux sur son stand. Enfin, un chapiteau est réservé aux vendeurs de rames et de va'a, avec cette fois une orientation plus high tech qui a séduit les sportifs, avides de matériel "Made in Tahiti". Nous y avons rencontré un vendeurs de rames qui a tellement de succès qu'il a du mal à suivre la demande.
Une chose est commune à toutes ces boutiques : les championnats du monde leur ont permis de faire de très bonnes affaires, et en retour nos visiteurs étaient ravis d'avoir tous ces produits facilement accessible.
Dans la Fan Zone des championnats du monde, quatre chapiteaux sont consacrés au commerce. Nous vous avons déjà présenté la Food Court et la grande diversité de plats sains (ou plus traditionnels) proposés aux sportifs et visiteurs. Elle ne désemplit pas. Nous vous présentions ainsi en début de semaine l'un de ces restaurateurs, Veg'iti, une option végan qui a particulièrement plu aux étrangers. De même, la boutique officielle et ses tricots, lycras, sacs et autres goodies estampillés du logo officiel a tourné à plein régime pendant cette semaine de compétition.
La tente de la ville de Pirae a, elle, été transformée en marché artisanal avec de multiples produits locaux et des démonstrations du savoir-faire des artisans (comme la famille Tamarii qui sculpte un va'a de pierre comme tour de force pour célébrer l'événement, voir notre journal d'hier). Nous y avons rencontré une vendeuse de monoï artisanaux sur son stand. Enfin, un chapiteau est réservé aux vendeurs de rames et de va'a, avec cette fois une orientation plus high tech qui a séduit les sportifs, avides de matériel "Made in Tahiti". Nous y avons rencontré un vendeurs de rames qui a tellement de succès qu'il a du mal à suivre la demande.
Une chose est commune à toutes ces boutiques : les championnats du monde leur ont permis de faire de très bonnes affaires, et en retour nos visiteurs étaient ravis d'avoir tous ces produits facilement accessible.
Kévin Holozet, stand Marere
"Tant que les équipes tahitiennes seront devant et qu'on fournira du bon matos, tous les produits tahitiens continueront de se vendre aussi bien"
Que vends-tu sur ton stand ?
Des rames uniquement. L'activité existe depuis septembre 2014.
Beaucoup de délégations nous ont expliqué se fournir en rames à Tahiti, même depuis l'Australie. Qu'ont-elles de particulier ?
Il y a une chose que je dis tout le temps, c'est que tant que les équipes tahitiennes seront devant, qu'on fournira du bon matos, des bonnes pirogues et des bonnes rames, le va'a tahitien et tous les produits tahitiens continueront de se vendre aussi bien.
Tu fais de bonnes affaires pendant ces championnats du monde ?
Voilà, faire les championnats du monde c'est toujours une bonne chose, on quadruple notre chiffre d'affaires. Là on est à autour de 300 rames vendues. Ce sont plus les étrangers qui sont là, mais pour les locaux on prend les commandes et on les livrera juste après. On veut que les visiteurs puissent rentrer chez eux avec leur rame !
Ces rames sont devenues très sophistiquées, avec des matériaux composites et du carbone… On est loin de la rame en bois ?
On essaye de suivre l'évolution de la rame, on passe sur de nouveaux matériaux comme les composites. Mais ici chez Marere Tahiti on essaie de garder toujours la moitié de la rame en bois pour conserver ce mana qui existe dans la rame en bois.
Que vends-tu sur ton stand ?
Des rames uniquement. L'activité existe depuis septembre 2014.
Beaucoup de délégations nous ont expliqué se fournir en rames à Tahiti, même depuis l'Australie. Qu'ont-elles de particulier ?
Il y a une chose que je dis tout le temps, c'est que tant que les équipes tahitiennes seront devant, qu'on fournira du bon matos, des bonnes pirogues et des bonnes rames, le va'a tahitien et tous les produits tahitiens continueront de se vendre aussi bien.
Tu fais de bonnes affaires pendant ces championnats du monde ?
Voilà, faire les championnats du monde c'est toujours une bonne chose, on quadruple notre chiffre d'affaires. Là on est à autour de 300 rames vendues. Ce sont plus les étrangers qui sont là, mais pour les locaux on prend les commandes et on les livrera juste après. On veut que les visiteurs puissent rentrer chez eux avec leur rame !
Ces rames sont devenues très sophistiquées, avec des matériaux composites et du carbone… On est loin de la rame en bois ?
On essaye de suivre l'évolution de la rame, on passe sur de nouveaux matériaux comme les composites. Mais ici chez Marere Tahiti on essaie de garder toujours la moitié de la rame en bois pour conserver ce mana qui existe dans la rame en bois.
Vehi, vendeuse pour la Cosmetic Academy de Papara
"Que nos visiteurs puissent repartir avec de nouvelles senteurs"
Tu as été invitée à ouvrir cette petite boutique ?
Oui voilà. Nous vendons du monoï, d'habitude nous le vendons à PK18 tous les week-end, mais nous avons eu l'opportunité de venir ici.
Et ça fonctionne bien ?
Oui beaucoup. Depuis l'ouverture même non-officielle, ça a bien marché avec les rameurs. Les clients ce sont surtout les étrangers et un peu les locaux, mais les Tahitiens me connaissent déjà ! Le concept c'est qu'on propose de faire son propre monoï. Il y a plus de 36 parfums différents, tu peux en choisir 5 et je fais le mélange. On peut ne faire que des fleurs, ou que des fruits, c'est comme on veut ! Les délégations aiment beaucoup cette idée.
Mais pour moi je trouve vraiment génial de faire découvrir l'huile de monoï à nos visiteurs, qu'ils puissent repartir avec de nouvelles senteurs.
Tu as été invitée à ouvrir cette petite boutique ?
Oui voilà. Nous vendons du monoï, d'habitude nous le vendons à PK18 tous les week-end, mais nous avons eu l'opportunité de venir ici.
Et ça fonctionne bien ?
Oui beaucoup. Depuis l'ouverture même non-officielle, ça a bien marché avec les rameurs. Les clients ce sont surtout les étrangers et un peu les locaux, mais les Tahitiens me connaissent déjà ! Le concept c'est qu'on propose de faire son propre monoï. Il y a plus de 36 parfums différents, tu peux en choisir 5 et je fais le mélange. On peut ne faire que des fleurs, ou que des fruits, c'est comme on veut ! Les délégations aiment beaucoup cette idée.
Mais pour moi je trouve vraiment génial de faire découvrir l'huile de monoï à nos visiteurs, qu'ils puissent repartir avec de nouvelles senteurs.