La Paz, Bolivie | AFP | jeudi 11/01/2024 - Des milliers de Boliviens se sont rassemblés dans plusieurs villes pour mâcher de la feuille de coca, la plante indigène sacrée devenue matière première de la cocaïne dont ils défendent le droit ancestral à la culture, arguant qu'à l'état naturel elle n'est pas un stupéfiant.
La principale manifestation s'est tenue dans la capitale La Paz, en présence du président Luis Arce, qui, entouré de cultivateurs de coca, a mis quelques feuilles dans sa bouche.
"C'est une priorité nationale. Nous avons lancé une campagne pour déclassifier la feuille de coca en tant que stupéfiant", a déclaré M. Arce.
Lors de cette "Journée de l'Acullico" (le fait de mastiquer de la coca en langue quechua), M. Arce a promis la promotion des utilisations médicinales de la plante dans la médecine et dans la fabrication de liqueurs, gâteaux, chewing-gums, savons et autres produits.
Le jus issu de la mastication de la feuille est censé atténuer la faim et éliminer la fatigue.
"Dans tous les coins de Bolivie, même dans les classes moyennes on mâche de la coca tous les jours", a affirmé à l'AFP Mery Villalba, l'un des dirigeants des cultivateurs de coca.
Depuis 1961, la feuille de coca est classée parmi les substances prohibées car elle constitue la matière première de la production de cocaïne.
En 2013, la Bolivie, pays dont la majorité de la population est issue des peuples autochtones, a obtenu que la mastication de la coca à des fins ancestrales et médicinales soit autorisée sur son territoire. L’acullico n’est donc plus pénalisable en Bolivie par le droit international.
La loi sur la coca autorise la culture de 20.000 hectares pour la consommation domestique. Cependant, dans son dernier rapport, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a estimé la surface cultivée à près de 30.000 hectares, supputant qu'une partie de la production alimente le trafic de drogue.
Après le Pérou et surtout la Colombie, la Bolivie est considérée comme le troisième producteur mondial de cocaïne, selon l'ONU.
La principale manifestation s'est tenue dans la capitale La Paz, en présence du président Luis Arce, qui, entouré de cultivateurs de coca, a mis quelques feuilles dans sa bouche.
"C'est une priorité nationale. Nous avons lancé une campagne pour déclassifier la feuille de coca en tant que stupéfiant", a déclaré M. Arce.
Lors de cette "Journée de l'Acullico" (le fait de mastiquer de la coca en langue quechua), M. Arce a promis la promotion des utilisations médicinales de la plante dans la médecine et dans la fabrication de liqueurs, gâteaux, chewing-gums, savons et autres produits.
Le jus issu de la mastication de la feuille est censé atténuer la faim et éliminer la fatigue.
"Dans tous les coins de Bolivie, même dans les classes moyennes on mâche de la coca tous les jours", a affirmé à l'AFP Mery Villalba, l'un des dirigeants des cultivateurs de coca.
Depuis 1961, la feuille de coca est classée parmi les substances prohibées car elle constitue la matière première de la production de cocaïne.
En 2013, la Bolivie, pays dont la majorité de la population est issue des peuples autochtones, a obtenu que la mastication de la coca à des fins ancestrales et médicinales soit autorisée sur son territoire. L’acullico n’est donc plus pénalisable en Bolivie par le droit international.
La loi sur la coca autorise la culture de 20.000 hectares pour la consommation domestique. Cependant, dans son dernier rapport, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a estimé la surface cultivée à près de 30.000 hectares, supputant qu'une partie de la production alimente le trafic de drogue.
Après le Pérou et surtout la Colombie, la Bolivie est considérée comme le troisième producteur mondial de cocaïne, selon l'ONU.