PUNAAUIA, le 23 octobre 2014. Samedi dernier au Méridien, Stéphane Matke remportait le titre de Mr Polynésie lors de la compétition locale organisée par la fédération polynésienne de bodybuilding. Ce week end, il va participer à une autre compétition, internationale cette fois-ci, en Papouasie Nouvelle guinée.
Il s’agit des championnats de bodybuilding du pacifique sud, Stéphane y va pour défendre son titre acquis en 2013 face à l’élite régionale de la discipline. On observe un engouement croissant à Tahiti pour tout ce qui est fitness, force athlétique ou encore ‘street work out’. Le bodybuilding en est l’expression ultime.
Ce sport ‘ancien’, puisque la fédération internationale a été créée en 1905, reste la référence en la matière. La discipline requiert de toute évidence une force physique mais aussi une force de caractère hors norme afin de pouvoir s’imposer un entraînement de spartiate, accompagné d’un contrôle drastique de l’alimentation, une attitude singulière dans un pays où règne la ‘malbouffe’.
Il s’agit des championnats de bodybuilding du pacifique sud, Stéphane y va pour défendre son titre acquis en 2013 face à l’élite régionale de la discipline. On observe un engouement croissant à Tahiti pour tout ce qui est fitness, force athlétique ou encore ‘street work out’. Le bodybuilding en est l’expression ultime.
Ce sport ‘ancien’, puisque la fédération internationale a été créée en 1905, reste la référence en la matière. La discipline requiert de toute évidence une force physique mais aussi une force de caractère hors norme afin de pouvoir s’imposer un entraînement de spartiate, accompagné d’un contrôle drastique de l’alimentation, une attitude singulière dans un pays où règne la ‘malbouffe’.
Stéphane Matke, Mr Polynésie et champion du pacifique sud en bodybuilding :
Satisfait de ta soirée ?
« Oui, je suis surtout satisfait de moi, de ma préparation, d’être réussi à aller jusqu’au bout des choses pour n’avoir aucun regret le jour J. »
Comment s’est passée ta préparation ?
« C’est classique, c’est comme toutes les années. Il y a une prise de masse qui se fait avant de passer au régime, tout dépend de la masse graisseuse que chacun a, par rapport à ça, tu définis un certain nombre de mois pour ton régime qui peut aller de 3 à 6, voire 9 mois pour ceux qui ont beaucoup à perdre. Moi cela a été 3 mois car je mange assez sainement, même en période de prise de masse. »
Quand et comment as-tu débuté le bodybuilding et qu’est ce qui te plaît dans cette discipline ?
« J’en ai toujours fait à la maison en étant jeune. En 2005, j’ai commencé à faire de la force athlétique, puis en 2010 j’ai commencé le bodybuilding. Ce qui me plaît c’est la culture du corps. C’est aussi le côté challenge, compétition, c’est vraiment un sport où l’on doit se surpasser à chaque fois, sinon tu stagne ou tu régresses, donc tu es obligé de mettre les bouchées doubles à chaque fois. Tu dois essayer plusieurs manières de progresser, c’est une recherche. »
L’aspect mental est primordial ?
« En premier lieu, il faut aimer ça pour pouvoir passer des heures à la salle, manger toutes les trois heures, t’entraîner comme un ‘taré’ sans sortir, sans boire sauf occasionnellement. C’est une vie axée sur le sport, le repos, l’alimentation. Ensuite, cela occupe car à Tahiti on tourne en rond, il n’y a pas grand chose à faire. Je préfère faire ça plutôt que de rester à ‘glander’ ou à boire. »
Tu as des objectifs ?
« Oui, déjà au niveau personnel, je veux chaque année être un peu mieux, prendre un peu plus de muscles. Après un régime il faut avoir pris au moins 1 kilo par rapport à l’année précédente, sinon on va dire que tu maintiens, pour moi l’intérêt c’est de progresser. »
Et au niveau compétition ?
« Le week end prochain, il y les championnats de bodybuilding du pacifique sud en Papouasie Nouvelle Guinée, j’y vais pour défendre mon titre acquis l’année dernière. Là c’est un autre challenge, il y aura des athlètes aguerris qui ont beaucoup d’expérience, qui en veulent et qui ont dû bien se préparer. » SB
Satisfait de ta soirée ?
« Oui, je suis surtout satisfait de moi, de ma préparation, d’être réussi à aller jusqu’au bout des choses pour n’avoir aucun regret le jour J. »
Comment s’est passée ta préparation ?
« C’est classique, c’est comme toutes les années. Il y a une prise de masse qui se fait avant de passer au régime, tout dépend de la masse graisseuse que chacun a, par rapport à ça, tu définis un certain nombre de mois pour ton régime qui peut aller de 3 à 6, voire 9 mois pour ceux qui ont beaucoup à perdre. Moi cela a été 3 mois car je mange assez sainement, même en période de prise de masse. »
Quand et comment as-tu débuté le bodybuilding et qu’est ce qui te plaît dans cette discipline ?
« J’en ai toujours fait à la maison en étant jeune. En 2005, j’ai commencé à faire de la force athlétique, puis en 2010 j’ai commencé le bodybuilding. Ce qui me plaît c’est la culture du corps. C’est aussi le côté challenge, compétition, c’est vraiment un sport où l’on doit se surpasser à chaque fois, sinon tu stagne ou tu régresses, donc tu es obligé de mettre les bouchées doubles à chaque fois. Tu dois essayer plusieurs manières de progresser, c’est une recherche. »
L’aspect mental est primordial ?
« En premier lieu, il faut aimer ça pour pouvoir passer des heures à la salle, manger toutes les trois heures, t’entraîner comme un ‘taré’ sans sortir, sans boire sauf occasionnellement. C’est une vie axée sur le sport, le repos, l’alimentation. Ensuite, cela occupe car à Tahiti on tourne en rond, il n’y a pas grand chose à faire. Je préfère faire ça plutôt que de rester à ‘glander’ ou à boire. »
Tu as des objectifs ?
« Oui, déjà au niveau personnel, je veux chaque année être un peu mieux, prendre un peu plus de muscles. Après un régime il faut avoir pris au moins 1 kilo par rapport à l’année précédente, sinon on va dire que tu maintiens, pour moi l’intérêt c’est de progresser. »
Et au niveau compétition ?
« Le week end prochain, il y les championnats de bodybuilding du pacifique sud en Papouasie Nouvelle Guinée, j’y vais pour défendre mon titre acquis l’année dernière. Là c’est un autre challenge, il y aura des athlètes aguerris qui ont beaucoup d’expérience, qui en veulent et qui ont dû bien se préparer. » SB