PAPEETE, 7 mars 2016 - Le Salon international de l’Agriculture s’est achevé dimanche soir à Paris. Cet événement majeur, qui réunit chaque année 700 000 visiteurs au Palais des Expositions de la Porte de Versailles, a permis à la Polynésie française, de retour après deux ans d’absence, de valoriser durant huit jours auprès d’un large public, les produits agricoles du territoire, mais aussi de renforcer les liens avec les professionnels ultramarins du secteur.
"Le président Edouard Fritch, qui a également en charge l’agriculture, a souhaité que la Polynésie française soit de nouveau représentée sur cette plateforme considérable de promotion. Les produits et savoir-faire du territoire ont ainsi pu être valorisés durant plus d’une semaine auprès d’un public métropolitain mais aussi étranger. C’est très positif", s’est réjoui Jean-Claude Tang, conseiller en charge de l’agriculture à la présidence du Pays, qui précise avoir reçu la visite de Russes, d’Allemands, d’Italiens ou encore d’Espagnols, "tous repartis satisfaits".
Adapter l’offre aux attentes du consommateur
"Le salon permet de tester de nouveaux produits sur les marchés métropolitain et européen et d’adapter l’offre aux attentes et aux goûts du consommateur", a-t-il souligné.
Cette année, de nombreuses nouveautés étaient proposées sur le stand "Tahiti et ses richesses", qui réunissait sept exposants sur 62,5 m². Elles ont été appréciées par les visiteurs.
"Le rhum de Taha’a a étonné et plu, à tel point que les membres du jury du concours général des rhums, qui l’ont goûté, nous ont demandé de l’inscrire au concours en 2017", a notamment indiqué Jean-Claude Tang. La bière et la farine à base de uru ont également eu beaucoup de succès. Par ailleurs, les produits déjà exportés sur la métropole, comme le monoï, la bière Hinano ou encore le punch de Tahiti, ont conservé leur notoriété.
Privilégier l’exportation de produits transformés
En revanche, si des dégustations de fruits frais étaient proposées sur l’espace de la Polynésie française, à la grande satisfaction des visiteurs, Jean-Claude Tang a estimé leur commercialisation difficile à envisager sur les marchés nationaux et européens. "Nous privilégions l’exportation de produits transformés en raison de notre éloignement", a-t-il insisté.
Dans cette perspective, le Pays souhaite installer dans chaque archipel, des unités de transformation. Une unité est sur le point d’être réalisée à Raiatea, pour transformer le ufi, le taro ou encore le uru. Le gouvernement projette par ailleurs d’en installer aux Tuamotu, pour exploiter la bourre et la coque du coco, aux Marquises pour produire des dérivés à base de citron, de pamplemousse et de goyave, et aux Australes pour transformer les carottes et pommes de terre dites hors-calibre.
"Dans ce cadre, la société de collecte Kai Hotu Rau nous permettra de mettre en place un circuit de distribution vers Tahiti, où la transformation des produits, entamée dans les archipels, sera finalisée avant exportation", a aussi précisé Jean-Claude Tang.
Renforcer les liens avec les professionnels ultramarins du secteur
Le conseiller en charge de l’agriculture auprès d’Edouard Fritch a par ailleurs souligné l’intérêt d’être présent au salon pour renforcer les liens entre les professionnels polynésiens du secteur et leurs homologues ultramarins.
"Nous avons officialisé la semaine dernière le protocole d’accord qui réunit les chambres d’agriculture de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna, auxquelles se sont ajoutées celles du Vanuatu et de Fidji. Grâce à cet accord, nous parlons désormais d’une seule voix et avec d’avantage de poids à l’assemblée permanente des chambres d’agriculture, qui peut nous apporter un soutien technique et financier", s’est notamment félicité le conseiller en charge de l’agriculture à la présidence du Pays.
"De manière plus générale, le salon nous permet également d’échanger avec nos collègues ultramarins, avec qui nous partageons les mêmes problématiques, en termes notamment de transformation des produits agricoles. Ils ont des savoir-faire et proposent des produits que nous n’avons pas et inversement. Cela permet de nous enrichir mutuellement", a-t-il développé.
"Le président Edouard Fritch, qui a également en charge l’agriculture, a souhaité que la Polynésie française soit de nouveau représentée sur cette plateforme considérable de promotion. Les produits et savoir-faire du territoire ont ainsi pu être valorisés durant plus d’une semaine auprès d’un public métropolitain mais aussi étranger. C’est très positif", s’est réjoui Jean-Claude Tang, conseiller en charge de l’agriculture à la présidence du Pays, qui précise avoir reçu la visite de Russes, d’Allemands, d’Italiens ou encore d’Espagnols, "tous repartis satisfaits".
Adapter l’offre aux attentes du consommateur
"Le salon permet de tester de nouveaux produits sur les marchés métropolitain et européen et d’adapter l’offre aux attentes et aux goûts du consommateur", a-t-il souligné.
Cette année, de nombreuses nouveautés étaient proposées sur le stand "Tahiti et ses richesses", qui réunissait sept exposants sur 62,5 m². Elles ont été appréciées par les visiteurs.
"Le rhum de Taha’a a étonné et plu, à tel point que les membres du jury du concours général des rhums, qui l’ont goûté, nous ont demandé de l’inscrire au concours en 2017", a notamment indiqué Jean-Claude Tang. La bière et la farine à base de uru ont également eu beaucoup de succès. Par ailleurs, les produits déjà exportés sur la métropole, comme le monoï, la bière Hinano ou encore le punch de Tahiti, ont conservé leur notoriété.
Privilégier l’exportation de produits transformés
En revanche, si des dégustations de fruits frais étaient proposées sur l’espace de la Polynésie française, à la grande satisfaction des visiteurs, Jean-Claude Tang a estimé leur commercialisation difficile à envisager sur les marchés nationaux et européens. "Nous privilégions l’exportation de produits transformés en raison de notre éloignement", a-t-il insisté.
Dans cette perspective, le Pays souhaite installer dans chaque archipel, des unités de transformation. Une unité est sur le point d’être réalisée à Raiatea, pour transformer le ufi, le taro ou encore le uru. Le gouvernement projette par ailleurs d’en installer aux Tuamotu, pour exploiter la bourre et la coque du coco, aux Marquises pour produire des dérivés à base de citron, de pamplemousse et de goyave, et aux Australes pour transformer les carottes et pommes de terre dites hors-calibre.
"Dans ce cadre, la société de collecte Kai Hotu Rau nous permettra de mettre en place un circuit de distribution vers Tahiti, où la transformation des produits, entamée dans les archipels, sera finalisée avant exportation", a aussi précisé Jean-Claude Tang.
Renforcer les liens avec les professionnels ultramarins du secteur
Le conseiller en charge de l’agriculture auprès d’Edouard Fritch a par ailleurs souligné l’intérêt d’être présent au salon pour renforcer les liens entre les professionnels polynésiens du secteur et leurs homologues ultramarins.
"Nous avons officialisé la semaine dernière le protocole d’accord qui réunit les chambres d’agriculture de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna, auxquelles se sont ajoutées celles du Vanuatu et de Fidji. Grâce à cet accord, nous parlons désormais d’une seule voix et avec d’avantage de poids à l’assemblée permanente des chambres d’agriculture, qui peut nous apporter un soutien technique et financier", s’est notamment félicité le conseiller en charge de l’agriculture à la présidence du Pays.
"De manière plus générale, le salon nous permet également d’échanger avec nos collègues ultramarins, avec qui nous partageons les mêmes problématiques, en termes notamment de transformation des produits agricoles. Ils ont des savoir-faire et proposent des produits que nous n’avons pas et inversement. Cela permet de nous enrichir mutuellement", a-t-il développé.