Au cours de cette mission, les représentants du gouvernement ont rencontré: Marie-Luce PENCHARD, Dominique BUSSEREAU (secrétaire d'Etat aux transports), la nouvelle équipe dirigeante de l'AFD ainsi que Anne-Marie IDRAC, secrétaire d'Etat au commerce extérieur (Madame Lagarde ayant été retenue à l'Elysée), et Mme Anne BOLLIET, inspecteur générale des finances, ayant mené l'audit du pays dans le courant 2010.
Lors de son déplacement, le gouvernement a souhaité faire un bilan financier du pays et démontrer la capacité de la Polynésie française à résister à la crise. En effet, malgré les difficultés économiques et sociales rencontrées, la Polynésie française n'est pas tombée dans un conflit social à l'image de ce qu'il s'est passé aux Antilles. Il était important de montrer l'image d'une équipe au travail, pour casser quelque peu, l'image d'instabilité politicienne de la Polynésie à Paris.
Lors de la rencontre avec l'AFD, le président a sollicité l'octroi d'un prêt de 5 Milliards pour boucler le budget d'investissement du pays (11 milliards sont nécessaires dont 6 milliards feront l'objet d'un appel aux marchés obligataires). A défaut de quoi, le pays devra faire appel intégralement au marché obligataire, nécessairement plus coûteux qu'un prêt normal. (à titre d'indication, les taux d'intérêts des marchés obligataires avoisinent les 4% alors que ceux de l'AFP se situent autour des 2.5 - 3%)
Cependant, dans la préparation du budget 2011, le gouvernement se veut réaliste et ne pas afficher un budget d'investissement qui ne pourra pas être financé (par exemple, le budget 2009 avançait un investissement à hauteur de 60 milliards, sachant que la moitié devait être financée par des emprunts, dont au final seulement 15 milliards ont été obtenus). L'AFD attend la tenue du comité de crédit pour prendre sa décision, espérée avant la fin de l'année.
Pour conclure sur ce volet, le président à rappelé que des efforts continueront à être réalisés en matière de restriction des budgets de fonctionnement ( économies au niveau des dépenses du Pays, baisse de la masse salariale) et que ces mesures figuraient dans la lettre de recadrage qu'il avait adressé à ses ministres, mais que le Pays continuera à maintenir ses efforts pour pourvoir aux budgets d'investissement, nécessaires à la relance économique.
Concernant le rapport BOLLIET (en attendant la mise à disposition du rapport final, vous trouverez en pièce jointe, pour rappel, le rapport intermédiaire qui avait été publié le 16 juin dernier), ce dernier recommande encore plus d'économies: non remplacement d'un départ à la retraite sur 2, pas d'augmentation de la pression fiscale mais augmentation du rendement des impôts actuels. Le rapport préconise également la suppression ou le regroupement d'un certain nombre d'établissements publics et sollicite également le retour des taxes parafiscales dans le budget général (chose faite lors du collectif 4-2010).
Parmi les organismes dont le maintien ou la fusion font l'objet d'une étude figurent:
Le Gie Tahiti-tourisme
EPIC Vanille de Tahiti
L'EAD
La SAGEP
TNTV...
On retrouve aussi, parmi les préconisations du rapport Bolliet, la cession par le gouvernement de ses actifs et la mise en vente de son patrimoine. Là encore une étude est en cours.
Sur le volet social du rapport, le gouvernement constate que 90% des recommandations ont déjà été mises en place ou sont en cours de réalisation.
Le président a par ailleurs annoncé que, pour le moment, aucune augmentation des impôts n'était prévue pour le budget 2011. En tout état de cause, cela n'apparaît pas dans sa lettre de cadrage.
Il convient en revanche de recourir dans les meilleurs délais au recouvrement des taxes et impôts qui sont dus par certaines entreprises, parfois en difficulté, qui n'ont pas à ce jour encore été acquittés. le président a tenu à souligner que si certains aménagements peuvent être envisagés, compte tenu des difficultés conjoncturelles actuelles, en aucune manière, les entreprises ne pourront être acquittées de leurs dettes à l'égard du Pays. L'année dernière ces recours avaient permis au Pays de générer 4.5 Milliards de trésorerie.
De son côté, le ministre du tourisme à annoncé que les statistiques du tourisme laissaient entrevoir une stabilisation de la fréquentation touristique par rapport à 2009. Les conclusions de la société ATOUT FRANCE seront connues fin octobre.
Lors de son déplacement, le gouvernement a souhaité faire un bilan financier du pays et démontrer la capacité de la Polynésie française à résister à la crise. En effet, malgré les difficultés économiques et sociales rencontrées, la Polynésie française n'est pas tombée dans un conflit social à l'image de ce qu'il s'est passé aux Antilles. Il était important de montrer l'image d'une équipe au travail, pour casser quelque peu, l'image d'instabilité politicienne de la Polynésie à Paris.
Lors de la rencontre avec l'AFD, le président a sollicité l'octroi d'un prêt de 5 Milliards pour boucler le budget d'investissement du pays (11 milliards sont nécessaires dont 6 milliards feront l'objet d'un appel aux marchés obligataires). A défaut de quoi, le pays devra faire appel intégralement au marché obligataire, nécessairement plus coûteux qu'un prêt normal. (à titre d'indication, les taux d'intérêts des marchés obligataires avoisinent les 4% alors que ceux de l'AFP se situent autour des 2.5 - 3%)
Cependant, dans la préparation du budget 2011, le gouvernement se veut réaliste et ne pas afficher un budget d'investissement qui ne pourra pas être financé (par exemple, le budget 2009 avançait un investissement à hauteur de 60 milliards, sachant que la moitié devait être financée par des emprunts, dont au final seulement 15 milliards ont été obtenus). L'AFD attend la tenue du comité de crédit pour prendre sa décision, espérée avant la fin de l'année.
Pour conclure sur ce volet, le président à rappelé que des efforts continueront à être réalisés en matière de restriction des budgets de fonctionnement ( économies au niveau des dépenses du Pays, baisse de la masse salariale) et que ces mesures figuraient dans la lettre de recadrage qu'il avait adressé à ses ministres, mais que le Pays continuera à maintenir ses efforts pour pourvoir aux budgets d'investissement, nécessaires à la relance économique.
Concernant le rapport BOLLIET (en attendant la mise à disposition du rapport final, vous trouverez en pièce jointe, pour rappel, le rapport intermédiaire qui avait été publié le 16 juin dernier), ce dernier recommande encore plus d'économies: non remplacement d'un départ à la retraite sur 2, pas d'augmentation de la pression fiscale mais augmentation du rendement des impôts actuels. Le rapport préconise également la suppression ou le regroupement d'un certain nombre d'établissements publics et sollicite également le retour des taxes parafiscales dans le budget général (chose faite lors du collectif 4-2010).
Parmi les organismes dont le maintien ou la fusion font l'objet d'une étude figurent:
Le Gie Tahiti-tourisme
EPIC Vanille de Tahiti
L'EAD
La SAGEP
TNTV...
On retrouve aussi, parmi les préconisations du rapport Bolliet, la cession par le gouvernement de ses actifs et la mise en vente de son patrimoine. Là encore une étude est en cours.
Sur le volet social du rapport, le gouvernement constate que 90% des recommandations ont déjà été mises en place ou sont en cours de réalisation.
Le président a par ailleurs annoncé que, pour le moment, aucune augmentation des impôts n'était prévue pour le budget 2011. En tout état de cause, cela n'apparaît pas dans sa lettre de cadrage.
Il convient en revanche de recourir dans les meilleurs délais au recouvrement des taxes et impôts qui sont dus par certaines entreprises, parfois en difficulté, qui n'ont pas à ce jour encore été acquittés. le président a tenu à souligner que si certains aménagements peuvent être envisagés, compte tenu des difficultés conjoncturelles actuelles, en aucune manière, les entreprises ne pourront être acquittées de leurs dettes à l'égard du Pays. L'année dernière ces recours avaient permis au Pays de générer 4.5 Milliards de trésorerie.
De son côté, le ministre du tourisme à annoncé que les statistiques du tourisme laissaient entrevoir une stabilisation de la fréquentation touristique par rapport à 2009. Les conclusions de la société ATOUT FRANCE seront connues fin octobre.