Une convention a été signée vendredi matin, entre le maire de Paea et le directeur général de la société JL Polynésie, attributaire du marché.
PAEA, le 29/09/2017 - Avant la pose des compteurs d'eau, il faudra rénover le réseau du quartier de Orofero. Vendredi dernier, une convention a été signée entre la municipalité de Paea et l'entreprise JL Polynésie qui se chargera de ces travaux. 220 millions sont nécessaires pour ce chantier qui démarrera début 2018.
Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) oblige les communes à fournir de l'eau potable à leurs administrés, mais aussi à poser des compteurs, et c'est ce que s'engage à faire la commune de Paea.
Pour rénover l'ensemble de son réseau, il faudra débourser plus d'1,5 milliard de francs, ce qui n'est pas négligeable. Le conseil municipal a décidé de réaliser ces travaux sur plusieurs phases, et la première étape se fera dans le quartier de Orofero, "puisque cette vallée bénéficie déjà de l'eau potable, et nous allons étudier en conseil municipal le problème de la tarification à venir, il y aura des périodes d'essais", explique le tāvana, Jacquie Graffe.
Vendredi dernier, une convention a donc été signée entre la municipalité et l'entreprise JL Polynésie, attributaire du marché. Un chantier qui représente plus de 220 millions de francs, financés à 85 % par l'État et le Pays, et à 15 % par la commune.
Pour le maire, cette étape est cruciale. Et les habitants ont déjà été avertis : "Lors de nos tournées, nous leur avons informés que nous installerons les compteurs dans leur quartier. Mais nous retournerons à leur rencontre pour leur dire que ce sera fait en début d'année prochaine", poursuit Jacquie Graffe.
"C'est environ 4 kilomètres de rénovation avec les compteurs, le plus long va être l'approvisionnement des matériaux, entre maintenant et le début de l'année. Ensuite, on démarrera les travaux", rajoute Noël Coia, directeur général de JL Polynésie.
JL Polynésie se chargera donc du chantier de rénovation et de la pose de 400 compteurs sur Orofero. Les travaux qui débuteront début 2018, dureront six mois et demi. "Les anciens réseaux étaient souvent posés au fur et à mesure du développement de la commune, avec beaucoup de fuites et aucun contrôle derrière, ce qui n'est plus le cas actuellement. Nous avons un savoir-faire, des nouvelles techniques et de nouveaux produits. On n'aura plus de fuites, plus de pertes mais un réseau de bonne qualité", détaille le directeur général de JL Polynésie.
"Après il faudra sensibiliser la population à ne pas gaspiller l'eau", précise le maire de Paea.
Aucune idée sur la tarification au volume d'eau consommé qui sera, prochainement, définie par le conseil municipal, mais "je pense que les tarifs vont baisser", lâche Jacquie Graffe.
Après le quartier de Orofero, les travaux devraient se diriger dans le quartier de Vaitupa, où plusieurs études sont actuellement en cours. Et il ne faudra pas dormir sur ses lauriers, puisque les communes ont jusqu'en 2024 pour fournir de l'eau potable.
30 MILLIONS D’IMPAYÉS À PAEA
À Paea, les 3 400 abonnés sont facturés au forfait à 16 000 francs par an. Un secteur qui est actuellement géré en régie. "Je ne veux pas que ça soit une société qui gère l'eau dans la commune. Les personnes les plus aptes à le faire ce sont les élus municipaux. Et il n'appartient pas à la société de fixer les tarifs à notre place", explique Jacquie Graffe.
Et comme dans toutes les communes, on retrouve des factures impayées. "Il y a quelques années, nous étions à 300 millions de francs d'impayés. Cette année, nous sommes à 220 millions de francs d'impayés, et nous allons continuer à travailler", précise Jacquie Graffe. Et parmi les mauvais payeurs, on retrouve "le Pays". "Toutes les propriétés et les maisons d'habitation qui ont été achetées par le gouvernement il y a quelques années, eh bien, nous ne percevons plus de taxes, que ce soit pour l'eau ou les déchets. Et nous avons aussi une association qui s'occupe de placer les familles en difficulté et qui met des logements de Paea à la disposition de certaines familles qui ne payent pas les taxes", poursuit le tāvana.
Des mesures de recouvrement sont en cours en collaboration avec la Tivaa.
Les impayés se chiffreraient à 30 millions de francs.
Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) oblige les communes à fournir de l'eau potable à leurs administrés, mais aussi à poser des compteurs, et c'est ce que s'engage à faire la commune de Paea.
Pour rénover l'ensemble de son réseau, il faudra débourser plus d'1,5 milliard de francs, ce qui n'est pas négligeable. Le conseil municipal a décidé de réaliser ces travaux sur plusieurs phases, et la première étape se fera dans le quartier de Orofero, "puisque cette vallée bénéficie déjà de l'eau potable, et nous allons étudier en conseil municipal le problème de la tarification à venir, il y aura des périodes d'essais", explique le tāvana, Jacquie Graffe.
Vendredi dernier, une convention a donc été signée entre la municipalité et l'entreprise JL Polynésie, attributaire du marché. Un chantier qui représente plus de 220 millions de francs, financés à 85 % par l'État et le Pays, et à 15 % par la commune.
Pour le maire, cette étape est cruciale. Et les habitants ont déjà été avertis : "Lors de nos tournées, nous leur avons informés que nous installerons les compteurs dans leur quartier. Mais nous retournerons à leur rencontre pour leur dire que ce sera fait en début d'année prochaine", poursuit Jacquie Graffe.
"C'est environ 4 kilomètres de rénovation avec les compteurs, le plus long va être l'approvisionnement des matériaux, entre maintenant et le début de l'année. Ensuite, on démarrera les travaux", rajoute Noël Coia, directeur général de JL Polynésie.
JL Polynésie se chargera donc du chantier de rénovation et de la pose de 400 compteurs sur Orofero. Les travaux qui débuteront début 2018, dureront six mois et demi. "Les anciens réseaux étaient souvent posés au fur et à mesure du développement de la commune, avec beaucoup de fuites et aucun contrôle derrière, ce qui n'est plus le cas actuellement. Nous avons un savoir-faire, des nouvelles techniques et de nouveaux produits. On n'aura plus de fuites, plus de pertes mais un réseau de bonne qualité", détaille le directeur général de JL Polynésie.
"Après il faudra sensibiliser la population à ne pas gaspiller l'eau", précise le maire de Paea.
Aucune idée sur la tarification au volume d'eau consommé qui sera, prochainement, définie par le conseil municipal, mais "je pense que les tarifs vont baisser", lâche Jacquie Graffe.
Après le quartier de Orofero, les travaux devraient se diriger dans le quartier de Vaitupa, où plusieurs études sont actuellement en cours. Et il ne faudra pas dormir sur ses lauriers, puisque les communes ont jusqu'en 2024 pour fournir de l'eau potable.
30 MILLIONS D’IMPAYÉS À PAEA
À Paea, les 3 400 abonnés sont facturés au forfait à 16 000 francs par an. Un secteur qui est actuellement géré en régie. "Je ne veux pas que ça soit une société qui gère l'eau dans la commune. Les personnes les plus aptes à le faire ce sont les élus municipaux. Et il n'appartient pas à la société de fixer les tarifs à notre place", explique Jacquie Graffe.
Et comme dans toutes les communes, on retrouve des factures impayées. "Il y a quelques années, nous étions à 300 millions de francs d'impayés. Cette année, nous sommes à 220 millions de francs d'impayés, et nous allons continuer à travailler", précise Jacquie Graffe. Et parmi les mauvais payeurs, on retrouve "le Pays". "Toutes les propriétés et les maisons d'habitation qui ont été achetées par le gouvernement il y a quelques années, eh bien, nous ne percevons plus de taxes, que ce soit pour l'eau ou les déchets. Et nous avons aussi une association qui s'occupe de placer les familles en difficulté et qui met des logements de Paea à la disposition de certaines familles qui ne payent pas les taxes", poursuit le tāvana.
Des mesures de recouvrement sont en cours en collaboration avec la Tivaa.
Les impayés se chiffreraient à 30 millions de francs.