Bruxelles, Belgique | AFP | vendredi 07/11/2014 - L'image d'une petite Peugeot 106 orange, renversée et incendiée jeudi par des casseurs lors d'une manifestation anti-austérité à Bruxelles, avait fait le tour des médias belges. Vendredi, son propriétaire, un électricien, a eu la surprise de la voir "remboursée" grâce à la solidarité des internautes.
Emu par la mésaventure vécue par Abdeslam Gharrafi, Bruno Dillen, un jeune spécialiste en e-marketing originaire d'Anvers, a lancé vendredi en fin de matinée un appel aux dons sur le site de financement participatif gofundme.com.
"Gharrafi est électricien et a besoin de sa voiture pour aller travailler. Faisons en sorte de rassembler assez d'argent pour qu'Abdeslam et sa famille puissent continuer à apporter leur contribution à la société. On ne peut pas accepter qu'une minorité détruise des vies et pousse cette polarisation à l'extrême", expliquait M. Dillen, proposant de réunir la somme de 2.000 euros.
En sept heures, son appel a été entendu par près de 1.000 contributeurs, qui ont rassemblé plus de 14.500 euros sur la plateforme de "crowdfunding".
"Merci à tous pour vos donations! Nous avons dépassé l'objectif initial et nous allons pouvoir aider d'autres personnes", a réagi Bruno Dillen.
Selon les autorités belges, quelques centaines de casseurs ont incendié onze véhicules et en ont endommagé une soixantaine d'autres en marge de la manifestation, qui avait rassemblé plus de 100.000 personnes dans les rues de la capitale.
Le plus surpris n'est autre qu'Abdeslam lui-même. "Je ne savais pas du tout, non. D'ailleurs, très franchement, je n'arrive toujours pas à y croire", a-t-il déclaré, cité par le quotidien La Dernière Heure.
Les incidents qui ont entaché la manifestation ont été attribués par le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur, à des "dockers du port d'Anvers", à des "hooligans" et à "des gens d'extrême droite" dont l'objectif était de "casser Bruxelles". Ils ont été condamnés par les responsables syndicaux qui avaient organisé la manifestation.
Emu par la mésaventure vécue par Abdeslam Gharrafi, Bruno Dillen, un jeune spécialiste en e-marketing originaire d'Anvers, a lancé vendredi en fin de matinée un appel aux dons sur le site de financement participatif gofundme.com.
"Gharrafi est électricien et a besoin de sa voiture pour aller travailler. Faisons en sorte de rassembler assez d'argent pour qu'Abdeslam et sa famille puissent continuer à apporter leur contribution à la société. On ne peut pas accepter qu'une minorité détruise des vies et pousse cette polarisation à l'extrême", expliquait M. Dillen, proposant de réunir la somme de 2.000 euros.
En sept heures, son appel a été entendu par près de 1.000 contributeurs, qui ont rassemblé plus de 14.500 euros sur la plateforme de "crowdfunding".
"Merci à tous pour vos donations! Nous avons dépassé l'objectif initial et nous allons pouvoir aider d'autres personnes", a réagi Bruno Dillen.
Selon les autorités belges, quelques centaines de casseurs ont incendié onze véhicules et en ont endommagé une soixantaine d'autres en marge de la manifestation, qui avait rassemblé plus de 100.000 personnes dans les rues de la capitale.
Le plus surpris n'est autre qu'Abdeslam lui-même. "Je ne savais pas du tout, non. D'ailleurs, très franchement, je n'arrive toujours pas à y croire", a-t-il déclaré, cité par le quotidien La Dernière Heure.
Les incidents qui ont entaché la manifestation ont été attribués par le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur, à des "dockers du port d'Anvers", à des "hooligans" et à "des gens d'extrême droite" dont l'objectif était de "casser Bruxelles". Ils ont été condamnés par les responsables syndicaux qui avaient organisé la manifestation.