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Bébé pleure, papa frappe maman : 4 mois ferme


PAPEETE, le 22 septembre 2017 - Le tane violent avait perdu ses nerfs et ce n'était pas la première fois. Il a été condamné à 4 mois de prison ferme ce vendredi au tribunal.

"C'est la deuxième fois que je la frappe, mais je ne suis pas violent". Les explications sont maladroites, mais le couple est toujours ensemble et semble avoir pris conscience que leur relation devait évoluer. Ils se sont engagés dans une thérapie avec un psychologue et l'homme paraît décidé à changer. Un effort salué par le tribunal correctionnel, ce vendredi, mais qui n'a pas empêché son président de condamner le tane violent à 4 mois de prison ferme.

Le 16 mai 2017 dans la soirée, le père de famille de 28 ans était entré dans une rage folle car son bébé d'1 an ne cessait de pleurer. Il reprochait à sa femme de ne rien faire pour l'en empêcher. S'en était suivi une tentative d'étranglement, des coups au visage. Il avait aussi tiré la malheureuse par les cheveux. La scène s'était déroulée sous les yeux d'un autre enfant âgé de seulement 4 ans.

"Vous savez, c'est normal un bébé de 1 an qui pleure, c'est même sa façon de s'exprimer, c'est le lot de tous les parents !", a sermonné le président du tribunal. Le tane était en état de récidive légale pour s'être déjà montré violent avec sa compagne en avril 2014. Cette fois, c'est parce qu'elle était rentrée tard qu'il l'avait frappée.

L'entraînement de beach soccer finit en pugilat

La victime avait eu la mâchoire fracassée à coups de poing. Un jeune homme de 25 ans a écopé de 6 mois de prison avec sursis, ce vendredi, reconnu coupable d'avoir brisé la mâchoire de sa victime à coups de poing en marge d'un entraînement de beach soccer, en mai 2016 au stade Bambridge. Le prévenu n'aurait pas supporté une remarque déplacée sur son mauvais niveau pendant un exercice.

Il aurait ensuite fauché le malheureux pour l'envoyer au sol avant de le frapper à cinq reprises au visage. Evacuée vers l'hôpital, en sang, la victime s'était vue délivrer une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours. Une version contestée à la barre par le jeune homme qui affirme au contraire s'être défendu face un individu qui se montrait menaçant, provoquant et insultant et qui l'avait suivi hors du terrain. Radio médicale à l'appui, le tribunal lui a rappelé la gravité des blessures et leurs conséquences : mandibule fracturée, prothèse et pose de vis dans la mâchoire.

La CPS réclame le remboursement des frais d'hospitalisation, estimés à plus d'1,1 million de francs. Ce point sera jugé ultérieurement.

Rédigé par Raphaël Pierre le Vendredi 22 Septembre 2017 à 17:10 | Lu 3969 fois