Battre la campagne pour l’environnement


En septembre dernier, la team brouette avait déjà effectué un tour de l’île pour sensibiliser la population à la marche pour le climat.
Tahiti, le 10 février 2020 - Quatre jeunes militants écologistes entameront un tour de l'île de Tahiti et de Moorea ce samedi. L'occasion pour eux de venir à la rencontre des populations des communes, mais aussi des candidats aux élections municipales pour éveiller leur conscience des enjeux climatiques du fenua.

La team brouette se prépare pour parcourir les routes de Tahiti et de Moorea du 15 au 22 février prochains. L'objectif de ce troisième tour de l'île, le Fa'ati Ananahi, est de venir à la rencontre des populations des différentes communes, mais aussi des candidats aux élections municipales qui auront lieu en mars prochain.

Les quatre compères emporteront avec eux des propositions qu'ils soumettront à leurs interlocuteurs. Ils souhaitent porter des mesures sur des problématiques environnementales à l'échelle locale, mais aussi mondiale. Jason Man Sang, membre de l’équipe, explique qu'ils souhaitent “agir au plus vite pour pouvoir offrir un fenua viable aux générations futures”. Pour sensibiliser le grand public et les politiques, l’équipe organisera des débats dans les différents points d'arrêt. “Nous souhaitons organiser une rencontre par commune”, a expliqué Jason Man Sang. Aussi, les problématiques de préparation au changement climatique, d'autonomie alimentaire et énergétique, de réappropriation de l'abondance des îles par la population et de développement de la culture de la coopération seront abordées, et adaptées à chaque commune.

Pour ce Fa'ati Ananahi qui durera une semaine, l’équipe se rendra à Moorea. “On nous a beaucoup sollicités pour aller sur l'île sœur. Ce tour de l'île est plus long que les précédents car nous avons voulu prendre le temps de dialoguer avec nos concitoyens.” En ce qui concerne le partage de leur position sur l’environnement, Jason Man Sang précise : "Nous voulons que les candidats prennent conscience du changement climatique. Nous avons remarqué des lacunes dans les discours locaux, mais aussi à plus grande échelle. Aujourd'hui, nous ne parlons plus de l'écologie pour parler d'un mode de vie intéressant. Il est question de survie.”
 

Rédigé par Ariitaimai Amary le Lundi 10 Février 2020 à 16:20 | Lu 1046 fois