Les 12 candidats avec Georgy Adams
Georgy Adams est un bel exemple de persévérance dans le milieu sportif polynésien. Il a évolué dans les plus grands clubs de basket de métropole avant de poursuivre avec une carrière d’entraineur. Il est ensuite revenu au fenua avec pour objectif d’œuvrer pour le développement du basket polynésien. Il a su convaincre différents organismes pour que cette formation rémunérée puisse voir le jour, en bénéficiant d’une « carte blanche » de la part de la fédération tahitienne de basket.
12 candidats originaires de Tahiti, Raiatea ou encore des Marquises ont été sélectionnés, ils suivront six mois de formation et auront ensuite six autres mois pour « se vendre », tout en étant rémunérés grâce au dispositif CAE mis en place avec le SEFI. Cette formation a été préparée pendant deux ans avec le concours de la fédération française de basketball, le Ministère des sports et de l’éducation, la Mission d’aide et d’assistance technique (MAAT), le service de la jeunesse et des sports, le ministère du travail et la fédération tahitienne de basketball.
Diverses personnalités étaient présentes, la Ministre des sports Nicole Sanquer-Fareata, Mae Lhopital la directrice de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) Faana Taputu le président de la fédération tahitienne de basket, Olivier Drentel pour la MAAT, Tania Tehei chef de subdivision du SEFI ou encore Robert Tanseau PDG de Nike Shop Tahiti, partenaire de cette formation. Cette formation, qui a été financée à 100% par le Pays, a été le fruit de la collaboration entre diverses entités du Pays et de l’Etat.
Georgy Adams, malgré son retour en Polynésie, continue d’entretenir des relations étroites avec la fédération française de basketball et son président Jean Pierre Siutat. Il continue d’ailleurs à se former en métropole à travers une formation continue d’un an et demi de « executive master en chef de projet sport. Son initiative de mise en place de formation professionnelle rémunérée pourrait donner des idées à d’autres fédérations.
12 candidats originaires de Tahiti, Raiatea ou encore des Marquises ont été sélectionnés, ils suivront six mois de formation et auront ensuite six autres mois pour « se vendre », tout en étant rémunérés grâce au dispositif CAE mis en place avec le SEFI. Cette formation a été préparée pendant deux ans avec le concours de la fédération française de basketball, le Ministère des sports et de l’éducation, la Mission d’aide et d’assistance technique (MAAT), le service de la jeunesse et des sports, le ministère du travail et la fédération tahitienne de basketball.
Diverses personnalités étaient présentes, la Ministre des sports Nicole Sanquer-Fareata, Mae Lhopital la directrice de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) Faana Taputu le président de la fédération tahitienne de basket, Olivier Drentel pour la MAAT, Tania Tehei chef de subdivision du SEFI ou encore Robert Tanseau PDG de Nike Shop Tahiti, partenaire de cette formation. Cette formation, qui a été financée à 100% par le Pays, a été le fruit de la collaboration entre diverses entités du Pays et de l’Etat.
Georgy Adams, malgré son retour en Polynésie, continue d’entretenir des relations étroites avec la fédération française de basketball et son président Jean Pierre Siutat. Il continue d’ailleurs à se former en métropole à travers une formation continue d’un an et demi de « executive master en chef de projet sport. Son initiative de mise en place de formation professionnelle rémunérée pourrait donner des idées à d’autres fédérations.
Georgy Adams
Georgy Adams, directeur technique :
C’est une fierté d’avoir pu mettre en place ce projet pilote ?
« C’est un soulagement puisque c’est un projet de longue haleine. Il a fallu aller voir la MAAT, l’Etat, le Pays…C’était une volonté de notre fédération de mettre en place des formations dans le domaine de l’éducation. On ne va pas former des entraineurs mais des éducateurs sportifs de qualité, cela sous entend des interventions dans le domaine scolaire, dans les quartiers, dans les clubs, ils auront toute une panoplie de compétences à mettre en exergue lors des années à venir. »
Rémunérer une formation cela apporte un vrai plus ?
« Complètement. Aujourd’hui les instances du Pays prennent conscience que nous avons des forces vives et que le sport est un possible vecteur de réussite sociale. Cela rentre en compte dans les mœurs. Nos politiques commencent à se rendre compte de cette dynamique dans le domaine sportif. D’autres fédérations vont faire exactement la même chose. Il s’agit d’un brevet polynésien professionnel qui leur permettra d’entrer dans le marché du travail. »
C’est une fierté d’avoir pu mettre en place ce projet pilote ?
« C’est un soulagement puisque c’est un projet de longue haleine. Il a fallu aller voir la MAAT, l’Etat, le Pays…C’était une volonté de notre fédération de mettre en place des formations dans le domaine de l’éducation. On ne va pas former des entraineurs mais des éducateurs sportifs de qualité, cela sous entend des interventions dans le domaine scolaire, dans les quartiers, dans les clubs, ils auront toute une panoplie de compétences à mettre en exergue lors des années à venir. »
Rémunérer une formation cela apporte un vrai plus ?
« Complètement. Aujourd’hui les instances du Pays prennent conscience que nous avons des forces vives et que le sport est un possible vecteur de réussite sociale. Cela rentre en compte dans les mœurs. Nos politiques commencent à se rendre compte de cette dynamique dans le domaine sportif. D’autres fédérations vont faire exactement la même chose. Il s’agit d’un brevet polynésien professionnel qui leur permettra d’entrer dans le marché du travail. »
Toriki Kavera, 22 ans
Toriki Kavera originaire de Faa’a, 22 ans :
Satisfait d’avoir été sélectionné ?
« Oui, et surtout reconnaissant car c’est la première fois que nous avons cela. Content de recevoir cette formation par des personnes diplômées, compétentes. J’ai encadré des jeunes déjà, cela m’avait procuré beaucoup d’émotions, de l’adrénaline, de l’amour, de la paix, du bien être…Il y a la santé du corps et celle de l’esprit. Il y a aussi le fait de partager, de créer du relationnel. Le fait aussi de grandir et de progresser ensemble. »
Le fait d’être rémunéré cela change tout ?
« Oui, quand même. C’est une aide qui est sacrée, sur laquelle tu peux t’appuyer. C’est important pour nous. Cela me responsabilise, cela me donne un peu d’autonomie et cela me change que d’être aidé par mes parents. »
C’est une chance d’avoir Georgy Adams en Polynésie ?
« Georgy on le respecte beaucoup, c’est le plus diplômé des basketteurs du fenua. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé pour mettre en place cette formation, de la Ministre à la plus petite personne qui a fait le moindre geste. » Propos recueillis par SB
Satisfait d’avoir été sélectionné ?
« Oui, et surtout reconnaissant car c’est la première fois que nous avons cela. Content de recevoir cette formation par des personnes diplômées, compétentes. J’ai encadré des jeunes déjà, cela m’avait procuré beaucoup d’émotions, de l’adrénaline, de l’amour, de la paix, du bien être…Il y a la santé du corps et celle de l’esprit. Il y a aussi le fait de partager, de créer du relationnel. Le fait aussi de grandir et de progresser ensemble. »
Le fait d’être rémunéré cela change tout ?
« Oui, quand même. C’est une aide qui est sacrée, sur laquelle tu peux t’appuyer. C’est important pour nous. Cela me responsabilise, cela me donne un peu d’autonomie et cela me change que d’être aidé par mes parents. »
C’est une chance d’avoir Georgy Adams en Polynésie ?
« Georgy on le respecte beaucoup, c’est le plus diplômé des basketteurs du fenua. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé pour mettre en place cette formation, de la Ministre à la plus petite personne qui a fait le moindre geste. » Propos recueillis par SB
Différents organismes ont été impliqués dans ce projet