C’est à Fautaua fraichement rénovée que le duel annoncé entre l’équipe de Aorai et celle de Creusot-Chalons a eu lieu comme prévu. L’équipe est venue de métropole spécialement pour jouer ce match de 32ème de finale de la coupe de France.
Aorai a démarré le match avec 15 points d’avance : Creusot évolue en nationale 1, Aorai est deux catégories en dessous. L’équipe féminine d’Aorai n’a pas démérité, bien au contraire. Le match a été serré. Creusot a rattrapé son retard très progressivement et Aorai n’a rien ‘lâché’. Même lorsque Creusot a pris finalement l’avantage, Aorai a su continuer à se battre et à reprendre l’avantage plusieurs fois.
Le score était de 51-50 pour Aorai à la fin du 2ème quart temps, le public y a cru pendant les ¾ du match. Finalement, lors du 4ème et dernier quart temps, Maea Lextreyt, capitaine de l’équipe d’Aorai, tente un tir à 3 points qui échoue de peu. Deux autres paniers ne veulent pas rentrer…Creusot réussit à faire le ‘break’ pour s’imposer de 15 points.
La rencontre a tenu toutes ses promesses. On a pu se rendre compte de l’apport indéniable au niveau coaching de Georgy Adams rentré de France après une longue carrière de joueur-entraineur. L’équipe féminine d’Aorai a joué pour gagner, Creusot a montré d’excellentes qualités de jeu à tous les niveaux.
Aorai a démarré le match avec 15 points d’avance : Creusot évolue en nationale 1, Aorai est deux catégories en dessous. L’équipe féminine d’Aorai n’a pas démérité, bien au contraire. Le match a été serré. Creusot a rattrapé son retard très progressivement et Aorai n’a rien ‘lâché’. Même lorsque Creusot a pris finalement l’avantage, Aorai a su continuer à se battre et à reprendre l’avantage plusieurs fois.
Le score était de 51-50 pour Aorai à la fin du 2ème quart temps, le public y a cru pendant les ¾ du match. Finalement, lors du 4ème et dernier quart temps, Maea Lextreyt, capitaine de l’équipe d’Aorai, tente un tir à 3 points qui échoue de peu. Deux autres paniers ne veulent pas rentrer…Creusot réussit à faire le ‘break’ pour s’imposer de 15 points.
La rencontre a tenu toutes ses promesses. On a pu se rendre compte de l’apport indéniable au niveau coaching de Georgy Adams rentré de France après une longue carrière de joueur-entraineur. L’équipe féminine d’Aorai a joué pour gagner, Creusot a montré d’excellentes qualités de jeu à tous les niveaux.
Georgy Adams après le match :
Ton analyse de ce match ?
« Les Tahitiennes ne déméritent pas, je suis fier d’elles. Face à nous, nous avions une équipe avec une grosse densité physique, elles ont l’habitude de jouer tous les samedis. Elles ont la taille et surtout elles ont su varier le jeu intérieur et le jeu extérieur, elles ont mis ‘dedans’ en plus, elles ont un gros pourcentage d’adresse parce qu’elles ont joué intelligemment, elles ont su faire circuler le ballon, mettre de la vitesse, cela a beaucoup conditionné leur attaque. Je ne sais pas à combien de rebonds offensifs elles sont ce soir, quand on voit la taille de nos filles, cela n’a pas été évident mais elles n’ont pas démérité car elles ont tout donné, je suis vraiment fier d’elles. »
Elles ont fait jeu égal pendant longtemps ?
« Un match cela se joue sur 4 quarts temps, les filles manquent de rythme, manquent de compétitions. Après on a des filles qui savent jouer au basket, qui ‘respirent’ le basket. C’est le début du haut niveau, la nationale 1, c’est 2 étages sous les professionnels, elles s’entraînent 2 fois par jour. J’espère dans les années à venir que l’on aura des structures pour pouvoir le faire. Les jeunes ont vu ce qu’était un rythme de haut niveau, à nous d’encadrer tous ces jeunes pour les faire progresser pour l’avenir. »
Certaines ont vraiment ‘la gnaque’ ?
« Toutes les filles étaient là pour donner le maximum et essayer de gagner le match, la ‘gnaque’ elles l’ont eue pendant 40 minutes, on ne peut rien leur reprocher, elles ont tout donné. »
Ton analyse de ce match ?
« Les Tahitiennes ne déméritent pas, je suis fier d’elles. Face à nous, nous avions une équipe avec une grosse densité physique, elles ont l’habitude de jouer tous les samedis. Elles ont la taille et surtout elles ont su varier le jeu intérieur et le jeu extérieur, elles ont mis ‘dedans’ en plus, elles ont un gros pourcentage d’adresse parce qu’elles ont joué intelligemment, elles ont su faire circuler le ballon, mettre de la vitesse, cela a beaucoup conditionné leur attaque. Je ne sais pas à combien de rebonds offensifs elles sont ce soir, quand on voit la taille de nos filles, cela n’a pas été évident mais elles n’ont pas démérité car elles ont tout donné, je suis vraiment fier d’elles. »
Elles ont fait jeu égal pendant longtemps ?
« Un match cela se joue sur 4 quarts temps, les filles manquent de rythme, manquent de compétitions. Après on a des filles qui savent jouer au basket, qui ‘respirent’ le basket. C’est le début du haut niveau, la nationale 1, c’est 2 étages sous les professionnels, elles s’entraînent 2 fois par jour. J’espère dans les années à venir que l’on aura des structures pour pouvoir le faire. Les jeunes ont vu ce qu’était un rythme de haut niveau, à nous d’encadrer tous ces jeunes pour les faire progresser pour l’avenir. »
Certaines ont vraiment ‘la gnaque’ ?
« Toutes les filles étaient là pour donner le maximum et essayer de gagner le match, la ‘gnaque’ elles l’ont eue pendant 40 minutes, on ne peut rien leur reprocher, elles ont tout donné. »
Maea Lextreyt, capitaine de l’équipe d’Aorai :
Une analyse de la rencontre ?
« On est contentes du match que l’on a fait, on savait que cela allait être très dur et effectivement cela l’a été. On s’est bien battues mais en face elles étaient trop adroites. Dès qu’elles avaient 1 mètre elles ‘plantaient’ et c’était dedans, pour nous c’était trop difficile de défendre sur ‘ça’. On a fait ce que l’on a pu, je pense que l’on s’est bien battues. »
Vous avez ‘tenu’ pourtant longtemps ?
« On a craqué physiquement au 4ème quart temps, du coup on a raté des paniers qu’on aurait jamais du rater, cela s’est joué à peu, c’est dommage…Si on avait mis ces paniers cela aurait été vraiment serré mais physiquement c’était dur, elles savent gérer les fins de matchs, pour nous, le manque de championnat cela s’est senti sur la fin. »
C’est une satisfaction malgré tout ?
« Oui, on est contentes, un peu déçues pour le 4ème quart temps mais globalement on est contentes. Elles ont mis 100 points, nous c’est rare que l’on en mette 85. Là, cela jouait très vite, on a pas réussi à tenir le rythme jusqu’à la fin. »
Une analyse de la rencontre ?
« On est contentes du match que l’on a fait, on savait que cela allait être très dur et effectivement cela l’a été. On s’est bien battues mais en face elles étaient trop adroites. Dès qu’elles avaient 1 mètre elles ‘plantaient’ et c’était dedans, pour nous c’était trop difficile de défendre sur ‘ça’. On a fait ce que l’on a pu, je pense que l’on s’est bien battues. »
Vous avez ‘tenu’ pourtant longtemps ?
« On a craqué physiquement au 4ème quart temps, du coup on a raté des paniers qu’on aurait jamais du rater, cela s’est joué à peu, c’est dommage…Si on avait mis ces paniers cela aurait été vraiment serré mais physiquement c’était dur, elles savent gérer les fins de matchs, pour nous, le manque de championnat cela s’est senti sur la fin. »
C’est une satisfaction malgré tout ?
« Oui, on est contentes, un peu déçues pour le 4ème quart temps mais globalement on est contentes. Elles ont mis 100 points, nous c’est rare que l’on en mette 85. Là, cela jouait très vite, on a pas réussi à tenir le rythme jusqu’à la fin. »
Le team Creusot avec un membre du public
Elodie Nchouwat, la n°8 qui a tant marqué :
« C’était difficile, les filles en face étaient très ‘teigneuses’, sur les rebonds, on avait beau être plus grandes, on a eu du mal à les ‘attraper’. Elles ont été adroites à 3 points, cela n’a pas été facile pour nous, avec en plus la chaleur, le changement de climat n’a pas aidé non plus. »
Vous avez douté ?
« Oui, jusqu’au 4ème, jusqu’à ce que l’on prenne l’écart. On avait beau passer devant, elles nous devançaient à nouveau, cela n’a pas été évident. »
Quelles solutions vous ont permis de gagner ?
« Faire des ‘boites’ sur les ‘shooteuses, la 12, la 11 e la 7 je crois et essayer de bloquer l’intérieur de la raquette pour leur empêcher de mettre des paniers par l’intérieur aussi. »
Contentes du séjour ?
« Oui, un peu court mais top, Tahiti est vraiment une belle île, c’est chouette ! » SB
« C’était difficile, les filles en face étaient très ‘teigneuses’, sur les rebonds, on avait beau être plus grandes, on a eu du mal à les ‘attraper’. Elles ont été adroites à 3 points, cela n’a pas été facile pour nous, avec en plus la chaleur, le changement de climat n’a pas aidé non plus. »
Vous avez douté ?
« Oui, jusqu’au 4ème, jusqu’à ce que l’on prenne l’écart. On avait beau passer devant, elles nous devançaient à nouveau, cela n’a pas été évident. »
Quelles solutions vous ont permis de gagner ?
« Faire des ‘boites’ sur les ‘shooteuses, la 12, la 11 e la 7 je crois et essayer de bloquer l’intérieur de la raquette pour leur empêcher de mettre des paniers par l’intérieur aussi. »
Contentes du séjour ?
« Oui, un peu court mais top, Tahiti est vraiment une belle île, c’est chouette ! » SB
Michel Lextreyt, Mr René Temeharo Ministre des sports et Georgy Adams
Maea Lextreyt et M. Richmond responsable de la section basket au collège d'Arue
