NAIROBI, 27 juin 2014 - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé vendredi à "changer la relation de l'humanité à notre planète" et averti que l'actuelle consommation des ressources n'était plus supportable, en clôturant la première Assemblée des Nations unies sur l'environnement (UNEA).
"L'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et le sol sur lequel pousse notre nourriture font partie d'un écosystème fragile qui est soumis à la pression croissante des activités humaines", a-t-il lancé à l'issue de cinq jours de travaux ayant réuni quelque 1.200 délégués et experts à Nairobi.
"Alors que notre population augmente, nous devons reconnaître que la consommation des ressources de notre planète n'est pas soutenable", a-t-il poursuivi.
La cérémonie de clôture a commencé avec près de quatre heures de retard et les résolutions issues de cette semaine de travaux étaient en cours de finalisation en début de soirée.
"La main de l'homme est partout - de la déforestation tropicale aux ressources halieutiques en baisse, des pénuries d'eau croissantes à la pollution de plus en plus importante des cieux, des mers, de la terre et de l'eau dans de nombreux endroits du monde, du rapide déclin de la biodiversité à la menace croissante du changement climatique", a souligné M. Ban.
"Nous devons agir de façon décisive pour changer la relation de l'humanité à notre planète", a-t-il martelé. "Le message est clair: protéger l'écosystème indispensable à la vie humaine fait partie intégrante du développement durable. Et c'est un devoir pour tous".
Le secrétaire général de l'ONU a estimé que la nouvelle UNEA était désormais "la voix forte" dont avait besoin la "prochaine phase du développement humain" à l'horizon 2015, date à laquelle les Objectifs pour le développement durable (ODD) succéderont aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) définis en 2000.
"Pour la première fois, l'ensemble des 193 membres des Nations unies, plus les partenaires importants, sont représentés dans un seul organe avec le but commun d'exprimer la dimension environnementale du développement durable", a-t-il déclaré.
Créée par une résolution des Nations unies adoptée en mars 2013, l'UNEA - nouvel organe directeur du Programme de l'ONU pour l'Environnement (PNUE) - est "l'organe onusien de plus haut niveau jamais réuni sur l'environnement".
Elle se veut, selon l'ONU, "une plate-forme mondiale pour l'élaboration de politiques environnementales au plus haut niveau". Elle se réunira tous les deux ans et pourra recommander des projets de résolutions à l'Assemblée générale des Nations unies.
"L'UNEA a le mandat et la capacité de placer l'environnement aux côtés de la paix et la sécurité, la réduction de la pauvreté, la santé, le commerce et la croissance économique durable parmi les sujets d'importance cruciale pour tous les gouvernements", a estimé vendredi M. Ban.
En clôturant les travaux, le président kényan Uhuru Kenyatta, dont le pays abrite le siège du PNUE depuis sa création en 1972, a salué la "détermination de l'UNEA sur le commerce illégal des espèces sauvages", l'un des sujets abordés durant la semaine.
Le Kenya est confronté, comme d'autres pays d'Afrique, à l'explosion du braconnage des éléphants et des rhinocéros depuis la fin des années 2000, alimentée par la hausse de la demande en Asie.
La réunion de l'ONU à Nairobi avait été maintenue malgré des menaces constantes d'attentats des islamistes somaliens shebab contre le Kenya, qui intervient depuis octobre 2011 en Somalie.
"L'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et le sol sur lequel pousse notre nourriture font partie d'un écosystème fragile qui est soumis à la pression croissante des activités humaines", a-t-il lancé à l'issue de cinq jours de travaux ayant réuni quelque 1.200 délégués et experts à Nairobi.
"Alors que notre population augmente, nous devons reconnaître que la consommation des ressources de notre planète n'est pas soutenable", a-t-il poursuivi.
La cérémonie de clôture a commencé avec près de quatre heures de retard et les résolutions issues de cette semaine de travaux étaient en cours de finalisation en début de soirée.
"La main de l'homme est partout - de la déforestation tropicale aux ressources halieutiques en baisse, des pénuries d'eau croissantes à la pollution de plus en plus importante des cieux, des mers, de la terre et de l'eau dans de nombreux endroits du monde, du rapide déclin de la biodiversité à la menace croissante du changement climatique", a souligné M. Ban.
"Nous devons agir de façon décisive pour changer la relation de l'humanité à notre planète", a-t-il martelé. "Le message est clair: protéger l'écosystème indispensable à la vie humaine fait partie intégrante du développement durable. Et c'est un devoir pour tous".
Le secrétaire général de l'ONU a estimé que la nouvelle UNEA était désormais "la voix forte" dont avait besoin la "prochaine phase du développement humain" à l'horizon 2015, date à laquelle les Objectifs pour le développement durable (ODD) succéderont aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) définis en 2000.
"Pour la première fois, l'ensemble des 193 membres des Nations unies, plus les partenaires importants, sont représentés dans un seul organe avec le but commun d'exprimer la dimension environnementale du développement durable", a-t-il déclaré.
Créée par une résolution des Nations unies adoptée en mars 2013, l'UNEA - nouvel organe directeur du Programme de l'ONU pour l'Environnement (PNUE) - est "l'organe onusien de plus haut niveau jamais réuni sur l'environnement".
Elle se veut, selon l'ONU, "une plate-forme mondiale pour l'élaboration de politiques environnementales au plus haut niveau". Elle se réunira tous les deux ans et pourra recommander des projets de résolutions à l'Assemblée générale des Nations unies.
"L'UNEA a le mandat et la capacité de placer l'environnement aux côtés de la paix et la sécurité, la réduction de la pauvreté, la santé, le commerce et la croissance économique durable parmi les sujets d'importance cruciale pour tous les gouvernements", a estimé vendredi M. Ban.
En clôturant les travaux, le président kényan Uhuru Kenyatta, dont le pays abrite le siège du PNUE depuis sa création en 1972, a salué la "détermination de l'UNEA sur le commerce illégal des espèces sauvages", l'un des sujets abordés durant la semaine.
Le Kenya est confronté, comme d'autres pays d'Afrique, à l'explosion du braconnage des éléphants et des rhinocéros depuis la fin des années 2000, alimentée par la hausse de la demande en Asie.
La réunion de l'ONU à Nairobi avait été maintenue malgré des menaces constantes d'attentats des islamistes somaliens shebab contre le Kenya, qui intervient depuis octobre 2011 en Somalie.