SAINT-HELIER, 12 juillet 2011 (AFP) - Sea Shepherd, la plus virulente des ONG opposées à la chasse aux baleines, retournera dans l'océan Austral harceler les navires japonais l'hiver prochain si le Japon décide d'y retourner pour capturer des cétacés, a affirmé mardi son fondateur, Paul Watson.
"Nous essayons de comprendre quelles sont les intentions des Japonais", a expliqué à l'AFP le militant canadien, à bord de son catamaran le Brigitte-Bardot, amarré à Saint-Helier (Jersey) à l'occasion de la 63e session annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI).
"S'ils retournent dans l'océan Austral, alors nous retournerons dans l'océan Austral", promet-il au sujet des Japonais.
Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis, a pris l'habitude de pourchasser les navires baleiniers au pôle sud pour tenter de les empêcher de capturer des cétacés, principalement des petits rorquals.
En février dernier, les bateaux nippons sont ainsi rentrés prématurément au Japon après avoir capturé un cinquième seulement de leur objectif.
Le Japon fait partie de quelques pays qui continuent à chasser les cétacés, officiellement au titre de la recherche scientifique, en dépit d'un moratoire international en vigueur depuis 1986.
En dépit du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars, Sea Shepherd n'entend pas observer de trêve, assure Paul Watson.
"S'il y avait un tremblement de terre en Colombie, serions-nous moins durs avec les trafiquants de cocaïne? La chasse japonaise est illégale, et le fait qu'ils aient connu une catastrophe naturelle n'est pas une raison pour nous d'arrêter notre opposition", clame-t-il, soulignant que son "objectif, depuis le début", était "de couler économiquement la flotte baleinière japonaise".
"Nous sommes en train de le faire, chaque année ils sont plus faibles, et chaque année nous sommes plus forts", affirme-t-il, alors que certains observateurs estiment au contraire que Sea Shepherd sert plutôt la cause des baleinières en accroissant le soutien de la population japonaise à la chasse.
La délégation japonaise, comme elle le fait régulièrement depuis quelques années, a dénoncé mardi le harcèlement de l'association en lisant une déclaration et projetant des vidéos, au cours de la session plénière de la CBI.
Le commissaire japonais Kenji Kagawa a dénoncé les "actes violents et illégaux" et les "activités de sabotage" de Sea Shepherd, affirmant que ces actions mettaient en danger les équipages japonais.
Le représentant japonais a également appelé l'Australie et les Pays-Bas, deux pays qui autorisent cette organisation à enregistrer ses navires sous leur pavillon ou à utiliser leurs ports, à "prendre des mesures adéquates pour empêcher ses actes et éviter qu'ils se réitèrent".
alu/jca/dfg
"Nous essayons de comprendre quelles sont les intentions des Japonais", a expliqué à l'AFP le militant canadien, à bord de son catamaran le Brigitte-Bardot, amarré à Saint-Helier (Jersey) à l'occasion de la 63e session annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI).
"S'ils retournent dans l'océan Austral, alors nous retournerons dans l'océan Austral", promet-il au sujet des Japonais.
Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis, a pris l'habitude de pourchasser les navires baleiniers au pôle sud pour tenter de les empêcher de capturer des cétacés, principalement des petits rorquals.
En février dernier, les bateaux nippons sont ainsi rentrés prématurément au Japon après avoir capturé un cinquième seulement de leur objectif.
Le Japon fait partie de quelques pays qui continuent à chasser les cétacés, officiellement au titre de la recherche scientifique, en dépit d'un moratoire international en vigueur depuis 1986.
En dépit du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars, Sea Shepherd n'entend pas observer de trêve, assure Paul Watson.
"S'il y avait un tremblement de terre en Colombie, serions-nous moins durs avec les trafiquants de cocaïne? La chasse japonaise est illégale, et le fait qu'ils aient connu une catastrophe naturelle n'est pas une raison pour nous d'arrêter notre opposition", clame-t-il, soulignant que son "objectif, depuis le début", était "de couler économiquement la flotte baleinière japonaise".
"Nous sommes en train de le faire, chaque année ils sont plus faibles, et chaque année nous sommes plus forts", affirme-t-il, alors que certains observateurs estiment au contraire que Sea Shepherd sert plutôt la cause des baleinières en accroissant le soutien de la population japonaise à la chasse.
La délégation japonaise, comme elle le fait régulièrement depuis quelques années, a dénoncé mardi le harcèlement de l'association en lisant une déclaration et projetant des vidéos, au cours de la session plénière de la CBI.
Le commissaire japonais Kenji Kagawa a dénoncé les "actes violents et illégaux" et les "activités de sabotage" de Sea Shepherd, affirmant que ces actions mettaient en danger les équipages japonais.
Le représentant japonais a également appelé l'Australie et les Pays-Bas, deux pays qui autorisent cette organisation à enregistrer ses navires sous leur pavillon ou à utiliser leurs ports, à "prendre des mesures adéquates pour empêcher ses actes et éviter qu'ils se réitèrent".
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