Crédit Zoulerah NORDDINE / AFP
Paris, France | AFP | mardi 02/07/2024 - La star franco-malienne Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, a appelé mardi à "tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner", sur ses réseaux sociaux.
"Je suis bien placer (sic) pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. C'est les mmes qui ont le seum (la rage, ndlr) quand on brille car on a pas finis de briller".
La chanteuse avait été victime mi-mars d'attaques de l'extrême droite quand l'hebdomadaire français L'Express avait suggéré que l'intéressée chante à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), avec la possibilité d'y reprendre Edith Piaf.
Un groupuscule d'ultradroite avait alors posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole tendue par une dizaine de ses membres sur les bords de Seine proclamant: "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako !"
L'expression "Y'a pas moyen" est tirée de son hit planétaire "Djadja". "Je deviens un sujet d'état numéro 1" et c'est ça "qui vous fait mal", avait alors réagi la star sur ses réseaux, avant de conclure: "je vous dois quoi en vrai? Kedal". Sa participation à cette cérémonie n'a toujours pas été confirmée.
Depuis quelques jours, on lui reprochait sur les réseaux sociaux de ne pas donner sa position après le raz de marée du Rassemblement national (RN) aux élections européennes et au premier tour des législatives.
"Et oui je suis discrète sur ces sujets, desfois on se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu’on maitrise ap (sic)", se justifie-t-elle mardi.
"Ca veut pas dire on a pas d'avis hein, développe la chanteuse. Maintenant je comprend que ma position d'artiste nécessite que je prenne la parole, car c'est un moment important pour nous toutes et tous".
Et de conclure: "Donc dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extreme a (sic) condamner car il n'y en a qu'un".
Plus tôt dans la semaine, sur ses réseaux, Aya Nakamura s'était contentée d'un lapidaire "Fuck le RN etc".
"Je suis bien placer (sic) pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. C'est les mmes qui ont le seum (la rage, ndlr) quand on brille car on a pas finis de briller".
La chanteuse avait été victime mi-mars d'attaques de l'extrême droite quand l'hebdomadaire français L'Express avait suggéré que l'intéressée chante à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), avec la possibilité d'y reprendre Edith Piaf.
Un groupuscule d'ultradroite avait alors posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole tendue par une dizaine de ses membres sur les bords de Seine proclamant: "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako !"
L'expression "Y'a pas moyen" est tirée de son hit planétaire "Djadja". "Je deviens un sujet d'état numéro 1" et c'est ça "qui vous fait mal", avait alors réagi la star sur ses réseaux, avant de conclure: "je vous dois quoi en vrai? Kedal". Sa participation à cette cérémonie n'a toujours pas été confirmée.
Depuis quelques jours, on lui reprochait sur les réseaux sociaux de ne pas donner sa position après le raz de marée du Rassemblement national (RN) aux élections européennes et au premier tour des législatives.
"Et oui je suis discrète sur ces sujets, desfois on se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu’on maitrise ap (sic)", se justifie-t-elle mardi.
"Ca veut pas dire on a pas d'avis hein, développe la chanteuse. Maintenant je comprend que ma position d'artiste nécessite que je prenne la parole, car c'est un moment important pour nous toutes et tous".
Et de conclure: "Donc dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extreme a (sic) condamner car il n'y en a qu'un".
Plus tôt dans la semaine, sur ses réseaux, Aya Nakamura s'était contentée d'un lapidaire "Fuck le RN etc".