Sydney, Australie | AFP | mercredi 07/06/2022 - L'Australie a haussé le ton mercredi, suite à l'interception fin mai d'un de ses avions militaires de surveillance par Pékin, en insistant sur le fait qu'il se trouvait dans l'espace aérien international.
Pékin et Canberra se sont mutuellement accusé d'avoir mis en danger leur avions militaires lors de cet incident qui s'est produit au-dessus de la mer de Chine méridionale.
Interrogé à ce sujet, le Premier ministre australien a répondu sèchement que "cet incident s'est produit dans l'espace aérien international. Point final".
La veille, le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Tan Kefei, avait affirmé que l'avion australien s'était approché de l'espace aérien des îles Paracels, situées en mer de Chine méridionale.
Selon Canberra, un chasseur chinois a intercepté de façon téméraire un appareil de surveillance australien P-8, s'approchant de près et lançant des fusées éclairantes avant de passer brusquement devant lui.
M. Tan a affirmé que la partie chinoise a émis "des avertissements répétés" lors de cette action qui a "sérieusement menacé la souveraineté et la sécurité de la Chine".
Il a également accusé le gouvernement australien de diffuser de "fausses informations".
De son côté, l'Australie a reproché à la Chine d'avoir mis en danger son avion de patrouille.
Au nom de raisons historiques, Pékin revendique la quasi-totalité de la vaste mer de Chine, où plusieurs autres riverains (Vietnam, Philippines et Malaisie notamment) contrôlent ou souhaitent contrôler plusieurs îles et récifs.
L'Australie, comme les Etats-Unis, considèrent que la majeure partie de la mer de Chine méridionale fait partie des eaux internationales et que la navigation et le survol y sont donc libres, même pour des avions militaires.
Les relations sino-australiennes sont tendues depuis plusieurs années, Pékin voyant d'un mauvais oeil le renforcement de l'alliance entre Australiens et Américains pour endiguer l'influence chinoise en Asie-Pacifique.
Pékin et Canberra se sont mutuellement accusé d'avoir mis en danger leur avions militaires lors de cet incident qui s'est produit au-dessus de la mer de Chine méridionale.
Interrogé à ce sujet, le Premier ministre australien a répondu sèchement que "cet incident s'est produit dans l'espace aérien international. Point final".
La veille, le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Tan Kefei, avait affirmé que l'avion australien s'était approché de l'espace aérien des îles Paracels, situées en mer de Chine méridionale.
Selon Canberra, un chasseur chinois a intercepté de façon téméraire un appareil de surveillance australien P-8, s'approchant de près et lançant des fusées éclairantes avant de passer brusquement devant lui.
M. Tan a affirmé que la partie chinoise a émis "des avertissements répétés" lors de cette action qui a "sérieusement menacé la souveraineté et la sécurité de la Chine".
Il a également accusé le gouvernement australien de diffuser de "fausses informations".
De son côté, l'Australie a reproché à la Chine d'avoir mis en danger son avion de patrouille.
Au nom de raisons historiques, Pékin revendique la quasi-totalité de la vaste mer de Chine, où plusieurs autres riverains (Vietnam, Philippines et Malaisie notamment) contrôlent ou souhaitent contrôler plusieurs îles et récifs.
L'Australie, comme les Etats-Unis, considèrent que la majeure partie de la mer de Chine méridionale fait partie des eaux internationales et que la navigation et le survol y sont donc libres, même pour des avions militaires.
Les relations sino-australiennes sont tendues depuis plusieurs années, Pékin voyant d'un mauvais oeil le renforcement de l'alliance entre Australiens et Américains pour endiguer l'influence chinoise en Asie-Pacifique.