Jack TAYLOR / AFP
Ubon Ratchathani, Thaïlande | AFP | jeudi 09/03/2022 - A perte de vue, des alignements de panneaux solaires flottent sur les eaux miroitantes d'un lac thaïlandais, symbole de l'objectif affiché par le pays d'Asie du Sud-Est d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Installé dans le nord-est du royaume, le projet est présenté comme le plus vaste de ce type dans le monde: 720.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 70 terrains de football.
Couplé au barrage de Sirindhorn, dans la province d'Ubon Ratchathani (nord-est), le système peut fonctionner 24h/24 et est le premier des 15 projets de ce type que la Thaïlande prévoit de construire d'ici à 2037.
"Nous pouvons affirmer que grâce aux 45 mégawatts combinés à l'énergie hydraulique et au système de gestion de l'énergie pour les énergies solaire et hydraulique, il s'agit du premier et du plus grand projet au monde", a déclaré à l'AFP le gouverneur adjoint de l'autorité publique de l'électricité (EGAT), Prasertsak Cherngchawano.
Soixante-dix terrains de football
Lors de la COP26, le royaume s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, suivie d'une émission nette de gaz à effet de serre nulle d'ici 2065.
Mais pour atteindre ces objectifs, le pays doit réorganiser en profondeur sa production d'électricité, qui provient encore à 55% du gaz naturel, contre 11% seulement d'énergies propres, selon le ministère de l'Energie.
La construction du projet Sirindhorn, d'un coût de 30 millions de dollars, a duré près de deux ans - y compris les retards liés au Covid-19 causés par des délais dans la livraison des panneaux solaires et par la maladie des techniciens.
La majeure partie de l'électricité produite par la ferme hydro-solaire flottante est destinée à l'autorité provinciale de l'électricité, qui distribue l'énergie aux foyers et aux entreprises des provinces de la région inférieure du nord-est de la Thaïlande.
Outre la production d'électricité, les responsables espèrent que la ferme solaire géante attirera également les touristes.
Une "promenade de la nature" de 415 mètres de long, en forme de rayon de soleil, a été installée pour offrir une vue panoramique sur le réservoir et les panneaux solaires flottants.
"Quand j'ai appris que ce barrage possédait la plus grande ferme hydro-solaire du monde, j'ai su que cela valait la peine de le voir de mes propres yeux", a déclaré à l'AFP Duangrat Meesit, un touriste de 46 ans.
Une attraction touristique
Certains riverains émettent des réserves sur la ferme hydro-solaire flottante, les pêcheurs se plaignant notamment d'avoir été chassés du meilleur endroit où jeter leurs filets.
"Nous pêchons beaucoup moins de poissons qu'avant, et donc nos revenus ont fortement diminué", a déclaré à l'AFP Thongphon Mobmai, le chef d'un village voisin.
"Mais les populations locales doivent aussi accepter la volonté de l'état de développer la région."
Pour l'autorité de production d'électricité, le projet n'affectera pas l'agriculture ou la pêche, ni les autres activités locales.
"Nous n'avons utilisé que 0,2 à 0,3 % de la surface du barrage. Les gens peuvent utiliser les terres pour l'agriculture, pour leur logement ou pour d'autres usages", a déclaré M. Prasertsak de l'EGAT.
Installé dans le nord-est du royaume, le projet est présenté comme le plus vaste de ce type dans le monde: 720.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 70 terrains de football.
Couplé au barrage de Sirindhorn, dans la province d'Ubon Ratchathani (nord-est), le système peut fonctionner 24h/24 et est le premier des 15 projets de ce type que la Thaïlande prévoit de construire d'ici à 2037.
"Nous pouvons affirmer que grâce aux 45 mégawatts combinés à l'énergie hydraulique et au système de gestion de l'énergie pour les énergies solaire et hydraulique, il s'agit du premier et du plus grand projet au monde", a déclaré à l'AFP le gouverneur adjoint de l'autorité publique de l'électricité (EGAT), Prasertsak Cherngchawano.
Soixante-dix terrains de football
Lors de la COP26, le royaume s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, suivie d'une émission nette de gaz à effet de serre nulle d'ici 2065.
Mais pour atteindre ces objectifs, le pays doit réorganiser en profondeur sa production d'électricité, qui provient encore à 55% du gaz naturel, contre 11% seulement d'énergies propres, selon le ministère de l'Energie.
La construction du projet Sirindhorn, d'un coût de 30 millions de dollars, a duré près de deux ans - y compris les retards liés au Covid-19 causés par des délais dans la livraison des panneaux solaires et par la maladie des techniciens.
La majeure partie de l'électricité produite par la ferme hydro-solaire flottante est destinée à l'autorité provinciale de l'électricité, qui distribue l'énergie aux foyers et aux entreprises des provinces de la région inférieure du nord-est de la Thaïlande.
Outre la production d'électricité, les responsables espèrent que la ferme solaire géante attirera également les touristes.
Une "promenade de la nature" de 415 mètres de long, en forme de rayon de soleil, a été installée pour offrir une vue panoramique sur le réservoir et les panneaux solaires flottants.
"Quand j'ai appris que ce barrage possédait la plus grande ferme hydro-solaire du monde, j'ai su que cela valait la peine de le voir de mes propres yeux", a déclaré à l'AFP Duangrat Meesit, un touriste de 46 ans.
Une attraction touristique
Certains riverains émettent des réserves sur la ferme hydro-solaire flottante, les pêcheurs se plaignant notamment d'avoir été chassés du meilleur endroit où jeter leurs filets.
"Nous pêchons beaucoup moins de poissons qu'avant, et donc nos revenus ont fortement diminué", a déclaré à l'AFP Thongphon Mobmai, le chef d'un village voisin.
"Mais les populations locales doivent aussi accepter la volonté de l'état de développer la région."
Pour l'autorité de production d'électricité, le projet n'affectera pas l'agriculture ou la pêche, ni les autres activités locales.
"Nous n'avons utilisé que 0,2 à 0,3 % de la surface du barrage. Les gens peuvent utiliser les terres pour l'agriculture, pour leur logement ou pour d'autres usages", a déclaré M. Prasertsak de l'EGAT.