Tahiti, le 06 décembre 2023 – Vendredi, les équipes d’EDT, le maire de Punaauia ainsi que de nombreuses autres personnes ont assisté, dans la zone industrielle de la Punaruu, à l’inauguration du nouveau générateur virtuel Putu Uira. Cette installation a pour mission de sécuriser le réseau électrique et de favoriser la gestion des énergies renouvelables.
Le générateur virtuel Putu Uira a été inauguré vendredi. Réunies au fond de la zone industrielle de la Punaruu, de nombreuses personnes sont venues assister à cette inauguration. Durant la matinée, le président d’EDT et le maire de Punaauia se sont succédé afin de présenter la nouvelle installation avant de laisser les chefs de site faire la visite des équipements. Fruit de plusieurs années de travail, Putu Uira a pour principale mission de sécuriser le réseau électrique en cas de perte de production d’énergies renouvelables (ENR) en étant capable de fournir instantanément de l’énergie pendant 20 minutes pour pallier un creux énergétique, comme lorsque le courant d’une rivière baisse ou qu’un nuage obscurcit le ciel
Stratégie de transition écologique
Ce projet s’inscrit dans une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables et de décarbonation voulue par le gouvernement. L’objectif affiché est de 75% de production d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. Le mix énergétique est déjà très présent. En 2021, sur les 536 GWh d’électricité produits à Tahiti, 183 provenaient de ces sources renouvelables. Soit 34,1% (27,2% d’hydraulique et 6,9% de solaire). Une démarche souhaitée par le Pays et EDT. “On est vraiment heureux de voir ce projet sortir de terre, on passe enfin au XXI siècle”, clame Dider Pouzou, le PDG d’EDT. “Cette installation a été créée dans le but d’accompagner de manière significative le développement des ENR sur le territoire.”
En ce moment, ce sont des générateurs thermiques qui tournent de manière constante pour pallier les creux de production d’énergies renouvelables. “Dans notre réseau, on reçoit plusieurs sources d’énergie, et on doit l’équilibrer pour que les utilisateurs puissent continuer à être alimentés”, explique le PDG d’EDT. “Avec cette installation, on va pouvoir avoir la même utilisation que ces groupes électrogènes qu’on avait avant. C’est-à-dire se donner de la souplesse pour gérer nos alimentations en énergie. Si par exemple, le photovoltaïque baisse, ça nous donne le temps d’augmenter la production hydraulique pour y pallier.” Désormais, plus besoin de laisser tourner en permanence une source d’énergie polluante. Sur l’année, ce sont plus de 600 heures d’utilisation et 3 000 tonnes d’hydrocarbures économisées. “De plus, ce projet est essentiel pour l’accès aux technologies de demain, comme l’hydrogène, qui vont arriver dans quelques années, car elles auront toujours besoin de systèmes de régulation comme celui-ci”, conclut Didier Pouzou.
Le générateur virtuel Putu Uira a été inauguré vendredi. Réunies au fond de la zone industrielle de la Punaruu, de nombreuses personnes sont venues assister à cette inauguration. Durant la matinée, le président d’EDT et le maire de Punaauia se sont succédé afin de présenter la nouvelle installation avant de laisser les chefs de site faire la visite des équipements. Fruit de plusieurs années de travail, Putu Uira a pour principale mission de sécuriser le réseau électrique en cas de perte de production d’énergies renouvelables (ENR) en étant capable de fournir instantanément de l’énergie pendant 20 minutes pour pallier un creux énergétique, comme lorsque le courant d’une rivière baisse ou qu’un nuage obscurcit le ciel
Stratégie de transition écologique
Ce projet s’inscrit dans une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables et de décarbonation voulue par le gouvernement. L’objectif affiché est de 75% de production d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. Le mix énergétique est déjà très présent. En 2021, sur les 536 GWh d’électricité produits à Tahiti, 183 provenaient de ces sources renouvelables. Soit 34,1% (27,2% d’hydraulique et 6,9% de solaire). Une démarche souhaitée par le Pays et EDT. “On est vraiment heureux de voir ce projet sortir de terre, on passe enfin au XXI siècle”, clame Dider Pouzou, le PDG d’EDT. “Cette installation a été créée dans le but d’accompagner de manière significative le développement des ENR sur le territoire.”
En ce moment, ce sont des générateurs thermiques qui tournent de manière constante pour pallier les creux de production d’énergies renouvelables. “Dans notre réseau, on reçoit plusieurs sources d’énergie, et on doit l’équilibrer pour que les utilisateurs puissent continuer à être alimentés”, explique le PDG d’EDT. “Avec cette installation, on va pouvoir avoir la même utilisation que ces groupes électrogènes qu’on avait avant. C’est-à-dire se donner de la souplesse pour gérer nos alimentations en énergie. Si par exemple, le photovoltaïque baisse, ça nous donne le temps d’augmenter la production hydraulique pour y pallier.” Désormais, plus besoin de laisser tourner en permanence une source d’énergie polluante. Sur l’année, ce sont plus de 600 heures d’utilisation et 3 000 tonnes d’hydrocarbures économisées. “De plus, ce projet est essentiel pour l’accès aux technologies de demain, comme l’hydrogène, qui vont arriver dans quelques années, car elles auront toujours besoin de systèmes de régulation comme celui-ci”, conclut Didier Pouzou.
Le maire de Punaauia, Simplicio Lissant, le PDG d’EDT, Didier Pouzou, et le chef de projet à l’origine de la construction du site, Patrick Desfour, lors de l’inauguration du site.
Un projet “hors norme”
L’installation est “exceptionnelle et unique” chez Engie et dans les outre-mer. Elle réunit 62 tonnes de batteries réparties dans 2 containers avec 624 modules, 5 transformateurs, 12 km de câbles… Pour un investissement total de 1,75 milliard de Fcpf. Lancé en 2014, le projet Putu Uira est né du plan de transition énergétique voté à l'époque et de la volonté des ingénieurs d’EDT qui, après avoir visité une installation similaire en Australie, ont imaginé en implanter une à Tahiti. “J’ai eu l’idée de ce projet en 2014”, explique Patrick Desfour, chef de projet à l’origine de la construction du site. “La première phase a, quant à elle, eu lieu en 2017. On s’est occupé de toute la partie financement, de présenter le projet au Pays et de leur faire comprendre son intérêt, ça a pris plusieurs années.” La construction a débuté en 2020, en partenariat avec Siemens et Kokan, une entreprise coréenne spécialisée dans les batteries. Brandon Yi, manager de projet chez Kokan qui a fait le déplacement au fenua, s’est d’ailleurs dit “très fier de participer à la préservation de la beauté de Tahiti.”
Le générateur Putu Uira a pu être mis en route de manière semi-industrielle à partir d’octobre dernier. La fiabilité de l’installation sera testée pendant “un an ou un an et demi”. Si tout fonctionne parfaitement, les générateurs thermiques seront arrêtés définitivement.
L’installation est “exceptionnelle et unique” chez Engie et dans les outre-mer. Elle réunit 62 tonnes de batteries réparties dans 2 containers avec 624 modules, 5 transformateurs, 12 km de câbles… Pour un investissement total de 1,75 milliard de Fcpf. Lancé en 2014, le projet Putu Uira est né du plan de transition énergétique voté à l'époque et de la volonté des ingénieurs d’EDT qui, après avoir visité une installation similaire en Australie, ont imaginé en implanter une à Tahiti. “J’ai eu l’idée de ce projet en 2014”, explique Patrick Desfour, chef de projet à l’origine de la construction du site. “La première phase a, quant à elle, eu lieu en 2017. On s’est occupé de toute la partie financement, de présenter le projet au Pays et de leur faire comprendre son intérêt, ça a pris plusieurs années.” La construction a débuté en 2020, en partenariat avec Siemens et Kokan, une entreprise coréenne spécialisée dans les batteries. Brandon Yi, manager de projet chez Kokan qui a fait le déplacement au fenua, s’est d’ailleurs dit “très fier de participer à la préservation de la beauté de Tahiti.”
Le générateur Putu Uira a pu être mis en route de manière semi-industrielle à partir d’octobre dernier. La fiabilité de l’installation sera testée pendant “un an ou un an et demi”. Si tout fonctionne parfaitement, les générateurs thermiques seront arrêtés définitivement.