Sydney, Australie | AFP | mercredi 17/10/2017 - La perruche de Latham, oiseau en danger critique d'extinction, est menacée par un petit marsupial connu pour ses vols planés alors que les deux espèces se disputent des forêts anciennes d'Australie, ont annoncé mercredi des chercheurs.
La perruche de Latham est un oiseau migrateur qui ne se reproduit que dans l'île australienne de Tasmanie. Elle se nourrit de nectar et peuple les forêts d'eucalyptus.
Cette essence est toutefois prisée également des phalangers volants, un petit marsupial capable de voler d'arbre en arbre qui aurait été introduit en Tasmanie au début du XIXème siècle.
Ces animaux qui descendent rarement sur la terre ferme mangent les oiseaux nicheurs de même que leurs oeufs et leurs petits, expliquent les scientifiques de l'Université nationale d’Australie.
Cette année, les deux espèces sont en concurrence pour l'habitat sur la côte orientale de la Tasmanie, en raison de l'abondance des eucalyptus qui fleurissent dans cette région où l'on trouve les arbres parmi les plus vieux du monde.
"Dans certains endroits, pas un poussin n'a survécu", dit dans un communiqué le chercheur Dejan Stojanovic. "Si nous n'intervenons pas immédiatement, la conservation de l'espèce pourrait subir des coups très rudes cette année".
Les scientifiques ont mis au point des portes de nichoirs sensibles à la lumière qui s'ouvrent à l'aube pour se refermer au coucher du soleil, ce qui offre un abri nocturne aux perruches au moment où les phalangers sont actifs.
Les portes des nichoirs sont activées par des batteries alimentées par des panneaux solaires. L'équipe de chercheurs a lancé une campagne de financement participatif pour installer ces portes sur une centaine de nichoirs déjà présents dans la zone.
Les essais initiaux sont encourageants et les "oiseaux se sont montrés indifférents au mécanisme", a poursuivi M. Stojanovic.
Les perruches de Latham migrent habituellement dans l'île de Tasmanie en provenance du continent australien au mois d'août. Elles repartent vers le nord à la fin de la saison de reproduction, en février et mars, selon le service des parcs et de la faune sauvage de Tasmanie.
Il n'existe pas de données récentes sur les populations. En 2011, une étude citée par le gouvernement australien estimait leur nombre à seulement 2.000 adultes.
La perruche de Latham est un oiseau migrateur qui ne se reproduit que dans l'île australienne de Tasmanie. Elle se nourrit de nectar et peuple les forêts d'eucalyptus.
Cette essence est toutefois prisée également des phalangers volants, un petit marsupial capable de voler d'arbre en arbre qui aurait été introduit en Tasmanie au début du XIXème siècle.
Ces animaux qui descendent rarement sur la terre ferme mangent les oiseaux nicheurs de même que leurs oeufs et leurs petits, expliquent les scientifiques de l'Université nationale d’Australie.
Cette année, les deux espèces sont en concurrence pour l'habitat sur la côte orientale de la Tasmanie, en raison de l'abondance des eucalyptus qui fleurissent dans cette région où l'on trouve les arbres parmi les plus vieux du monde.
"Dans certains endroits, pas un poussin n'a survécu", dit dans un communiqué le chercheur Dejan Stojanovic. "Si nous n'intervenons pas immédiatement, la conservation de l'espèce pourrait subir des coups très rudes cette année".
Les scientifiques ont mis au point des portes de nichoirs sensibles à la lumière qui s'ouvrent à l'aube pour se refermer au coucher du soleil, ce qui offre un abri nocturne aux perruches au moment où les phalangers sont actifs.
Les portes des nichoirs sont activées par des batteries alimentées par des panneaux solaires. L'équipe de chercheurs a lancé une campagne de financement participatif pour installer ces portes sur une centaine de nichoirs déjà présents dans la zone.
Les essais initiaux sont encourageants et les "oiseaux se sont montrés indifférents au mécanisme", a poursuivi M. Stojanovic.
Les perruches de Latham migrent habituellement dans l'île de Tasmanie en provenance du continent australien au mois d'août. Elles repartent vers le nord à la fin de la saison de reproduction, en février et mars, selon le service des parcs et de la faune sauvage de Tasmanie.
Il n'existe pas de données récentes sur les populations. En 2011, une étude citée par le gouvernement australien estimait leur nombre à seulement 2.000 adultes.