Sydney, Australie | AFP | jeudi 17/05/2017 - La police australienne a démantelé une vaste escroquerie qui aurait permis de détourner 165 millions de dollars australiens (110 millions d'euros) d'impôts, et dans laquelle sont impliqués un des patrons du fisc et son fils.
Un vaste coup de filet, mercredi dans l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, a permis d'arrêter neuf membres présumés de ce réseau soupçonné d'avoir mis en place l'une des plus grandes escroqueries en col blanc de l'histoire australienne.
Le commissaire adjoint du fisc australien (ATO), Michael Cranston, a été inculpé pour abus de pouvoir et risque cinq ans de prison.
Il n'est pas soupçonné d'être directement impliqué dans la fraude mais il aurait divulgué des informations classifiées à son fils Adam, considéré, lui, comme un des cerveaux de cette fraude.
"On pense que 165 millions de dollars australiens ont été détournés", a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse Leanne Close, de la police fédérale australienne.
Elle a expliqué que cette escroquerie ne servait vraisemblablement qu'à financer le train de vie fastueux de ses auteurs présumés.
Les policiers ont procédé dans le cadre de leur enquête à la saisie de 15 millions de dollars australiens en liquide, de deux avions, 18 biens immobiliers, 24 voitures anciennes ou de luxe, des armes, des oeuvres d'art et des bouteilles de grands vins.
Au coeur de l'escroquerie, se trouvait selon la police un prestataire de gestion de paie externalisée. Cette société s'occupait des salaires d'entreprises tiers au travers d'une cascade de structures contrôlées par les escrocs présumés.
Ce sont ces structures qui ne versaient qu'une fraction de l'impôt dû à l'ATO. Le restant terminait dans les poches des escrocs au travers d'une autre série de sociétés et de trusts.
"Il semble que le fils de Michael Cranston lui ait demandé de pouvoir accéder à certaines informations", a déclaré Mme Close. "Nous ne pensons pas à ce stade qu'il était au courant de la fraude."
Le Premier ministre Malcolm Turnbull a estimé que cette opération de police prouvait que personne n'était au-dessus de la loi.
"On ne peut être complaisant avec l'impératif d'intégrité au sein de l'administration et du gouvernement", a-t-il dit. "Nous lutterons sans relâche contre les abus de pouvoir, la corruption et les malversations."
Un vaste coup de filet, mercredi dans l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, a permis d'arrêter neuf membres présumés de ce réseau soupçonné d'avoir mis en place l'une des plus grandes escroqueries en col blanc de l'histoire australienne.
Le commissaire adjoint du fisc australien (ATO), Michael Cranston, a été inculpé pour abus de pouvoir et risque cinq ans de prison.
Il n'est pas soupçonné d'être directement impliqué dans la fraude mais il aurait divulgué des informations classifiées à son fils Adam, considéré, lui, comme un des cerveaux de cette fraude.
"On pense que 165 millions de dollars australiens ont été détournés", a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse Leanne Close, de la police fédérale australienne.
Elle a expliqué que cette escroquerie ne servait vraisemblablement qu'à financer le train de vie fastueux de ses auteurs présumés.
Les policiers ont procédé dans le cadre de leur enquête à la saisie de 15 millions de dollars australiens en liquide, de deux avions, 18 biens immobiliers, 24 voitures anciennes ou de luxe, des armes, des oeuvres d'art et des bouteilles de grands vins.
Au coeur de l'escroquerie, se trouvait selon la police un prestataire de gestion de paie externalisée. Cette société s'occupait des salaires d'entreprises tiers au travers d'une cascade de structures contrôlées par les escrocs présumés.
Ce sont ces structures qui ne versaient qu'une fraction de l'impôt dû à l'ATO. Le restant terminait dans les poches des escrocs au travers d'une autre série de sociétés et de trusts.
"Il semble que le fils de Michael Cranston lui ait demandé de pouvoir accéder à certaines informations", a déclaré Mme Close. "Nous ne pensons pas à ce stade qu'il était au courant de la fraude."
Le Premier ministre Malcolm Turnbull a estimé que cette opération de police prouvait que personne n'était au-dessus de la loi.
"On ne peut être complaisant avec l'impératif d'intégrité au sein de l'administration et du gouvernement", a-t-il dit. "Nous lutterons sans relâche contre les abus de pouvoir, la corruption et les malversations."