TORSTEN BLACKWOOD / AFP
Sydney, Australie | AFP | lundi 14/05/2023 - Le gouvernement australien a convenu lundi d'un règlement à l'amiable pour mettre fin à une action collective intentée après l'utilisation présumée sur plusieurs bases militaires de produits chimiques toxiques qui auraient engendré une pollution des sols et des eaux souterraines.
Le recours collectif visait à obtenir un total de 132,7 millions de dollars australiens (81,5 millions d'euros) d'indemnités pour quelque 30.000 personnes, après l'utilisation présumée de polluants dits éternels (ou PFAS) qui, contenus dans de la mousse extinctrice, auraient pollué l'environnement autour de sites militaires, faisant en outre diminuer la valeur des propriétés des alentours.
Le sigle anglais PFAS (prononcé "pifasse") désigne les substances per- et polyfluoroalkylés, une famille de composés organofluorés de synthèse (plus de 4.700 molécules), développées depuis les années 1940. Dotées de propriétés anti-adhésives et imperméables, elles sont massivement présentes dans la vie courante: poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles, automobiles...
Des chercheurs ont identifié de possibles liens entre les PFAS et de graves problèmes de santé, notamment des changements du métabolisme, des conséquences sur la fertilité et des risques accrus de cancer, selon l'Institut national des sciences en santé environnementale (NIEHS) des Etats-Unis.
Ces produits chimiques ont été largement utilisés en Australie à partir des années 1970 mais ont été depuis en majeure partie abandonnés, selon son gouvernement.
"Les gens ont, dans toute une série de communautés, souffert de l'utilisation" de ces substances, a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese aux journalistes à Adelaide (Sud).
"La plus grande inquiétude que j'éprouve vis-à-vis des PFAS n'est pas, bien sûr, d'ordre financier, ce sont les conséquences sur la santé des gens qui sont touchés" par ces composés.
L'accord juridique, confidentiel, ne contient pas d'aveu de responsabilité de la part de Canberra.
Il doit encore être approuvé par un juge de la Cour fédérale australienne. Des avocats du groupe ayant intenté l'action collective ont estimé qu'il s'agissait d'un bon résultat.
"L'argent du règlement, s'il est approuvé, permettra en partie de compenser les pertes subies par les sept communautés de ce recours collectif", a déclaré Craig Allsopp du cabinet Shine Lawyers.
"Cependant, de nombreuses personnes (se trouvent) encore sur des terres contaminées".
En 2020, un règlement d'un recours similaire était survenu à propos d'autres sites militaires du pays.
Le recours collectif visait à obtenir un total de 132,7 millions de dollars australiens (81,5 millions d'euros) d'indemnités pour quelque 30.000 personnes, après l'utilisation présumée de polluants dits éternels (ou PFAS) qui, contenus dans de la mousse extinctrice, auraient pollué l'environnement autour de sites militaires, faisant en outre diminuer la valeur des propriétés des alentours.
Le sigle anglais PFAS (prononcé "pifasse") désigne les substances per- et polyfluoroalkylés, une famille de composés organofluorés de synthèse (plus de 4.700 molécules), développées depuis les années 1940. Dotées de propriétés anti-adhésives et imperméables, elles sont massivement présentes dans la vie courante: poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles, automobiles...
Des chercheurs ont identifié de possibles liens entre les PFAS et de graves problèmes de santé, notamment des changements du métabolisme, des conséquences sur la fertilité et des risques accrus de cancer, selon l'Institut national des sciences en santé environnementale (NIEHS) des Etats-Unis.
Ces produits chimiques ont été largement utilisés en Australie à partir des années 1970 mais ont été depuis en majeure partie abandonnés, selon son gouvernement.
"Les gens ont, dans toute une série de communautés, souffert de l'utilisation" de ces substances, a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese aux journalistes à Adelaide (Sud).
"La plus grande inquiétude que j'éprouve vis-à-vis des PFAS n'est pas, bien sûr, d'ordre financier, ce sont les conséquences sur la santé des gens qui sont touchés" par ces composés.
L'accord juridique, confidentiel, ne contient pas d'aveu de responsabilité de la part de Canberra.
Il doit encore être approuvé par un juge de la Cour fédérale australienne. Des avocats du groupe ayant intenté l'action collective ont estimé qu'il s'agissait d'un bon résultat.
"L'argent du règlement, s'il est approuvé, permettra en partie de compenser les pertes subies par les sept communautés de ce recours collectif", a déclaré Craig Allsopp du cabinet Shine Lawyers.
"Cependant, de nombreuses personnes (se trouvent) encore sur des terres contaminées".
En 2020, un règlement d'un recours similaire était survenu à propos d'autres sites militaires du pays.