CANBERRA, mercredi 22 février 2012 (Flash d’Océanie) – Kevin Rudd, ancien Premier ministre fédéral et jusqu’ici ministre des affaires étrangères de l’Australie, a créé la surprise mercredi en annonçant sa démission et en justifiant cette décision par ce qu’il considère comme un « manque de soutien » de la part de la Première ministre travailliste Julia Gillard.
Cette dernière lui avait succédé en juin 2010, à l’issue de ce qui avait alors été décrit comme une sorte de putsch au sein même du parti travailliste australien ,qui avait remporté les législatives de novembre 2007.
Ces élections avaient porté au pouvoir M. Rudd.
M. Rudd a annoncé cette décision depuis Washington, où il se trouve actuellement en déplacement.
« La vérité, c’est que je ne peux tout simplement pas continuer à servir en tant que ministre des affaires étrangères si je n’ai pas le soutien de la Première ministre Gillard et de ses ministres les plus proches (…) Je considère donc que la seule chose honorable que je puisse faire, c’est de démissionner », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse diffusée mercredi en fin d’après-midi (heure locale, GMT+10) en Australie.
M. Rudd, qui s’est déclaré « attristé que les choses en soient arrivées là », a annoncé qu’il s’exprimerait plus longuement sur le sujet lors de son retour en Australie, prévu vendredi.
Il a toutefois pointé du doigt des « hommes sans visage » responsables, selon lui, de plusieurs attaques à son encontre destinées à « saper son intégrité ».
Depuis juin 2010, la rivalité entre les deux travaillistes n’a fait que monter en puissance, passant par des périodes feutrées et, plus récemment par une guerre quasi ouverte.
Le parti travailliste semble divisé entre ceux qui souhaitent le retour aux affaires de M. Rudd et ceux qui continuent à soutenir Mme Gillard.
La semaine dernière, Mme Gillard avait dû se justifier du fait que certains de ses proches avaient préparé pour elle un discours, en juin 2010, au cas où les travaillistes la choisissent comme dirigeante.
Le week-end dernier, dans l’autre sens, une vidéo était anonymement postée sur le site YouTube,
http://www.youtube.com/watch?v=JyylrAlGKNc&feature=related
montrant des extraits d’une vidéo jusqu’ici non diffusée dans laquelle on pouvait voir M. Rudd s’énerver et s’exprimer en termes peu flatteurs vis-à-vis d’employés de son réseau diplomatique au sujet d’un projet de discours.
Le Parlement australien doit se réunir en séance lundi 27 février 2012.
pad
Cette dernière lui avait succédé en juin 2010, à l’issue de ce qui avait alors été décrit comme une sorte de putsch au sein même du parti travailliste australien ,qui avait remporté les législatives de novembre 2007.
Ces élections avaient porté au pouvoir M. Rudd.
M. Rudd a annoncé cette décision depuis Washington, où il se trouve actuellement en déplacement.
« La vérité, c’est que je ne peux tout simplement pas continuer à servir en tant que ministre des affaires étrangères si je n’ai pas le soutien de la Première ministre Gillard et de ses ministres les plus proches (…) Je considère donc que la seule chose honorable que je puisse faire, c’est de démissionner », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse diffusée mercredi en fin d’après-midi (heure locale, GMT+10) en Australie.
M. Rudd, qui s’est déclaré « attristé que les choses en soient arrivées là », a annoncé qu’il s’exprimerait plus longuement sur le sujet lors de son retour en Australie, prévu vendredi.
Il a toutefois pointé du doigt des « hommes sans visage » responsables, selon lui, de plusieurs attaques à son encontre destinées à « saper son intégrité ».
Depuis juin 2010, la rivalité entre les deux travaillistes n’a fait que monter en puissance, passant par des périodes feutrées et, plus récemment par une guerre quasi ouverte.
Le parti travailliste semble divisé entre ceux qui souhaitent le retour aux affaires de M. Rudd et ceux qui continuent à soutenir Mme Gillard.
La semaine dernière, Mme Gillard avait dû se justifier du fait que certains de ses proches avaient préparé pour elle un discours, en juin 2010, au cas où les travaillistes la choisissent comme dirigeante.
Le week-end dernier, dans l’autre sens, une vidéo était anonymement postée sur le site YouTube,
http://www.youtube.com/watch?v=JyylrAlGKNc&feature=related
montrant des extraits d’une vidéo jusqu’ici non diffusée dans laquelle on pouvait voir M. Rudd s’énerver et s’exprimer en termes peu flatteurs vis-à-vis d’employés de son réseau diplomatique au sujet d’un projet de discours.
Le Parlement australien doit se réunir en séance lundi 27 février 2012.
pad