Sydney, Australie | AFP | lundi 19/06/2022 - Le Premier ministre australien a affirmé lundi qu'il entend s'engager "diplomatiquement" au sujet des poursuites engagées par les États-Unis à l'encontre de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, qui se bat pour éviter d'y être extradé.
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent dans son pays pour qu'il intervienne dans le cas de M. Assange, un Australien de 50 ans, Anthony Albanese a confirmé les propos qu'il avait tenus l'an dernier, alors qu'il était dans l'opposition.
Il avait alors déclaré à son sujet que "trop c'est trop" et affirmé ne "pas voir à quoi cela sert de poursuivre M. Assange".
Lundi, il a dit avoir "l'intention de diriger un gouvernement qui s'engage diplomatiquement et de manière opportune avec nos interlocuteurs".
Stella Assange, l'épouse de l'Australien de 50 ans, a affirmé lundi sur la radio ABC qu'elle avait compris que le gouvernement de M. Albanese évoquait le cas de son mari avec l'administration du président Joe Biden.
"C'est une nouvelle extrêmement réjouissante", a-t-elle estimé, ajoutant ne pas avoir vu M. Assange depuis qu'un tribunal britannique a ouvert la semaine dernière la voie de son extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis.
Le gouvernement britannique a annoncé le 18 juin avoir signé le décret d'extradition vers les Etats-Unis du fondateur de WikiLeaks, qui va faire appel.
Il est poursuivi aux Etats-Unis, où il risque 175 ans de prison, pour avoir publié en 2010 sur son site WikiLeaks 250.000 câbles diplomatiques et environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Il encourt jusqu'à 175 ans de prison.
M. Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres.
Auparavant, il avait passé sept ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution.
Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol depuis abandonnées.
Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.
L'éventuelle extradition de M. Assange vers les Etats-Unis a conduit des personnalités australiennes, dont l'ancien ministre des Affaires étrangères Bob Carr, à appeler M. Albanese à demander aux États-Unis d'abandonner les poursuites.
"Si M. Albanese le demande, je pense que l'Amérique acceptera", a écrit M. Carr lundi dans une tribune publiée dans le Sydney Morning Herald.
Lors de la campagne pour les législatives en mai, qui ont conduit à la victoire de son parti travailliste, M. Albanese avait déclaré que M. Assange déjà payé un prix élevé pour la publication de ces informations.
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent dans son pays pour qu'il intervienne dans le cas de M. Assange, un Australien de 50 ans, Anthony Albanese a confirmé les propos qu'il avait tenus l'an dernier, alors qu'il était dans l'opposition.
Il avait alors déclaré à son sujet que "trop c'est trop" et affirmé ne "pas voir à quoi cela sert de poursuivre M. Assange".
Lundi, il a dit avoir "l'intention de diriger un gouvernement qui s'engage diplomatiquement et de manière opportune avec nos interlocuteurs".
Stella Assange, l'épouse de l'Australien de 50 ans, a affirmé lundi sur la radio ABC qu'elle avait compris que le gouvernement de M. Albanese évoquait le cas de son mari avec l'administration du président Joe Biden.
"C'est une nouvelle extrêmement réjouissante", a-t-elle estimé, ajoutant ne pas avoir vu M. Assange depuis qu'un tribunal britannique a ouvert la semaine dernière la voie de son extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis.
Le gouvernement britannique a annoncé le 18 juin avoir signé le décret d'extradition vers les Etats-Unis du fondateur de WikiLeaks, qui va faire appel.
Il est poursuivi aux Etats-Unis, où il risque 175 ans de prison, pour avoir publié en 2010 sur son site WikiLeaks 250.000 câbles diplomatiques et environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Il encourt jusqu'à 175 ans de prison.
M. Assange est détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres.
Auparavant, il avait passé sept ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution.
Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol depuis abandonnées.
Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.
L'éventuelle extradition de M. Assange vers les Etats-Unis a conduit des personnalités australiennes, dont l'ancien ministre des Affaires étrangères Bob Carr, à appeler M. Albanese à demander aux États-Unis d'abandonner les poursuites.
"Si M. Albanese le demande, je pense que l'Amérique acceptera", a écrit M. Carr lundi dans une tribune publiée dans le Sydney Morning Herald.
Lors de la campagne pour les législatives en mai, qui ont conduit à la victoire de son parti travailliste, M. Albanese avait déclaré que M. Assange déjà payé un prix élevé pour la publication de ces informations.