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Sydney, Australie | AFP | mardi 09/10/2023 - Le Premier ministre australien Anthony Albanese a appelé mardi les électeurs à montrer "le meilleur de l'Australie" en soutenant une réforme constitutionnelle renforçant les droits des Aborigènes, quatre jours avant un référendum lors duquel les sondages annoncent une défaite.
M. Albanese s'est rendu sur le site sacré aborigène d'Uluru, un monolithe rouge géant situé dans le centre de l'Australie, pour tenter de persuader les électeurs sceptiques d'inscrire dans la Constitution la reconnaissance des peuples indigènes.
"Ce que je veux voir, c'est le meilleur de l'Australie. Nous sommes une grande réussite multiculturelle", a plaidé M. Albanese sur la chaîne publique ABC, avec Uluru en arrière-plan.
Si le projet, lancé il y a plusieurs mois, est adopté, les Aborigènes australiens, dont les ancêtres ont vécu sur le continent depuis au moins 60.000 ans, auront le droit d'être consultés par le gouvernement à propos des lois ayant un impact sur leurs communautés.
Plus de 200 ans après la colonisation par les Britanniques et la persécution des Aborigènes qui s'en est suivie, ces populations subissent de graves inégalités économiques et sociales, étant plus susceptibles d'être pauvres, sous-éduquées, malades ou emprisonnées, selon les études.
M. Albanese a affirmé avoir rencontré, il y a une semaine, des représentants de diverses confessions religieuses, qui ont tous soutenu la réforme constitutionnelle.
"Pour moi, c'était un moment d'unité très émouvant. C'est le genre d'Australie que je veux voir, une Australie où nous sommes définis par notre unité, et non par nos divisions", a-t-il mis en avant.
Son gouvernement de centre-gauche avait promis de convoquer ce référendum lors de sa campagne électorale victorieuse en mai dernier, mais le soutien en sa faveur s'est effondré depuis.
De récents sondages indiquent que la réforme est rejetée par 60% des Australiens, l'opposition conservatrice la considérant comme une réforme bureaucratique inefficace qui diviserait le pays.
M. Albanese s'est rendu sur le site sacré aborigène d'Uluru, un monolithe rouge géant situé dans le centre de l'Australie, pour tenter de persuader les électeurs sceptiques d'inscrire dans la Constitution la reconnaissance des peuples indigènes.
"Ce que je veux voir, c'est le meilleur de l'Australie. Nous sommes une grande réussite multiculturelle", a plaidé M. Albanese sur la chaîne publique ABC, avec Uluru en arrière-plan.
Si le projet, lancé il y a plusieurs mois, est adopté, les Aborigènes australiens, dont les ancêtres ont vécu sur le continent depuis au moins 60.000 ans, auront le droit d'être consultés par le gouvernement à propos des lois ayant un impact sur leurs communautés.
Plus de 200 ans après la colonisation par les Britanniques et la persécution des Aborigènes qui s'en est suivie, ces populations subissent de graves inégalités économiques et sociales, étant plus susceptibles d'être pauvres, sous-éduquées, malades ou emprisonnées, selon les études.
M. Albanese a affirmé avoir rencontré, il y a une semaine, des représentants de diverses confessions religieuses, qui ont tous soutenu la réforme constitutionnelle.
"Pour moi, c'était un moment d'unité très émouvant. C'est le genre d'Australie que je veux voir, une Australie où nous sommes définis par notre unité, et non par nos divisions", a-t-il mis en avant.
Son gouvernement de centre-gauche avait promis de convoquer ce référendum lors de sa campagne électorale victorieuse en mai dernier, mais le soutien en sa faveur s'est effondré depuis.
De récents sondages indiquent que la réforme est rejetée par 60% des Australiens, l'opposition conservatrice la considérant comme une réforme bureaucratique inefficace qui diviserait le pays.