Sydney, Australie | AFP | lundi 19/01/2020 - Les sécheresses et autres manifestations du réchauffement climatique exercent en Australie une pression de plus en plus forte sur la population d'ornithorynques, au point de les pousser vers l'extinction, avertissent des chercheurs dans une étude publiée lundi.
Ce mammifère unique a déjà disparu de 40% de son habitat historique dans l'est de l'Australie en raison de sécheresses, de l'aménagement du territoire, de la pollution ou encore de la construction de barrages qui fragmentent ses lieux d'habitation, selon ces scientifiques du Centre pour les sciences de l'écosystème de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW).
Ils estiment que, si les menaces actuelles se maintiennent, les populations d'ornithorynques pourraient s'effondrer de 47 à 66% au cours des 50 prochaines années. En prenant en compte la dégradation des conditions climatiques liée au réchauffement, les populations pourraient même avoir baissé de 73% en 2070.
L'ornithorynque est actuellement considéré par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme une espèce "quasi menacée".
Mais les chercheurs de l'UNSW estiment que la dégradation de l'état des cours d'eau liée à la baisse des précipitations et aux vagues de chaleur assombrit l'horizon pour l'espèce.
“Ces dangers exposent l'ornithorynque à des extinctions localisées, car ils seront incapables de repeupler certaines régions", a expliqué Gilad Bino, principal auteur de l'étude.
Il est selon les chercheurs "urgent" de mener une étude nationale des risques pesant sur la population de ces mammifères pour évaluer si l'espèce doit être considérée comme "vulnérable" et s'il faut mettre en place des stratégies de protection pour "minimiser les risques d'extinction".
L'étude estime que la population totale a chuté de 50% depuis la colonisation de l'île par les Européens il y a deux siècles. Une précédente étude publiée en novembre 2018 faisait état d'une baisse de 30% sur cette période, et estimait la population à 200.000 individus.
Cette étude est publiée au moment où le pays est confronté à de très graves feux de forêt, liés à la sécheresse et aux vagues de chaleur, qui ont déjà réduit en cendres une étendue plus grande que le Portugal.
Animal nocturne, farouche, l'ornithorynque, un des rares mammifères qui pond des oeufs, ne se rencontre plus aujourd'hui que dans l'est de l'Australie. Il se nourrit de vers, d'insectes et de petits crustacés.
Pourvu d'une gueule en bec de canard, d'une épaisse fourrure, de pattes et d'une queue semblables à celles du castor, il est inoffensif à ceci près que les pattes des mâles adultes sont recouvertes d'aiguillons dont le venin paralysant peut être très douloureux pour l'homme.
Ce mammifère unique a déjà disparu de 40% de son habitat historique dans l'est de l'Australie en raison de sécheresses, de l'aménagement du territoire, de la pollution ou encore de la construction de barrages qui fragmentent ses lieux d'habitation, selon ces scientifiques du Centre pour les sciences de l'écosystème de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW).
Ils estiment que, si les menaces actuelles se maintiennent, les populations d'ornithorynques pourraient s'effondrer de 47 à 66% au cours des 50 prochaines années. En prenant en compte la dégradation des conditions climatiques liée au réchauffement, les populations pourraient même avoir baissé de 73% en 2070.
L'ornithorynque est actuellement considéré par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme une espèce "quasi menacée".
Mais les chercheurs de l'UNSW estiment que la dégradation de l'état des cours d'eau liée à la baisse des précipitations et aux vagues de chaleur assombrit l'horizon pour l'espèce.
“Ces dangers exposent l'ornithorynque à des extinctions localisées, car ils seront incapables de repeupler certaines régions", a expliqué Gilad Bino, principal auteur de l'étude.
Il est selon les chercheurs "urgent" de mener une étude nationale des risques pesant sur la population de ces mammifères pour évaluer si l'espèce doit être considérée comme "vulnérable" et s'il faut mettre en place des stratégies de protection pour "minimiser les risques d'extinction".
L'étude estime que la population totale a chuté de 50% depuis la colonisation de l'île par les Européens il y a deux siècles. Une précédente étude publiée en novembre 2018 faisait état d'une baisse de 30% sur cette période, et estimait la population à 200.000 individus.
Cette étude est publiée au moment où le pays est confronté à de très graves feux de forêt, liés à la sécheresse et aux vagues de chaleur, qui ont déjà réduit en cendres une étendue plus grande que le Portugal.
Animal nocturne, farouche, l'ornithorynque, un des rares mammifères qui pond des oeufs, ne se rencontre plus aujourd'hui que dans l'est de l'Australie. Il se nourrit de vers, d'insectes et de petits crustacés.
Pourvu d'une gueule en bec de canard, d'une épaisse fourrure, de pattes et d'une queue semblables à celles du castor, il est inoffensif à ceci près que les pattes des mâles adultes sont recouvertes d'aiguillons dont le venin paralysant peut être très douloureux pour l'homme.