Handout / PARLIAMENT OF AUSTRALIA / AFP
Sydney, Australie | AFP | jeudi 04/10/2023 - Une vidéo en ligne montrant un néo-nazi menacer une sénatrice aborigène a suscité l'indignation, y compris au sein du gouvernement, jeudi en Australie, neuf jours avant un référendum historique sur les droits des peuples autochtones.
La sénatrice, Lidia Thorpe, une indépendante, a reproché au Premier ministre Anthony Albanese et à la police de ne pas l'avoir protégée et a refusé de se laisser intimider.
"Je ne me cacherai pas pendant les neuf prochains jours", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. "Vous allez avoir de mes nouvelles et vous allez me voir, je n'ai pas peur."
Des médias australiens ont diffusé des extraits de la vidéo qui montrent un homme vêtu d'une cagoule noire brûlant un drapeau aborigène. Il y fait un salut nazi et tient des propos racistes menaçant la sénatrice, selon les médias.
Clare O'Neil, ministre australienne de l'Intérieur, a qualifié la vidéo d'"odieuse" et accusé des groupes radicaux d'utiliser le référendum pour enflammer leurs partisans.
Le Premier ministre a confirmé avoir vu la vidéo. "Une fois que vous la voyez, vous ne pouvez pas l'oublier. C'est horrible que quelqu'un qui se déclare, par ses actes et ses paroles, néo-nazi, fasse preuve d'un tel manque de respect", a-t-il déclaré.
Les Australiens voteront le 14 octobre par référendum sur une réforme qui propose de reconnaître dans la Constitution les peuples autochtones comme les premiers habitants du continent et créerait un cadre permettant à ces peuples de se prononcer au Parlement sur les lois qui les concernent.
Lidia Thorpe s'oppose à la réforme, affirmant qu'elle aura peu d'impact, et a exhorté le gouvernement à agir d'abord pour résoudre les inégalités telles que le nombre élevé de décès d'Aborigènes en détention.
Les derniers sondages indiquent que le soutien au référendum a chuté au cours de l'année écoulée, pour atteindre quelque 40% de l'électorat.
La police fédérale australienne a déclaré avoir été informée mardi de la publication de la vidéo sur X (ex-Twitter) et avoir contacté la plateforme pour la faire supprimer. La police enquête et "aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade", a déclaré un porte-parole.
Les signalements pour racisme visant les Aborigènes ont augmenté de façon significative depuis juillet, selon Chris Cunneen, professeur de criminologie à l'Université de Technologie de Sydney, qui dirige un projet sur ces incidents.
La sénatrice, Lidia Thorpe, une indépendante, a reproché au Premier ministre Anthony Albanese et à la police de ne pas l'avoir protégée et a refusé de se laisser intimider.
"Je ne me cacherai pas pendant les neuf prochains jours", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. "Vous allez avoir de mes nouvelles et vous allez me voir, je n'ai pas peur."
Des médias australiens ont diffusé des extraits de la vidéo qui montrent un homme vêtu d'une cagoule noire brûlant un drapeau aborigène. Il y fait un salut nazi et tient des propos racistes menaçant la sénatrice, selon les médias.
Clare O'Neil, ministre australienne de l'Intérieur, a qualifié la vidéo d'"odieuse" et accusé des groupes radicaux d'utiliser le référendum pour enflammer leurs partisans.
Le Premier ministre a confirmé avoir vu la vidéo. "Une fois que vous la voyez, vous ne pouvez pas l'oublier. C'est horrible que quelqu'un qui se déclare, par ses actes et ses paroles, néo-nazi, fasse preuve d'un tel manque de respect", a-t-il déclaré.
Les Australiens voteront le 14 octobre par référendum sur une réforme qui propose de reconnaître dans la Constitution les peuples autochtones comme les premiers habitants du continent et créerait un cadre permettant à ces peuples de se prononcer au Parlement sur les lois qui les concernent.
Lidia Thorpe s'oppose à la réforme, affirmant qu'elle aura peu d'impact, et a exhorté le gouvernement à agir d'abord pour résoudre les inégalités telles que le nombre élevé de décès d'Aborigènes en détention.
Les derniers sondages indiquent que le soutien au référendum a chuté au cours de l'année écoulée, pour atteindre quelque 40% de l'électorat.
La police fédérale australienne a déclaré avoir été informée mardi de la publication de la vidéo sur X (ex-Twitter) et avoir contacté la plateforme pour la faire supprimer. La police enquête et "aucun autre commentaire ne sera fait à ce stade", a déclaré un porte-parole.
Les signalements pour racisme visant les Aborigènes ont augmenté de façon significative depuis juillet, selon Chris Cunneen, professeur de criminologie à l'Université de Technologie de Sydney, qui dirige un projet sur ces incidents.