Sydney, Australie | AFP | vendredi 16/05/2019 - Les dirigeants politiques australiens jetaient vendredi leurs dernières forces à la veille d'un scrutin législatif indécis, dans une fin de campagne endueillée par le décès de l'ex-Premier ministre Bob Hawke, légende du Parti travailliste.
"Cela va être l'élection la plus serrée que nous ayons vue en beaucoup, beaucoup d'années", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison lors d'un déplacement dans le nord du Queensland (nord-est), qui compte de nombreuses circonscriptions indécises.
Il y a quelques semaines, l'opposition travailliste de l'ex-syndicaliste Bill Shorten semblait avoir partie gagnée, et tout le monde se préparait à l'alternance après six années de gouvernement d'une coalition de centre-droit formée par le Parti libéral et le Parti national.
Mais selon une étude Ipsos publiée vendredi, 51% des sondés opteraient pour le centre gauche et 49% pour la coalition libéral-national. Dans certaines circonscriptions, l'électorat est divisé à 50/50.
"Je crois que personne ne pensait qu'on en serait là à la veille de l'élection", a déclaré M. Morrison, 51 ans.
La fin de campagne a été marquée par le décès jeudi, à 89 ans, du dirigeant travailliste Bob Hawke, qui dirigea le gouvernement australien de 1983 à 1991.
Immensément populaire jusqu'à sa mort, l'ex-leader syndicaliste, qui avait la culture du consensus plutôt que de la confrontation, remporta quatre élections de rang à partir de 1983.
Et le souvenir des réussites de son administration est venu démentir -à point nommé pour M. Shorten- les affirmations maintes fois réitérées par M. Morrison selon lesquelles tout gouvernement travailliste serait voué à l'échec.
Le chef de l'opposition a d'ailleurs choisi d'annuler ses derniers engagements de campagne pour rentrer à Sydney et parler de l'héritage de M. Hawke, qui reste à ce jour le travailliste qui sera demeuré le plus longtemps au pouvoir en Australie.
"Tristement, il n'a pas remporté son combat pour être présent à la soirée électorale et pour voir le Parti travailliste constituer un gouvernement", a dit M. Shorten aux journalistes.
"A titre personnel, je suis triste de ne pas pouvoir lui montrer que nous pouvons gagner et former un gouvernement, parce que j'aurais eu le sentiment d'honorer un contrat passé avec lui il y a de nombreuses années."
Les élections en Australie, où voter est obligatoire, sont traditionnellement très serrées.
La coalition libérale-nationale emmenée par Malcolm Turnbull l'avait emporté en 2016 de deux sièges.
"Cela va être l'élection la plus serrée que nous ayons vue en beaucoup, beaucoup d'années", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison lors d'un déplacement dans le nord du Queensland (nord-est), qui compte de nombreuses circonscriptions indécises.
Il y a quelques semaines, l'opposition travailliste de l'ex-syndicaliste Bill Shorten semblait avoir partie gagnée, et tout le monde se préparait à l'alternance après six années de gouvernement d'une coalition de centre-droit formée par le Parti libéral et le Parti national.
Mais selon une étude Ipsos publiée vendredi, 51% des sondés opteraient pour le centre gauche et 49% pour la coalition libéral-national. Dans certaines circonscriptions, l'électorat est divisé à 50/50.
"Je crois que personne ne pensait qu'on en serait là à la veille de l'élection", a déclaré M. Morrison, 51 ans.
La fin de campagne a été marquée par le décès jeudi, à 89 ans, du dirigeant travailliste Bob Hawke, qui dirigea le gouvernement australien de 1983 à 1991.
Immensément populaire jusqu'à sa mort, l'ex-leader syndicaliste, qui avait la culture du consensus plutôt que de la confrontation, remporta quatre élections de rang à partir de 1983.
Et le souvenir des réussites de son administration est venu démentir -à point nommé pour M. Shorten- les affirmations maintes fois réitérées par M. Morrison selon lesquelles tout gouvernement travailliste serait voué à l'échec.
Le chef de l'opposition a d'ailleurs choisi d'annuler ses derniers engagements de campagne pour rentrer à Sydney et parler de l'héritage de M. Hawke, qui reste à ce jour le travailliste qui sera demeuré le plus longtemps au pouvoir en Australie.
"Tristement, il n'a pas remporté son combat pour être présent à la soirée électorale et pour voir le Parti travailliste constituer un gouvernement", a dit M. Shorten aux journalistes.
"A titre personnel, je suis triste de ne pas pouvoir lui montrer que nous pouvons gagner et former un gouvernement, parce que j'aurais eu le sentiment d'honorer un contrat passé avec lui il y a de nombreuses années."
Les élections en Australie, où voter est obligatoire, sont traditionnellement très serrées.
La coalition libérale-nationale emmenée par Malcolm Turnbull l'avait emporté en 2016 de deux sièges.