Tokyo, Japon | AFP | vendredi 09/12/2022 - L'Australie et le Japon vont chercher le moyen de réaliser des manoeuvres militaires conjointes "plus complexes", a annoncé vendredi le ministre australien de la Défense Richard Marles après une réunion à Tokyo.
Sa rencontre avec son homologue japonais Yasukazu Hamada, à laquelle étaient aussi présents leurs collègues des Affaires étrangères, faisait suite à la signature en octobre d'un pacte de sécurité bilatéral.
Les deux pays avaient alors convenu de coopérer dans le domaine du renseignement et d'approfondir leurs liens en matière de défense afin de contrer la montée en puissance de l'armée chinoise.
À Washington cette semaine, les ministres australien et américain de la Défense et des Affaires étrangères ont par ailleurs assuré qu'ils accueilleraient volontiers des unités japonaises dans le cadre de rotations militaires à trois.
Vendredi à Tokyo, Richard Marles a estimé que le pacte de sécurité avec le Japon ainsi que d'autres accords permettaient de "faire progresser l'alignement stratégique et l'affection profonde entre nos pays".
"Nous avons passé la journée à réfléchir aux moyens de rendre cela opérationnel", a révélé le ministre australien.
"Il existe toute une série d'opportunités que nous allons exploiter d'étroite collaboration entre nos deux armées en vue d'effectuer des exercices de plus haut niveau et plus complexes", a-t-il poursuivi.
L'Australie "se réjouit également des moyens par lesquels" il est possible de "faire en sorte que l'Australie, les États-Unis et le Japon travaillent ensemble dans les trois domaines" de la défense terrestre, la défense maritime et la défense antiaérienne.
Depuis 2011, les États-Unis assurent des rotations militaires à Darwin, une ville du nord de l'Australie.
Le ministre japonais de la Défense n'a pas directement commenté l'invitation à participer à des opérations trilatérales dans ce dernier pays. "Pour notre défense et notre sécurité, la coopération entre l'Australie et le Japon, ainsi qu'avec notre allié les États-Unis et d'autres pays partageant les mêmes idées, est d'une importance vitale", a seulement dit M. Hamada.
Ces dernières années, le Japon, qu'un traité lie à Washington, a cherché à renforcer sa coopération diplomatique avec l'Australie.
Mais leurs relations en matière de défense ont été plus délicates en raison de la Constitution du Japon, qui limite sa capacité militaire à des mesures ostensiblement autoprotectrices. Néanmoins, le Japon s'apprête à annoncer une refonte de sa stratégie de sécurité, notamment en prévoyant d'augmenter les dépenses de défense de plus de 50 % sur cinq ans.
Sa rencontre avec son homologue japonais Yasukazu Hamada, à laquelle étaient aussi présents leurs collègues des Affaires étrangères, faisait suite à la signature en octobre d'un pacte de sécurité bilatéral.
Les deux pays avaient alors convenu de coopérer dans le domaine du renseignement et d'approfondir leurs liens en matière de défense afin de contrer la montée en puissance de l'armée chinoise.
À Washington cette semaine, les ministres australien et américain de la Défense et des Affaires étrangères ont par ailleurs assuré qu'ils accueilleraient volontiers des unités japonaises dans le cadre de rotations militaires à trois.
Vendredi à Tokyo, Richard Marles a estimé que le pacte de sécurité avec le Japon ainsi que d'autres accords permettaient de "faire progresser l'alignement stratégique et l'affection profonde entre nos pays".
"Nous avons passé la journée à réfléchir aux moyens de rendre cela opérationnel", a révélé le ministre australien.
"Il existe toute une série d'opportunités que nous allons exploiter d'étroite collaboration entre nos deux armées en vue d'effectuer des exercices de plus haut niveau et plus complexes", a-t-il poursuivi.
L'Australie "se réjouit également des moyens par lesquels" il est possible de "faire en sorte que l'Australie, les États-Unis et le Japon travaillent ensemble dans les trois domaines" de la défense terrestre, la défense maritime et la défense antiaérienne.
Depuis 2011, les États-Unis assurent des rotations militaires à Darwin, une ville du nord de l'Australie.
Le ministre japonais de la Défense n'a pas directement commenté l'invitation à participer à des opérations trilatérales dans ce dernier pays. "Pour notre défense et notre sécurité, la coopération entre l'Australie et le Japon, ainsi qu'avec notre allié les États-Unis et d'autres pays partageant les mêmes idées, est d'une importance vitale", a seulement dit M. Hamada.
Ces dernières années, le Japon, qu'un traité lie à Washington, a cherché à renforcer sa coopération diplomatique avec l'Australie.
Mais leurs relations en matière de défense ont été plus délicates en raison de la Constitution du Japon, qui limite sa capacité militaire à des mesures ostensiblement autoprotectrices. Néanmoins, le Japon s'apprête à annoncer une refonte de sa stratégie de sécurité, notamment en prévoyant d'augmenter les dépenses de défense de plus de 50 % sur cinq ans.