SAEED KHAN / AFP
Sydney, Australie | AFP | mardi 29/03/2022 - Le Parti libéral au pouvoir en Australie a présenté mardi un budget pré-électoral rempli de cadeaux à destination des électeurs déçus par neuf années de gouvernement conservateur.
Avant l'élection, attendue en mai, pour laquelle le parti du Premier ministre Scott Morrison apparaît largement distancé dans les sondages, le gouvernement a annoncé un budget qui réduit de moitié la taxe sur les carburants et promet 8,6 milliards de dollars australiens (5,8 milliards d'euros) de réductions d'impôts.
Près de dix millions d'Australiens, soit près de la moitié de population adulte, bénéficieront d'une déduction fiscale de 420 dollars (285 euros).
Echouant à honorer la promesse de remettre les comptes publics dans le vert, le plan de M. Morrison prévoit une explosion du déficit à 78 milliards de dollars australiens (53 milliards d'euros), soit 3,4% du PIB, cette année.
"Les deux dernières années ont été difficiles pour le pays", a expliqué le ministre du Trésor Josh Frydenberg devant le Parlement.
"Nous avons surmonté le plus grand choc économique depuis la Grande dépression".
M. Morrison a été vivement critiqué pour sa gestion des feux de forêt, des inondations et pour une lente campagne de vaccination contre le Covid.
Selon le dernier sondage mené par Newspoll, sa coalition menée par le Parti libéral est devancée par les travaillistes (45%-55%).
M. Morrison peine notamment à convaincre l'électorat féminin après un scandale de viol au sein des institutions politiques, ainsi que les jeunes électeurs rebutés par sa position en faveur du charbon.
Son gouvernement a balayé d'un revers de main les appels visant à réduire la dépendance de l'économie australienne à l'égard du charbon et du gaz naturel, vantant les mérites d'une reprise basée sur le gaz après la pandémie et promettant d'exploiter le charbon aussi longtemps que les gens en achèteront.
Selon l'enquête Newspoll, le travailliste Anthony Albanese s'attire les faveurs de plus de 60% des 18-49 ans.
Mais l'actuel Premier ministre a déjà réussi des remontées, gagnant la dernière élection, il y a trois ans, ce qui tenait, selon lui, du "miracle".
Avant l'élection, attendue en mai, pour laquelle le parti du Premier ministre Scott Morrison apparaît largement distancé dans les sondages, le gouvernement a annoncé un budget qui réduit de moitié la taxe sur les carburants et promet 8,6 milliards de dollars australiens (5,8 milliards d'euros) de réductions d'impôts.
Près de dix millions d'Australiens, soit près de la moitié de population adulte, bénéficieront d'une déduction fiscale de 420 dollars (285 euros).
Echouant à honorer la promesse de remettre les comptes publics dans le vert, le plan de M. Morrison prévoit une explosion du déficit à 78 milliards de dollars australiens (53 milliards d'euros), soit 3,4% du PIB, cette année.
"Les deux dernières années ont été difficiles pour le pays", a expliqué le ministre du Trésor Josh Frydenberg devant le Parlement.
"Nous avons surmonté le plus grand choc économique depuis la Grande dépression".
M. Morrison a été vivement critiqué pour sa gestion des feux de forêt, des inondations et pour une lente campagne de vaccination contre le Covid.
Selon le dernier sondage mené par Newspoll, sa coalition menée par le Parti libéral est devancée par les travaillistes (45%-55%).
M. Morrison peine notamment à convaincre l'électorat féminin après un scandale de viol au sein des institutions politiques, ainsi que les jeunes électeurs rebutés par sa position en faveur du charbon.
Son gouvernement a balayé d'un revers de main les appels visant à réduire la dépendance de l'économie australienne à l'égard du charbon et du gaz naturel, vantant les mérites d'une reprise basée sur le gaz après la pandémie et promettant d'exploiter le charbon aussi longtemps que les gens en achèteront.
Selon l'enquête Newspoll, le travailliste Anthony Albanese s'attire les faveurs de plus de 60% des 18-49 ans.
Mais l'actuel Premier ministre a déjà réussi des remontées, gagnant la dernière élection, il y a trois ans, ce qui tenait, selon lui, du "miracle".