SYDNEY, 11 mars 2012 (AFP) - Des centaines de manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés près des sièges des groupes miniers BHP Billiton et Rio Tinto à Melbourne dimanche, un an après l'accident de Fukushima, pour demander la fin de l'extraction d'uranium en Australie.
La manifestation, qui rassemblait quelque 500 personnes, était organisée par une association d'expatriés japonais appelée "les Japonais pour la paix".
Elle avait pour objectif d'attirer l'attention sur les dangers de la technologie nucléaire en ce jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima, consécutive au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars 2011 au Japon, a indiqué un de ses organisateurs, Kazuyo Preston.
"Il est très important pour nous de commémorer cette journée, afin que les Australiens se souviennent de ce qui s'est passé à Fukushima et du rôle de l'Australie comme fournisseur important d'uranium au Japon, y compris aux réacteurs de Fukushima", a ajouté Kazuyo Preston.
Selon lui, les deux géants miniers anglo-australien Rio Tinto et BHP Billiton ont fourni de l'uranium à Fukushima, tiré de leurs mines, et "si on pouvait arrêter l'extraction d'uranium en Australie, alors il n'y aurait plus de Fukushima".
L'Australie n'est pas une puissance nucléaire mais elle est le troisième producteur mondial d'uranium, derrière le Kazakhstan et le Canada. Elle exporte 9.600 tonnes de concentré d'oxide d'uranium par an, pour plus de 1,1 milliard de dollars australiens (887 millions d'euros).
Selon l'Association mondiale du nucléaire, le pays recèle les plus vastes réserves d'uranium, représentant 23% du total mondial.
Il y a un an jour pour jour, un tremblement de terre de magnitude 9 a provoqué un énorme tsunami sur la côte nord-est du Japon, l'immense vague entraînant la rupture de l'alimentation électrique de la centrale Fukushima Daiichi et l'arrêt des systèmes de refroidissement.
La fusion subséquente du combustible dans trois réacteurs a déclenché des explosions d'hydrogène et d'importants rejets radioactifs dans l'environnement, obligeant plus de 100.000 personnes à évacuer d'urgence les alentours.
ajc/fmp/pm
La manifestation, qui rassemblait quelque 500 personnes, était organisée par une association d'expatriés japonais appelée "les Japonais pour la paix".
Elle avait pour objectif d'attirer l'attention sur les dangers de la technologie nucléaire en ce jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima, consécutive au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars 2011 au Japon, a indiqué un de ses organisateurs, Kazuyo Preston.
"Il est très important pour nous de commémorer cette journée, afin que les Australiens se souviennent de ce qui s'est passé à Fukushima et du rôle de l'Australie comme fournisseur important d'uranium au Japon, y compris aux réacteurs de Fukushima", a ajouté Kazuyo Preston.
Selon lui, les deux géants miniers anglo-australien Rio Tinto et BHP Billiton ont fourni de l'uranium à Fukushima, tiré de leurs mines, et "si on pouvait arrêter l'extraction d'uranium en Australie, alors il n'y aurait plus de Fukushima".
L'Australie n'est pas une puissance nucléaire mais elle est le troisième producteur mondial d'uranium, derrière le Kazakhstan et le Canada. Elle exporte 9.600 tonnes de concentré d'oxide d'uranium par an, pour plus de 1,1 milliard de dollars australiens (887 millions d'euros).
Selon l'Association mondiale du nucléaire, le pays recèle les plus vastes réserves d'uranium, représentant 23% du total mondial.
Il y a un an jour pour jour, un tremblement de terre de magnitude 9 a provoqué un énorme tsunami sur la côte nord-est du Japon, l'immense vague entraînant la rupture de l'alimentation électrique de la centrale Fukushima Daiichi et l'arrêt des systèmes de refroidissement.
La fusion subséquente du combustible dans trois réacteurs a déclenché des explosions d'hydrogène et d'importants rejets radioactifs dans l'environnement, obligeant plus de 100.000 personnes à évacuer d'urgence les alentours.
ajc/fmp/pm
