Sydney, Australie | AFP | jeudi 19/10/2022 - Des inspecteurs des Nations unies n'ont pas été autorisés à accéder à un centre de détention australien dans le cadre d'une première mission anti-torture dans le pays, ont indiqué jeudi les autorités, invoquant l'absence d'"autorisation préalable".
Les inspecteurs de l'ONU - qui visitent les installations dans le cadre d'un accord volontaire visant à prévenir la cruauté envers les détenus - se sont vus refuser l'accès aux cellules de détention dans une ville située à proximité de la capitale Canberra.
Un organisme gouvernemental de surveillance des droits humains a condamné le manque de transparence des autorités locales.
L'Australie a ratifié en 2017 le protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT), engageant le pays à des réformes protégeant les détenus et soumettant les installations à des inspections.
Les prisons, les centres de détention pour jeunes et les complexes d'immigration australiens sont régulièrement accusés de violations des droits humains, en particulier à l'encontre des communautés aborigènes.
Lorraine Finlay, commissaire aux droits de l'Homme du gouvernement fédéral, a souligné que l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé du pays, avait tardé à entreprendre des réformes.
"La visite des Nations unies s'est heurtée à la résistance du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud", a-t-elle fait savoir à l'AFP.
"Déjà à la traîne en ce qui concerne le respect des règles de détention, il a fait sien le discours +anti-ONU+ en empêchant la délégation d'inspecter toutes les prisons de Nouvelle-Galles du Sud."
L'Etat voisin du Queensland a annoncé jeudi qu'il coopérerait avec les inspecteurs, mais qu'il ne les autoriserait pas à visiter les unités de patients hospitalisés à l'intérieur des établissements de santé mentale.
L'Australie a jusqu'à janvier 2023 pour remplir ses obligations. Aucune sanction n'est prévue en cas de dépassement de ce délai, mais le pays pourrait être inscrit sur une liste de nations non conformes qui suscitent d'importantes préoccupations en matière de droits humains.
Les inspecteurs pourraient également annuler les visites futures - à ce jour, cela ne s'est produit qu'au Rwanda, en Azerbaïdjan et en Ukraine.
Ces dernières années, une série d'abus ont été enregistrés dans les prisons et les centres de détention pour jeunes de l'île-continent tandis que les centres de détention australiens pour jeunes ont fait l'objet de nombreuses critiques sur la scène internationale.
Les inspecteurs de l'ONU - qui visitent les installations dans le cadre d'un accord volontaire visant à prévenir la cruauté envers les détenus - se sont vus refuser l'accès aux cellules de détention dans une ville située à proximité de la capitale Canberra.
Un organisme gouvernemental de surveillance des droits humains a condamné le manque de transparence des autorités locales.
L'Australie a ratifié en 2017 le protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT), engageant le pays à des réformes protégeant les détenus et soumettant les installations à des inspections.
Les prisons, les centres de détention pour jeunes et les complexes d'immigration australiens sont régulièrement accusés de violations des droits humains, en particulier à l'encontre des communautés aborigènes.
Lorraine Finlay, commissaire aux droits de l'Homme du gouvernement fédéral, a souligné que l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé du pays, avait tardé à entreprendre des réformes.
"La visite des Nations unies s'est heurtée à la résistance du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud", a-t-elle fait savoir à l'AFP.
"Déjà à la traîne en ce qui concerne le respect des règles de détention, il a fait sien le discours +anti-ONU+ en empêchant la délégation d'inspecter toutes les prisons de Nouvelle-Galles du Sud."
L'Etat voisin du Queensland a annoncé jeudi qu'il coopérerait avec les inspecteurs, mais qu'il ne les autoriserait pas à visiter les unités de patients hospitalisés à l'intérieur des établissements de santé mentale.
L'Australie a jusqu'à janvier 2023 pour remplir ses obligations. Aucune sanction n'est prévue en cas de dépassement de ce délai, mais le pays pourrait être inscrit sur une liste de nations non conformes qui suscitent d'importantes préoccupations en matière de droits humains.
Les inspecteurs pourraient également annuler les visites futures - à ce jour, cela ne s'est produit qu'au Rwanda, en Azerbaïdjan et en Ukraine.
Ces dernières années, une série d'abus ont été enregistrés dans les prisons et les centres de détention pour jeunes de l'île-continent tandis que les centres de détention australiens pour jeunes ont fait l'objet de nombreuses critiques sur la scène internationale.