Un accueil triomphal
Au milieu de la nuit, à la lueur des réverbères, nos navigateurs après une dernière journée en mer épuisante, découvrent sur le quai le visage de leurs proches. Un moment, le temps est suspendu, la joie se lit sur les visages. Le bonheur est fait de cet instant présent, de ces regards qui se croisent, de ces sourires qui resteront gravés dans les mémoires. Se savoir vivant, aimé… Le goût de la victoire ne se savourera que le lendemain. Ce soir ils seront avec leurs familles, proches et lointaines….
Au milieu de la nuit, à la lueur des réverbères, nos navigateurs après une dernière journée en mer épuisante, découvrent sur le quai le visage de leurs proches. Un moment, le temps est suspendu, la joie se lit sur les visages. Le bonheur est fait de cet instant présent, de ces regards qui se croisent, de ces sourires qui resteront gravés dans les mémoires. Se savoir vivant, aimé… Le goût de la victoire ne se savourera que le lendemain. Ce soir ils seront avec leurs familles, proches et lointaines….
Leur arrivée :
« Je m’allonge pour trouver un peu de chaleur et je m’endors malgré le froid, sur cette couchette humide… Je me réveille vers 23 h. Fuzhou, nous arrivons !!! Je me lève, un navire de la police tourne autour de nous et nous fait signe. Il nous escorte vers notre destination finale. Je n’ai plus froid. Là sur le quai, des journalistes, TV, radios, Journaux, flash et … soudain ma mère, Justine, ses parents, nos amis….. Joie de les voir ! On accoste, les bouts sont attachés »
Les bons moments doivent se savourer et notre équipage qui meurt d’envie de poser les pieds sur le sol chinois doit encore se soumettre aux plaisirs des contrôles douaniers. Interdiction de quitter le navire. Passeports ! Photos ! Avec les barbes on a du mal à les reconnaître !
Et puis soudain les mots qu’ils attendent impatiemment « Vous pouvez descendre »
Sur le quai on se bouscule, chacun veut les voir, les embrasser, les serrer, sentir leur présence.
Le soulagement de les revoir vivant, en bonne santé prime. Les moments d’angoisses sont noyés dans les vagues de l’océan qui les a portés à la réussite. Des larmes d’émotion.
« Je m’allonge pour trouver un peu de chaleur et je m’endors malgré le froid, sur cette couchette humide… Je me réveille vers 23 h. Fuzhou, nous arrivons !!! Je me lève, un navire de la police tourne autour de nous et nous fait signe. Il nous escorte vers notre destination finale. Je n’ai plus froid. Là sur le quai, des journalistes, TV, radios, Journaux, flash et … soudain ma mère, Justine, ses parents, nos amis….. Joie de les voir ! On accoste, les bouts sont attachés »
Les bons moments doivent se savourer et notre équipage qui meurt d’envie de poser les pieds sur le sol chinois doit encore se soumettre aux plaisirs des contrôles douaniers. Interdiction de quitter le navire. Passeports ! Photos ! Avec les barbes on a du mal à les reconnaître !
Et puis soudain les mots qu’ils attendent impatiemment « Vous pouvez descendre »
Sur le quai on se bouscule, chacun veut les voir, les embrasser, les serrer, sentir leur présence.
Le soulagement de les revoir vivant, en bonne santé prime. Les moments d’angoisses sont noyés dans les vagues de l’océan qui les a portés à la réussite. Des larmes d’émotion.
Marimari (la maman de Hiria) comme toujours silencieuse…. Une fois de plus son fils a poursuivi le chemin du voyage, une fois de plus l’appel vers son pays d’adoption a été le plus fort. Une fois de plus il est parti à la recherche de son passé et de son avenir…(l’envol) Un officiel se met au garde à vous, salut, se tourne vers Hiria
« Bienvenue en Chine à vous et à votre équipage ! »
C’est l’instant ou leurs chemins de vie se rejoignent. Ils ont réussi. L’ampleur de leur exploit, le retentissement qu’il a en Chine il ne le comprendront que le lendemain après leur petit-déjeuner.
« Bienvenue en Chine à vous et à votre équipage ! »
C’est l’instant ou leurs chemins de vie se rejoignent. Ils ont réussi. L’ampleur de leur exploit, le retentissement qu’il a en Chine il ne le comprendront que le lendemain après leur petit-déjeuner.
Première journée sur le sol Chinois
La province du Fujian où ils sont arrivés est le pays d’origine des ancêtres de quelques huit millions de compatriotes d’outre-mer et de citoyens étrangers d’origine chinoise ainsi que de 80% des Taïwanais. Mais c’est sur l’île Pingtan que doit avoir lieu la cérémonie d’accueil. L’île Pingtan est la cinquième plus grande île du pays et la plus grande du Fujian. Une brume se répand souvent sur elle. Marquée par une ligne de côte sinueuse elle se pare d’une plage de sable fin sur plus de 100 km. Un ferry « chemin qui s’ouvre dans la mer » permet d’y accéder. Mais modernité oblige, déjà plus haut dans le ciel, un pont se construit.
La province du Fujian où ils sont arrivés est le pays d’origine des ancêtres de quelques huit millions de compatriotes d’outre-mer et de citoyens étrangers d’origine chinoise ainsi que de 80% des Taïwanais. Mais c’est sur l’île Pingtan que doit avoir lieu la cérémonie d’accueil. L’île Pingtan est la cinquième plus grande île du pays et la plus grande du Fujian. Une brume se répand souvent sur elle. Marquée par une ligne de côte sinueuse elle se pare d’une plage de sable fin sur plus de 100 km. Un ferry « chemin qui s’ouvre dans la mer » permet d’y accéder. Mais modernité oblige, déjà plus haut dans le ciel, un pont se construit.
Première surprise, l’escorte est impressionnante, pas moins de 3 mini bus, 2 mini van pour eux, les familles, les nombreux journalistes, encadrés par des voitures de polices, klaxons hurlants. La route est pavoisée en leur honneur. Deuxième surprise l’arrivée sur cette île à la fois moderne et sauvage avec ses champs, ses villages, ses maisons en pierre ses églises et les gens qui les attendent aux sons des tambours. Une banderole claque au vent « Bienvenue aux navigateurs de la Polynésie Française ». L’ambiance est chaleureuse, on échange des cadeaux, on fait la fête. Les journalistes très nombreux ne les quittent pas. La cérémonie de l’arbre, la découverte de la stèle.
Michèle Lewon
Michèle Lewon
Une dernière journée en mer avant l'arrivée à Fuzhou
Le froid rend la navigation pénible
Les yeux perdus dans le lointain on rêve à la chaleur de son île
Une nouvelle fois, le ciel s'enflamme
Et la nuit qui tombe les rapproche de leur destination Fuzhou
Le quai, les familles.. tout cela est à présent si proche
Et le jour se lève sur leur réussite
Et c'est à Pingtan qu'ils vont réaliser leur exploit
Les familles émues
La population, les journalistes
souhaitent la bienvenue aux navigateurs de Polynésie Française
Demain ils feront la une des journaux