Cette augmentation concerne les îles et atolls n’ayant pas de station essence.
PAPEETE, 2 juillet 2014 – L’essence va augmenter de 5 Fcfp par litre, dans les îles et atolls approvisionnés au moyen de fûts.
La mesure tarifaire concerne les îles et atolls ne disposant pas d’une station service. Elle est envisagée dans le cadre d’une convention entre le Pays et les sociétés Pétropol, Total et Pacific Pétroleum, visant la prise en charge des fûts utilisés pour le transport du carburant. Un accord qualifié de "provisoire" a été acté en Conseil des ministres ce mercredi et présenté à la mi-journée par Albert Solia.
Cet accord porte sur près de 20 000 fûts utilisés pour transporter chaque année le carburant dans les îles, principalement dans l'archipel des Tuamotu.
L’arrangement prévoit pour l'acquisition des fûts neufs, une prise en charge par le Pays de 6300 Fcfp par spécimen de 200 litres, la répercussion de 1000 Fcfp d’augmentation tarifaire imputée sur chaque fût contenant de l’essence, soit 5 Fcfp d’augmentation pour chaque litre transporté.
Enfin, un peu plus de 2000 Fcfp sont versés par le Pays sous forme de consigne, pour chaque fût réformé, sur présentation de justificatifs attestant de son recyclage.
La réglementation impose que les fûts de 200 litres qui transportent l’essence dans les îles soient neufs et de fabrication certifiée. Ils sont tous importés en l’absence de société certifiée pour leur fabrication, localement. Ces fûts sont traditionnellement affectés au transport de l’essence pour leur premier voyage et pour transporter du gazole, lors de deux voyages supplémentaires. Ils sont réformés au bout de trois voyages et doivent être conditionnés et réexportés, une fois écrasés.
L’annonce dernièrement d’une augmentation de 40% de leur coût, à 10 400 Fcfp l’unité, par les importateurs d’hydrocarbures a contraint le gouvernement à trouver une solution concertée dans un dossier que la Présidence qualifiait en début de semaine d’"ancien" et "sans cesse été reporté, car tous les gouvernements précédents se sont refusés à le traiter".
"Nous avons engagé des négociations pour impacter le moins possible le coût du fût sur l’usager final", a indiqué Albert Solia mercredi en précisant que cet accord avait un coût annuel pour le Pays "supérieur à 80 millions". Il a qualifié cette dépense d’"effort important en faveur des usagers dans les îles qui souffrent déjà de tarifs très importants".
La mesure tarifaire concerne les îles et atolls ne disposant pas d’une station service. Elle est envisagée dans le cadre d’une convention entre le Pays et les sociétés Pétropol, Total et Pacific Pétroleum, visant la prise en charge des fûts utilisés pour le transport du carburant. Un accord qualifié de "provisoire" a été acté en Conseil des ministres ce mercredi et présenté à la mi-journée par Albert Solia.
Cet accord porte sur près de 20 000 fûts utilisés pour transporter chaque année le carburant dans les îles, principalement dans l'archipel des Tuamotu.
L’arrangement prévoit pour l'acquisition des fûts neufs, une prise en charge par le Pays de 6300 Fcfp par spécimen de 200 litres, la répercussion de 1000 Fcfp d’augmentation tarifaire imputée sur chaque fût contenant de l’essence, soit 5 Fcfp d’augmentation pour chaque litre transporté.
Enfin, un peu plus de 2000 Fcfp sont versés par le Pays sous forme de consigne, pour chaque fût réformé, sur présentation de justificatifs attestant de son recyclage.
La réglementation impose que les fûts de 200 litres qui transportent l’essence dans les îles soient neufs et de fabrication certifiée. Ils sont tous importés en l’absence de société certifiée pour leur fabrication, localement. Ces fûts sont traditionnellement affectés au transport de l’essence pour leur premier voyage et pour transporter du gazole, lors de deux voyages supplémentaires. Ils sont réformés au bout de trois voyages et doivent être conditionnés et réexportés, une fois écrasés.
L’annonce dernièrement d’une augmentation de 40% de leur coût, à 10 400 Fcfp l’unité, par les importateurs d’hydrocarbures a contraint le gouvernement à trouver une solution concertée dans un dossier que la Présidence qualifiait en début de semaine d’"ancien" et "sans cesse été reporté, car tous les gouvernements précédents se sont refusés à le traiter".
"Nous avons engagé des négociations pour impacter le moins possible le coût du fût sur l’usager final", a indiqué Albert Solia mercredi en précisant que cet accord avait un coût annuel pour le Pays "supérieur à 80 millions". Il a qualifié cette dépense d’"effort important en faveur des usagers dans les îles qui souffrent déjà de tarifs très importants".