Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 02/02/2015 - Les concentrations de mercure dans le thon jaune d'Hawaï augmentent de 3,8% par an, voire davantage, selon une recherche parue lundi qui suggère que ce phénomène résulte d'un accroissement de cette substance toxique dans l'atmosphère.
Dans les océans, la principale source de mercure réside dans les dépôts provenant de l'atmosphère qui résultent des activités humaines, notamment les émissions des centrales électriques au charbon.
Les résultats de cette recherche publiée en ligne dans la revue scientifique américaine Environmental Toxicology and Chemistry contredisent des études antérieures qui suggéraient que les concentrations de mercure dans les poissons des océans n'ont pas changé ces dernières décennies.
Les auteurs de ces nouveaux travaux ont compilé et ré-analysé trois rapports publiés précédemment sur les thons jaunes pêchés près de Hawaï et constaté que le taux de mercure dans ces poissons a en fait augmenté d'au moins 3,8% par an de 1998 à 2008.
"Cela montre que le mercure dans le thon paraît augmenter conformément aux prédictions dans les modèles de concentration de cet agent toxique dans les eaux du nord du Pacifique", souligne Paul Drevnick, un chercheur de l'Université du Michigan (nord), un des principaux auteurs de cette recherche.
Ce scientifiques et son équipe ont ré-étudié les données de trois études effectuées sur au total 229 thons jaunes péchés près de Hawaï en 1971, 1998 et 2008, dont le poids variait de 21 à 75 kilos, analysant les tissus musculaires de ces poissons. Quasiment tous les échantillons contenaient du mercure sous sa forme organique appelé méthylmercure.
Les chercheurs ont constaté que les concentrations en mercure dans les thons n'avaient pas changé entre 1971 et 1998, année à partir de laquelle elles ont commencé à s'accroître pour être les plus élevées en 2008.
"Les niveaux de mercure augmentent dans tous les océans de la planète et notre recherche est la première à montrer un accroissement conséquent de cette toxine dans des poissons sauvages", explique Paul Drevnick.
"Des politiques plus rigoureuses s'imposent pour réduire les émissions de mercure dans l'atmosphère car si les rythmes actuels des dépôts de cet agent toxique sont maintenus, les concentrations dans les eaux du nord de l'océan Pacifique vont doubler d'ici 2050", met-il en garde.
Le thon jaune est très utilisé dans des plats de poisson cru, surtout pour les sushis, ou pour être grillé.
L’exposition au mercure, même à de petites quantités, peut provoquer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l'enfant in utero et à un âge précoce, souligne l'Organisation Mondiale de la santé (OMS).
Le mercure peut avoir des effets toxiques sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et les yeux, selon l'OMS.
Dans les océans, la principale source de mercure réside dans les dépôts provenant de l'atmosphère qui résultent des activités humaines, notamment les émissions des centrales électriques au charbon.
Les résultats de cette recherche publiée en ligne dans la revue scientifique américaine Environmental Toxicology and Chemistry contredisent des études antérieures qui suggéraient que les concentrations de mercure dans les poissons des océans n'ont pas changé ces dernières décennies.
Les auteurs de ces nouveaux travaux ont compilé et ré-analysé trois rapports publiés précédemment sur les thons jaunes pêchés près de Hawaï et constaté que le taux de mercure dans ces poissons a en fait augmenté d'au moins 3,8% par an de 1998 à 2008.
"Cela montre que le mercure dans le thon paraît augmenter conformément aux prédictions dans les modèles de concentration de cet agent toxique dans les eaux du nord du Pacifique", souligne Paul Drevnick, un chercheur de l'Université du Michigan (nord), un des principaux auteurs de cette recherche.
Ce scientifiques et son équipe ont ré-étudié les données de trois études effectuées sur au total 229 thons jaunes péchés près de Hawaï en 1971, 1998 et 2008, dont le poids variait de 21 à 75 kilos, analysant les tissus musculaires de ces poissons. Quasiment tous les échantillons contenaient du mercure sous sa forme organique appelé méthylmercure.
Les chercheurs ont constaté que les concentrations en mercure dans les thons n'avaient pas changé entre 1971 et 1998, année à partir de laquelle elles ont commencé à s'accroître pour être les plus élevées en 2008.
"Les niveaux de mercure augmentent dans tous les océans de la planète et notre recherche est la première à montrer un accroissement conséquent de cette toxine dans des poissons sauvages", explique Paul Drevnick.
"Des politiques plus rigoureuses s'imposent pour réduire les émissions de mercure dans l'atmosphère car si les rythmes actuels des dépôts de cet agent toxique sont maintenus, les concentrations dans les eaux du nord de l'océan Pacifique vont doubler d'ici 2050", met-il en garde.
Le thon jaune est très utilisé dans des plats de poisson cru, surtout pour les sushis, ou pour être grillé.
L’exposition au mercure, même à de petites quantités, peut provoquer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l'enfant in utero et à un âge précoce, souligne l'Organisation Mondiale de la santé (OMS).
Le mercure peut avoir des effets toxiques sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et les yeux, selon l'OMS.