Fort-de-France, France | AFP | mardi 28/05/2018 - La présidente de la cour d’assises spéciale de Fort-de-France a décidé lundi après-midi de suspendre prématurément et jusqu’à mardi matin le procès de Kevin Doure et de six autres accusés dans une affaire de trafic de cocaïne.
A la suite d’un grave incident survenu dans une cage de verre entre Kévin Doure, chef présumé du réseau de trafiquants et un gendarme chargé d’escorter les accusés, la présidente de la cour a estimé que "les conditions de sérénité ne sont pas réunies".
Elle a décidé une suspension de cette première journée d’audience mardi matin.
La tension était montée d’un cran après que la cour a répondu favorablement aux demandes des avocats d’extraire les acccusés, au nom du respect de la dignité humaine entre autres, d’une "cage de verre" où ils étaient consignés depuis l’ouverture du procès. Sauf que Kevin Doure, déjà condamné à une peine de 10 ans de prison, n’a pas bénéficié de cette mesure en raison de son statut de "détenu particulièrement surveillé (DPS) et d’un mauvais comportement en prison mis en lumière par l’administration pénitentiaire", selon la cour.
C’est dans ce contexte qu’il a refusé à plusieurs reprises d’obtempérer à un gendarme de l’escorte qui lui intimait l’ordre de changer de place dans le box.
Après un échange de coups durant plusieurs minutes et grâce au renfort des autres gendarmes du GIGN, il a été sorti du box et de la salle d’audience, sous les yeux médusés du public.
Interrogé sur cette première journée d’audience, Me Yves Leberquier a indiqué à l’AFP que "toutes nos demandes ont été rejetées dans des conditions qui nous laissent perplexes. On n’ose pas penser que tout est déjà jouer".
"Imaginez, a-t-il ajouté, comment Kévin Doure peut vivre la décision qui le laisse seul dans le box, ce qui est une nouvelle stigmatisation".
Me Leberquier a par ailleurs précisé que la réaction de son client n’était "pas un mouvement d’humeur" mais plutôt "une réaction à une provocation".
La deuxième journée d’audience mardi devrait permettre d’aborder le fond d’une "affaire qui serait perçue comme la plus grosse affaire de cocaïne de France avec un Pablo Escobar français", selon le bâtonnier Me Raphaël Constant. "Ce qui, a-t-il-souligné à l'AFP, ne correspond pas à la réalité de ce dossier".
A la suite d’un grave incident survenu dans une cage de verre entre Kévin Doure, chef présumé du réseau de trafiquants et un gendarme chargé d’escorter les accusés, la présidente de la cour a estimé que "les conditions de sérénité ne sont pas réunies".
Elle a décidé une suspension de cette première journée d’audience mardi matin.
La tension était montée d’un cran après que la cour a répondu favorablement aux demandes des avocats d’extraire les acccusés, au nom du respect de la dignité humaine entre autres, d’une "cage de verre" où ils étaient consignés depuis l’ouverture du procès. Sauf que Kevin Doure, déjà condamné à une peine de 10 ans de prison, n’a pas bénéficié de cette mesure en raison de son statut de "détenu particulièrement surveillé (DPS) et d’un mauvais comportement en prison mis en lumière par l’administration pénitentiaire", selon la cour.
C’est dans ce contexte qu’il a refusé à plusieurs reprises d’obtempérer à un gendarme de l’escorte qui lui intimait l’ordre de changer de place dans le box.
Après un échange de coups durant plusieurs minutes et grâce au renfort des autres gendarmes du GIGN, il a été sorti du box et de la salle d’audience, sous les yeux médusés du public.
Interrogé sur cette première journée d’audience, Me Yves Leberquier a indiqué à l’AFP que "toutes nos demandes ont été rejetées dans des conditions qui nous laissent perplexes. On n’ose pas penser que tout est déjà jouer".
"Imaginez, a-t-il ajouté, comment Kévin Doure peut vivre la décision qui le laisse seul dans le box, ce qui est une nouvelle stigmatisation".
Me Leberquier a par ailleurs précisé que la réaction de son client n’était "pas un mouvement d’humeur" mais plutôt "une réaction à une provocation".
La deuxième journée d’audience mardi devrait permettre d’aborder le fond d’une "affaire qui serait perçue comme la plus grosse affaire de cocaïne de France avec un Pablo Escobar français", selon le bâtonnier Me Raphaël Constant. "Ce qui, a-t-il-souligné à l'AFP, ne correspond pas à la réalité de ce dossier".