Le moustique tigre est le vecteur de la dengue.
Le Bureau de la veille sanitaire du service de la santé publique n’a enregistré aucun cas confirmé de dengue depuis quasiment un an. Si la dengue n’est pas une maladie à déclaration obligatoire par les médecins, les laboratoires d’analyses doivent informer le service de la santé publique des cas de dengue confirmés. «Nous n’avons enregistré aucun cas positif de dengue depuis presque un an. C’est une situation étonnante et rare, mais rien ne circule actuellement» assure le docteur Henri-Pierre Mallet, du bureau de la veille sanitaire. La dernière épidémie de dengue (de type IV) en Polynésie française, date de 2009. Plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient été affectées par le virus de la dengue, et de nombreuses hospitalisations avaient été nécessaires. Aucun cas mortel n’était toutefois constaté.
En revanche, «la dengue circule dans certaines îles lointaines du Pacifique» détaille le docteur Mallet. «Nous surveillons particulièrement, en ce moment, la dengue de type II. En effet, c’est l’un des sérotypes de la dengue qui n’a pas circulé depuis longtemps dans nos territoires. Si ce sérotype était en circulation, une grande partie de la population qui n’a pas été immunisée, notamment les plus jeunes, pourrait être atteinte».
L’absence de cas confirmé de dengue n’écarte pas que des suspicions de cas de dengue peuvent être néanmoins diagnostiqués, sporadiquement. Mais, commente Henri-Pierre Mallet, «beaucoup d’autres maladies ont des symptômes similaires à ceux de la dengue». Seules des analyses sanguines en laboratoire, peuvent confirmer qu’une personne malade souffrant de syndrome grippal avec fièvre élevée, ralentissement du rythme cardiaque, céphalées, douleurs musculaires et courbatures diffuses, douleurs derrière les yeux et éventuellement éruption cutanée, est effectivement atteinte par le virus de la dengue.
Enfin, la présence des moustiques n’est pas une condition suffisante pour faire craindre à la population la circulation de la dengue. Le moustique est effectivement le vecteur du virus vers l’homme, mais, «si personne n’est atteint de la dengue sur le territoire, le moustique ne transporte pas le virus» rappelle Henri-Pierre Mallet. C’est ce qui peut expliquer le fait que la Polynésie n’ait pas connu d’épidémie de dengue depuis trois ans
En revanche, «la dengue circule dans certaines îles lointaines du Pacifique» détaille le docteur Mallet. «Nous surveillons particulièrement, en ce moment, la dengue de type II. En effet, c’est l’un des sérotypes de la dengue qui n’a pas circulé depuis longtemps dans nos territoires. Si ce sérotype était en circulation, une grande partie de la population qui n’a pas été immunisée, notamment les plus jeunes, pourrait être atteinte».
L’absence de cas confirmé de dengue n’écarte pas que des suspicions de cas de dengue peuvent être néanmoins diagnostiqués, sporadiquement. Mais, commente Henri-Pierre Mallet, «beaucoup d’autres maladies ont des symptômes similaires à ceux de la dengue». Seules des analyses sanguines en laboratoire, peuvent confirmer qu’une personne malade souffrant de syndrome grippal avec fièvre élevée, ralentissement du rythme cardiaque, céphalées, douleurs musculaires et courbatures diffuses, douleurs derrière les yeux et éventuellement éruption cutanée, est effectivement atteinte par le virus de la dengue.
Enfin, la présence des moustiques n’est pas une condition suffisante pour faire craindre à la population la circulation de la dengue. Le moustique est effectivement le vecteur du virus vers l’homme, mais, «si personne n’est atteint de la dengue sur le territoire, le moustique ne transporte pas le virus» rappelle Henri-Pierre Mallet. C’est ce qui peut expliquer le fait que la Polynésie n’ait pas connu d’épidémie de dengue depuis trois ans