AUCKLAND, jeudi 29 mars 2012 (Flash d’Océanie) – Auckland, devrait accueillir dans ses rues encombrées de nouveaux véhicules de transport en commun : des autobus à impériale, choisis pour tenter de contribuer à un désengorgement de la circulation dans la plus grande ville de Nouvelle-Zélande.
C’est la société privée Ritchies, qui exploite un parc d’autobus, qui a été la première à faire ce choix en annonçant la semaine dernière qu’elle avait commandé un de ces autobus, dont la livraison devrait avoir lieu courant octobre 2012, rapporte le quotidien New Zealand Herald.
Ce véhicule devrait ensuite être soumis à une période d’essai, a précisé le directeur de la société, Andrew Ritchie.
Principal avantage, selon lui : la grande capacité de ces transports en commun, qui atteint 114 passagers, contre une moyenne de 88 sur les autobus actuellement exploités.
Si les essais se révèlent concluants, la même société pourrait ensuite rallonger sa commande d’une vingtaine de pièces.
D’autres sociétés exploitant à Auckland et dans sa grande banlieue envisageraient aussi d’adopter cette même solution, pour notamment réaliser de substantielles économies d’énergie par passager transporté.
Le Maire d’Auckland, Len Brown, a pour sa part applaudi ces initiatives en rappelant que la demande en matière de transport public dans sa ville avait littéralement explosé au cours des dix dernières années, du fait d’un accroissement significatif de la population.
M. Brown a notamment cité les dernières chiffres disponibles, qui franchissent le cap des soixante dix millions de voyages en transport en commun pour l’année 2011, soit un taux de progression de près de dix pour cent (9,6) par rapport à la période précédente (février 2010-février 2011).
« Il nous faut rattraper rapidement un sous-investissement chronique dans nos infrastructures et nos dispositifs de transport public », a souligné le maire d’Auckland.
La tenue de la dernière édition de la Coupe du Monde IRB de rugby à 15 en octobre 2011, avec un nombre important des matches de la compétition à Auckland, a également fortement contribué à cette hausse.
… Et un monorail à vocation touristique
Entre-temps, le département gouvernemental de la protection de l’environnement vient de clore la réception de plus de trois cent propositions suscitées par un appel d’offres concernant la mise en place d’un projet de monorail dans un parc naturel situé dans les alentours de la ville de Queenstown (île du Sud).
La date limite de dépôt des candidatures était lundi 19 mars 2012, pour un marché estimé à une centaine de millions d’euros avec un cahier des charges fortement marqué par des contraintes de respect de l’environnement sur un site protégé.
C’est la société privée Ritchies, qui exploite un parc d’autobus, qui a été la première à faire ce choix en annonçant la semaine dernière qu’elle avait commandé un de ces autobus, dont la livraison devrait avoir lieu courant octobre 2012, rapporte le quotidien New Zealand Herald.
Ce véhicule devrait ensuite être soumis à une période d’essai, a précisé le directeur de la société, Andrew Ritchie.
Principal avantage, selon lui : la grande capacité de ces transports en commun, qui atteint 114 passagers, contre une moyenne de 88 sur les autobus actuellement exploités.
Si les essais se révèlent concluants, la même société pourrait ensuite rallonger sa commande d’une vingtaine de pièces.
D’autres sociétés exploitant à Auckland et dans sa grande banlieue envisageraient aussi d’adopter cette même solution, pour notamment réaliser de substantielles économies d’énergie par passager transporté.
Le Maire d’Auckland, Len Brown, a pour sa part applaudi ces initiatives en rappelant que la demande en matière de transport public dans sa ville avait littéralement explosé au cours des dix dernières années, du fait d’un accroissement significatif de la population.
M. Brown a notamment cité les dernières chiffres disponibles, qui franchissent le cap des soixante dix millions de voyages en transport en commun pour l’année 2011, soit un taux de progression de près de dix pour cent (9,6) par rapport à la période précédente (février 2010-février 2011).
« Il nous faut rattraper rapidement un sous-investissement chronique dans nos infrastructures et nos dispositifs de transport public », a souligné le maire d’Auckland.
La tenue de la dernière édition de la Coupe du Monde IRB de rugby à 15 en octobre 2011, avec un nombre important des matches de la compétition à Auckland, a également fortement contribué à cette hausse.
… Et un monorail à vocation touristique
Entre-temps, le département gouvernemental de la protection de l’environnement vient de clore la réception de plus de trois cent propositions suscitées par un appel d’offres concernant la mise en place d’un projet de monorail dans un parc naturel situé dans les alentours de la ville de Queenstown (île du Sud).
La date limite de dépôt des candidatures était lundi 19 mars 2012, pour un marché estimé à une centaine de millions d’euros avec un cahier des charges fortement marqué par des contraintes de respect de l’environnement sur un site protégé.
Le monorail de Sydney condamné
Par ailleurs, un autre monorail, le plus célèbre de la région, celui de Sydney, mis en service à la fin des années 1980 (1988), a reçu la semaine dernière le coup de grâce : la sentence est venue du gouvernement de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud (où se trouve Sydney) qui a profité de son annonce du rachat (pour une vingtaine de millions de dollars australiens) de la société exploitante, Metro Transport Sydney (MTS), pour annoncer que le l’iconique monorail était appelé à disparaître.
Cette suppression entre dans le cadre d’un plan de réaménagement de toute la zone concernée, hautement touristique, celle de Darling Harbour, que ce train traverse sur une voie aérienne pour un trajet total de moins de quatre kilomètres (3,6).
Il est notamment reproché au monorail, qui avait connu son heure de gloire lors de la tenue des Jeux Olympiques de Sydney 2000, de ne pas s’intégrer au dispositif de transports en commun de la ville, et d’avoir toujours été plutôt perçu comme un moyen de transport réservé aux touristes, a précisé Gladys Berejiklian, la ministre des transports au gouvernement provincial.
Elle a aussi rappelé que dans cette même zone de Darling Harbour, un nouveau centre international de conférences devrait sortir de terre et être achevé à l’horizon 2015-2016.
pad
Cette suppression entre dans le cadre d’un plan de réaménagement de toute la zone concernée, hautement touristique, celle de Darling Harbour, que ce train traverse sur une voie aérienne pour un trajet total de moins de quatre kilomètres (3,6).
Il est notamment reproché au monorail, qui avait connu son heure de gloire lors de la tenue des Jeux Olympiques de Sydney 2000, de ne pas s’intégrer au dispositif de transports en commun de la ville, et d’avoir toujours été plutôt perçu comme un moyen de transport réservé aux touristes, a précisé Gladys Berejiklian, la ministre des transports au gouvernement provincial.
Elle a aussi rappelé que dans cette même zone de Darling Harbour, un nouveau centre international de conférences devrait sortir de terre et être achevé à l’horizon 2015-2016.
pad