Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 15/05/2023 - Au moins six personnes ont péri mardi dans l'incendie d'une auberge hébergeant des travailleurs et personnes défavorisées dans le centre de la capitale néo-zélandaise Wellington, selon les autorités.
"C'est une tragédie absolue", a déclaré le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, selon qui six morts "ont été confirmés. Mais il semble qu'il y en ait probablement plus".
De la fumée s'échappait mardi matin de l'auberge Loafers Lodge, haute de quatre étages, pendant que 80 pompiers et 20 camions luttaient contre l'incendie.
Les services de secours estiment qu'environ 90 personnes se trouvaient dans l'auberge. Plusieurs d'entre elles manquent à l'appel, et 52 ont été secourues, dont certaines s'étaient réfugiées sur le toit de l'immeuble et ont regagné le sol par la grande échelle des pompiers.
"Ils ont évacué un certain nombre de personnes du toit, depuis une zone qui était située directement au-dessus des flammes", a déclaré à Radio New Zealand le commandant adjoint des Services nationaux d'incendie et de secours, Brendan Nally.
"Il n'y avait pas d'autre solution. Ces personnes allaient périr sans l'intervention de nos équipes. Beaucoup sont indemnes grâce à elles", s'est-il félicité.
Il n'y avait pas d'extincteurs automatiques dans l'auberge et l'alarme incendie ne s'est pas déclenchée automatiquement, a précisé M. Nally.
L'un des résidents de l'auberge, prénommé Chris, a déclaré à la chaîne publique TVNZ qu'il avait rampé hors de sa chambre pour fuir la fumée toxique.
"Difficile de respirer"
"Je suis allé jusqu'à la cage d'escalier. Tout était noir et épais comme de la fumée. C'était difficile de respirer. Tout a disparu. Ma chambre a été détruite. J'ai pris ma vapoteuse et mon téléphone mais j'ai laissé mes chaussures", a-t-il raconté.
Six personnes ont été transportées à l'hôpital et 15 autres ont été soignées sur place, selon les services de secours de Wellington.
"Un feu comme celui-là ne se voit qu'une fois tous les 10 ans à Wellington. C'est le pire cauchemar pour nous", a affirmé le responsable des services d'urgence Nick Pyatt.
La maire de Wellington, Tory Whanau, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le nombre de victimes soit "beaucoup plus élevé" que six, qualifiant le bilan d'"absolument sidérant".
Personnes vulnérables
L'auberge héberge à la fois des résidents de longue et de courte durée, a-t-elle précisé. Selon elle, certains d'entre eux sont des personnes vulnérables, qui vivent avec de faibles revenus ou séjournent de manière "transitoire" en Nouvelle-Zélande, pays où sévit une crise du logement.
"Pour notre communauté de Wellington, c'est un jour sombre", a déclaré Mme Whanau lors d'une interview télévisée.
Un porte-parole de la police a cependant estimé que le nombre final de morts ne devrait "pas dépasser 10", soulignant toutefois qu'il ne serait connu qu'une fois que les pompiers pourraient accéder à l'intérieur du bâtiment.
Le Premier ministre a expliqué que de nombreux travailleurs de nuit logeaient dans l'auberge, ce qui rendait difficile de savoir combien de personnes se trouvaient dans le bâtiment au moment de l'incendie.
Il a promis un "examen approfondi" de la catastrophe.
"Nous aurons l'occasion de vérifier si ce bâtiment était conforme à toutes les règles qu'il devait respecter. Mais il est évident qu'à l'heure actuelle, l'accent est mis sur le soutien à nos pompiers", a déclaré M. Hipkins.
La cause de l'incendie reste pour le moment "inexpliquée", a indiqué la police qui a annoncé l'ouverture d'une enquête conjointe avec les pompiers.
"C'est une tragédie absolue", a déclaré le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, selon qui six morts "ont été confirmés. Mais il semble qu'il y en ait probablement plus".
De la fumée s'échappait mardi matin de l'auberge Loafers Lodge, haute de quatre étages, pendant que 80 pompiers et 20 camions luttaient contre l'incendie.
Les services de secours estiment qu'environ 90 personnes se trouvaient dans l'auberge. Plusieurs d'entre elles manquent à l'appel, et 52 ont été secourues, dont certaines s'étaient réfugiées sur le toit de l'immeuble et ont regagné le sol par la grande échelle des pompiers.
"Ils ont évacué un certain nombre de personnes du toit, depuis une zone qui était située directement au-dessus des flammes", a déclaré à Radio New Zealand le commandant adjoint des Services nationaux d'incendie et de secours, Brendan Nally.
"Il n'y avait pas d'autre solution. Ces personnes allaient périr sans l'intervention de nos équipes. Beaucoup sont indemnes grâce à elles", s'est-il félicité.
Il n'y avait pas d'extincteurs automatiques dans l'auberge et l'alarme incendie ne s'est pas déclenchée automatiquement, a précisé M. Nally.
L'un des résidents de l'auberge, prénommé Chris, a déclaré à la chaîne publique TVNZ qu'il avait rampé hors de sa chambre pour fuir la fumée toxique.
"Difficile de respirer"
"Je suis allé jusqu'à la cage d'escalier. Tout était noir et épais comme de la fumée. C'était difficile de respirer. Tout a disparu. Ma chambre a été détruite. J'ai pris ma vapoteuse et mon téléphone mais j'ai laissé mes chaussures", a-t-il raconté.
Six personnes ont été transportées à l'hôpital et 15 autres ont été soignées sur place, selon les services de secours de Wellington.
"Un feu comme celui-là ne se voit qu'une fois tous les 10 ans à Wellington. C'est le pire cauchemar pour nous", a affirmé le responsable des services d'urgence Nick Pyatt.
La maire de Wellington, Tory Whanau, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le nombre de victimes soit "beaucoup plus élevé" que six, qualifiant le bilan d'"absolument sidérant".
Personnes vulnérables
L'auberge héberge à la fois des résidents de longue et de courte durée, a-t-elle précisé. Selon elle, certains d'entre eux sont des personnes vulnérables, qui vivent avec de faibles revenus ou séjournent de manière "transitoire" en Nouvelle-Zélande, pays où sévit une crise du logement.
"Pour notre communauté de Wellington, c'est un jour sombre", a déclaré Mme Whanau lors d'une interview télévisée.
Un porte-parole de la police a cependant estimé que le nombre final de morts ne devrait "pas dépasser 10", soulignant toutefois qu'il ne serait connu qu'une fois que les pompiers pourraient accéder à l'intérieur du bâtiment.
Le Premier ministre a expliqué que de nombreux travailleurs de nuit logeaient dans l'auberge, ce qui rendait difficile de savoir combien de personnes se trouvaient dans le bâtiment au moment de l'incendie.
Il a promis un "examen approfondi" de la catastrophe.
"Nous aurons l'occasion de vérifier si ce bâtiment était conforme à toutes les règles qu'il devait respecter. Mais il est évident qu'à l'heure actuelle, l'accent est mis sur le soutien à nos pompiers", a déclaré M. Hipkins.
La cause de l'incendie reste pour le moment "inexpliquée", a indiqué la police qui a annoncé l'ouverture d'une enquête conjointe avec les pompiers.