LEANDRO LOZADA / AFP
Jackson, Etats-Unis | AFP | vendredi 29/07/2022 - Au moins 15 personnes sont mortes dans les "pires" inondations de l'histoire du Kentucky et le bilan pourrait encore doubler, les pluies n'ayant pas cessé vendredi de s'abattre sur cet Etat rural du centre des Etats-Unis.
Le président Joe Biden a décrété l'état de "catastrophe naturelle" et débloqué des renforts fédéraux pour soutenir les zones affectées par "la tempête, les inondations, les glissements de terrain et les coulées de boue".
Des pluies torrentielles se sont abattues sur l'est du Kentucky dans la nuit de mercredi à jeudi, transformant certaines routes en rivières et obligeant des habitants à se réfugier sur le toit de leur maison en attendant les secours.
D'autres se sont retrouvés piégés par la montée des eaux ou emportés par les flots dans leurs véhicules, et le bilan est "épouvantable", a déclaré le gouverneur Andy Beshear sur la chaîne CNN.
"Le nombre d'habitants du Kentucky que nous avons perdus s'élève désormais à 15, et devrait encore au moins doubler. Il comprendra aussi des enfants", a ajouté l'élu démocrate.
"Des centaines de personnes ont tout perdu" et il faudra au moins un an pour reconstruire, a-t-il poursuivi.
En attendant, les services de secours, dont la garde nationale, la police et des renforts des Etats voisins, sont tous mobilisés pour venir en aide aux victimes.
Une cinquantaine de sauvetages aériens et des centaines de sauvetages par bateau ont déjà eu lieu, selon M. Beshear.
"Mais il y a tellement d'eau, les courants sont tellement forts que nous n'arrivons pas à atteindre tout le monde", a-t-il déploré.
Tornades
D'importantes nouvelles précipitations sont attendues jusqu'à vendredi soir, et l'alerte inondation a été maintenue.
Avec le réchauffement de la planète provoqué par les activités humaines, l'atmosphère contient plus de vapeur d'eau, augmentant les risques d'épisodes de fortes précipitations, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d'autres facteurs liés notamment à l'aménagement du territoire, favorisent les inondations.
Certaines régions du Kentucky ont reçu quelque 20 centimètres de pluie en 24 heures et, par endroits, les eaux des rivières ont brusquement monté de plusieurs mètres, avant de sortir de leurs lits.
Dans la région de Jackson, certaines routes sont devenues de puissants cours d'eau, avec des voitures abandonnées ça et là.
En bas de ces petites vallées entourées de forêts, les terres étaient inondées d'une eau boueuse marron clair qui ne laissait dépasser à certains endroits que les toits des bâtiments et les arbres.
Des milliers de personnes restaient vendredi privées d'électricité ou d'eau courante. Des abris ont été ouverts dans des gymnases, des églises et les parcs de l'Etat.
"Ce sont les pires inondations jamais vues au Kentucky et elles arrivent après les pires tornades de l'histoire du Kentucky", a relevé Andy Beshear.
En décembre, plusieurs dizaines de violentes tornades avaient ravagé cinq Etats du centre des Etats-Unis, principalement le Kentucky, et fait au moins 79 morts.
Le président Joe Biden, qui s'était rendu sur place, avait alors souligné que les phénomènes météorologiques étaient "plus intenses" avec le réchauffement de la planète.
Le président Joe Biden a décrété l'état de "catastrophe naturelle" et débloqué des renforts fédéraux pour soutenir les zones affectées par "la tempête, les inondations, les glissements de terrain et les coulées de boue".
Des pluies torrentielles se sont abattues sur l'est du Kentucky dans la nuit de mercredi à jeudi, transformant certaines routes en rivières et obligeant des habitants à se réfugier sur le toit de leur maison en attendant les secours.
D'autres se sont retrouvés piégés par la montée des eaux ou emportés par les flots dans leurs véhicules, et le bilan est "épouvantable", a déclaré le gouverneur Andy Beshear sur la chaîne CNN.
"Le nombre d'habitants du Kentucky que nous avons perdus s'élève désormais à 15, et devrait encore au moins doubler. Il comprendra aussi des enfants", a ajouté l'élu démocrate.
"Des centaines de personnes ont tout perdu" et il faudra au moins un an pour reconstruire, a-t-il poursuivi.
En attendant, les services de secours, dont la garde nationale, la police et des renforts des Etats voisins, sont tous mobilisés pour venir en aide aux victimes.
Une cinquantaine de sauvetages aériens et des centaines de sauvetages par bateau ont déjà eu lieu, selon M. Beshear.
"Mais il y a tellement d'eau, les courants sont tellement forts que nous n'arrivons pas à atteindre tout le monde", a-t-il déploré.
Tornades
D'importantes nouvelles précipitations sont attendues jusqu'à vendredi soir, et l'alerte inondation a été maintenue.
Avec le réchauffement de la planète provoqué par les activités humaines, l'atmosphère contient plus de vapeur d'eau, augmentant les risques d'épisodes de fortes précipitations, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d'autres facteurs liés notamment à l'aménagement du territoire, favorisent les inondations.
Certaines régions du Kentucky ont reçu quelque 20 centimètres de pluie en 24 heures et, par endroits, les eaux des rivières ont brusquement monté de plusieurs mètres, avant de sortir de leurs lits.
Dans la région de Jackson, certaines routes sont devenues de puissants cours d'eau, avec des voitures abandonnées ça et là.
En bas de ces petites vallées entourées de forêts, les terres étaient inondées d'une eau boueuse marron clair qui ne laissait dépasser à certains endroits que les toits des bâtiments et les arbres.
Des milliers de personnes restaient vendredi privées d'électricité ou d'eau courante. Des abris ont été ouverts dans des gymnases, des églises et les parcs de l'Etat.
"Ce sont les pires inondations jamais vues au Kentucky et elles arrivent après les pires tornades de l'histoire du Kentucky", a relevé Andy Beshear.
En décembre, plusieurs dizaines de violentes tornades avaient ravagé cinq Etats du centre des Etats-Unis, principalement le Kentucky, et fait au moins 79 morts.
Le président Joe Biden, qui s'était rendu sur place, avait alors souligné que les phénomènes météorologiques étaient "plus intenses" avec le réchauffement de la planète.