SAN FRANCISCO, 26 août 2011 (AFP) - Steve Jobs n'a pas seulement été l'artisan de la renaissance d'Apple, il a aussi révolutionné la façon dont l'informatique imprègne désormais nos vies au quotidien, entre ordinateurs, musique et téléphone.
Apple était au bord de la faillite quand l'emblématique patron, qui a démissionné mercredi, en a repris les rênes en 1997. Il en a fait l'une des entreprises les plus prospères au monde.
Mais "son héritage va bien au-delà d'Apple", estime l'analyste Michael Gartenberg de Gartner. Son inspiration visionnaire a modifié la vie quotidienne des utilisateurs d'appareils technologiques.
L'impact de Steve Jobs a débuté dès les années 1970, quand avec Steve Wozniak il a créé ses premiers ordinateurs personnels, souligne Charles Golvin, de Forrester. "Toute l'idée qu'un ordinateur puisse être un objet désiré par les consommateurs vient de lui."
Les appareils de Microsoft prédominent encore au travail. Mais c'est Steve Jobs qui a imaginé des machines faciles d'utilisation, équipées d'une souris et affichant des icônes permettant d'activer des programmes ou d'ouvrir des fichiers.
On prête aussi au charismatique chef d'entreprise une empreinte certaine sur les films d'animation: après avoir acheté Pixar en 1986, alors qu'il venait de démissionner d'Apple en raison d'une lutte de pouvoir interne, "il a redéfini ce qu'un dessin animé pouvait être grâce aux ordinateurs", souligne Michael Gartenberg. Cela a abouti aux succès de "Toy Story" ou "Cars".
Son influence s'est fait aussi sentir sur l'industrie de la musique, d'abord grâce au baladeur iPod, puis à travers le lancement de la boutique de musique en ligne iTunes. L'industrie du secteur ne parvenait pas jusqu'alors à définir de modèle permettant de tirer profit de la musique sur internet et d'éviter les téléchargements illégaux.
"M. Jobs a réinventé le modèle économique de la musique", estime Michael Gartenberg. "Non seulement a-t-il réussi à produire un appareil au très grand succès commercial mais iTunes est devenu le distributeur de musique rencontrant le plus de succès dans le monde".
L'ancien patron d'Apple a aussi modifié les critères du marché des téléphones multifonctions avec l'iPhone.
Avant l'apparition de ce mobile, les smartphones reposaient "sur le clavier, pas sur l'écran, c'était un appareil professionnel", note Michael Gartenberg.
Et si l'accès à internet était déjà possible sur certains modèles, l'iPhone a rendu ce service "accessible au grand public", ajoute Charles Golvin.
Avec l'iPhone sont aussi apparues les applications, de jeux, de navigation, de santé, etc., et toute l'économie qui en découle.
Dernier né des appareils de la marque à la pomme, l'iPad a été présenté par Steve Jobs lui-même comme "l'arrivée de l'ère post-PC". Avec cette tablette, il "a de nouveau révolutionné la façon dont les consommateurs utilisent l'informatique", souligne Charles Golvin.
Steve Jobs a même créé un nouveau modèle de distribution avec ses magasins Apple qui génère plus de profit au mètre carré que n'importe quel autre vendeur.
"Il sait mieux que n'importe quel autre comment commercialiser la technologie", note l'analyste.
Ainsi Apple n'a pas été le premier sur le marché des téléphones multifonctions ou des tablettes, mais il est passé maître dans l'art de les rendre attractifs. Les longues queues devant les magasins du groupe lors du lancement de nouveaux produits en témoignent.
gc/jum/eg
Apple était au bord de la faillite quand l'emblématique patron, qui a démissionné mercredi, en a repris les rênes en 1997. Il en a fait l'une des entreprises les plus prospères au monde.
Mais "son héritage va bien au-delà d'Apple", estime l'analyste Michael Gartenberg de Gartner. Son inspiration visionnaire a modifié la vie quotidienne des utilisateurs d'appareils technologiques.
L'impact de Steve Jobs a débuté dès les années 1970, quand avec Steve Wozniak il a créé ses premiers ordinateurs personnels, souligne Charles Golvin, de Forrester. "Toute l'idée qu'un ordinateur puisse être un objet désiré par les consommateurs vient de lui."
Les appareils de Microsoft prédominent encore au travail. Mais c'est Steve Jobs qui a imaginé des machines faciles d'utilisation, équipées d'une souris et affichant des icônes permettant d'activer des programmes ou d'ouvrir des fichiers.
On prête aussi au charismatique chef d'entreprise une empreinte certaine sur les films d'animation: après avoir acheté Pixar en 1986, alors qu'il venait de démissionner d'Apple en raison d'une lutte de pouvoir interne, "il a redéfini ce qu'un dessin animé pouvait être grâce aux ordinateurs", souligne Michael Gartenberg. Cela a abouti aux succès de "Toy Story" ou "Cars".
Son influence s'est fait aussi sentir sur l'industrie de la musique, d'abord grâce au baladeur iPod, puis à travers le lancement de la boutique de musique en ligne iTunes. L'industrie du secteur ne parvenait pas jusqu'alors à définir de modèle permettant de tirer profit de la musique sur internet et d'éviter les téléchargements illégaux.
"M. Jobs a réinventé le modèle économique de la musique", estime Michael Gartenberg. "Non seulement a-t-il réussi à produire un appareil au très grand succès commercial mais iTunes est devenu le distributeur de musique rencontrant le plus de succès dans le monde".
L'ancien patron d'Apple a aussi modifié les critères du marché des téléphones multifonctions avec l'iPhone.
Avant l'apparition de ce mobile, les smartphones reposaient "sur le clavier, pas sur l'écran, c'était un appareil professionnel", note Michael Gartenberg.
Et si l'accès à internet était déjà possible sur certains modèles, l'iPhone a rendu ce service "accessible au grand public", ajoute Charles Golvin.
Avec l'iPhone sont aussi apparues les applications, de jeux, de navigation, de santé, etc., et toute l'économie qui en découle.
Dernier né des appareils de la marque à la pomme, l'iPad a été présenté par Steve Jobs lui-même comme "l'arrivée de l'ère post-PC". Avec cette tablette, il "a de nouveau révolutionné la façon dont les consommateurs utilisent l'informatique", souligne Charles Golvin.
Steve Jobs a même créé un nouveau modèle de distribution avec ses magasins Apple qui génère plus de profit au mètre carré que n'importe quel autre vendeur.
"Il sait mieux que n'importe quel autre comment commercialiser la technologie", note l'analyste.
Ainsi Apple n'a pas été le premier sur le marché des téléphones multifonctions ou des tablettes, mais il est passé maître dans l'art de les rendre attractifs. Les longues queues devant les magasins du groupe lors du lancement de nouveaux produits en témoignent.
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