PAPEETE, le 26 mai 2015. C'est par un communiqué de presse envoyé aux rédactions locales ce mardi que le Tahoera'a Huiraatira explique avoir mis en application le statut du parti "pour les membres du gouvernement et es parlementaires". En l'occurrence c'est la règle des trois absences injustifiées à un conseil politique sur une durée de 12 mois qui s'est appliquée vendredi dernier conduisant le parti orange à constater la démission d'office de sept personnalités politiques locales. Ainsi, ne font plus partie du Tahoera'a désormais : le député Jean-Paul Tuaiva et les ministres en exercice Jean-Christophe Bouissou, René Temeharo, Tearii Alpha, Nicole Sanquer, Frédéric Riveta et Patrick Howell.
Dans son communiqué le Tahoera’a Huiraatira indique que à l'occasion d'un conseil politique qui s'est tenu à Erima vendredi dernier il a poursuivi "son travail de «clarification» en tirant les conséquences des récents événements politiques qui ont conduit à la scission du parti. Après avoir exclu les candidats dissidents aux sénatoriales ; après avoir constaté la démission d’office des représentants à l’assemblée qui ont quitté le groupe Tahoera’a Huiraatira pour fonder un nouveau groupe, le Tapura Huiraatira ; le conseil politique a acté la démission d’office".
Le conseil politique a mis en application l’article 38 modifié des statuts du Tahoera’a Huiraatira. "Depuis l’entrée en application de cette mesure, plusieurs membres de droit du conseil politique ne se sont plus présentés, décidant en toute connaissance de cause de s’exclure eux-mêmes du parti. Le conseil politique a donc constaté ces absences répétées et non excusées, tout en soulignant qu’il ne s’agissait pas d’une décision d’exclusion mais bien de l’application automatique des statuts du Tahoera’a Huiraatira". Enfin, le parti orange tirera "les conséquences de la création du nouveau groupe et de l’attitude désormais hostile de celui-ci à l’égard du Tahoera’a Huiraatira dans le cadre de l’alliance décidée par le président Edouard Fritch avec les partis d’opposition dans le but de reléguer le Tahoera’a Huiraatira dans l’opposition en le privant de moyens. Le conseil politique a décidé qu’il ne soutiendra plus ce gouvernement, mais que les représentants du groupe Tahoera’a Huiraatira voteront des textes soumis à l’assemblée en tenant compte du programme sur lequel ils ont été élus le 5 mai 2013".
Dans son intervention devant le conseil politique, le président du parti Gaston Flosse a déclaré : "Il faut lever toutes les ambiguïtés qui peuvent encore jouer contre nous. Une nouvelle étape a été franchie ce soir dans ce travail de clarification. D’autres nous attendent. C’est en restant unis et débarrassés des traitres que nous traverserons cette épreuve imprévue, et que nous reviendrons plus fort avec la confiance renouvelée des Polynésiens. Je reste persuadé que rien de bon, rien de constructif, rien de stable ne peut sortir des marchandages actuels nés de la trahison et des compromissions. Edouard Fritch s’est fourvoyé, et la population, le moment venu, le jugera sévèrement".
Dans son communiqué le Tahoera’a Huiraatira indique que à l'occasion d'un conseil politique qui s'est tenu à Erima vendredi dernier il a poursuivi "son travail de «clarification» en tirant les conséquences des récents événements politiques qui ont conduit à la scission du parti. Après avoir exclu les candidats dissidents aux sénatoriales ; après avoir constaté la démission d’office des représentants à l’assemblée qui ont quitté le groupe Tahoera’a Huiraatira pour fonder un nouveau groupe, le Tapura Huiraatira ; le conseil politique a acté la démission d’office".
Le conseil politique a mis en application l’article 38 modifié des statuts du Tahoera’a Huiraatira. "Depuis l’entrée en application de cette mesure, plusieurs membres de droit du conseil politique ne se sont plus présentés, décidant en toute connaissance de cause de s’exclure eux-mêmes du parti. Le conseil politique a donc constaté ces absences répétées et non excusées, tout en soulignant qu’il ne s’agissait pas d’une décision d’exclusion mais bien de l’application automatique des statuts du Tahoera’a Huiraatira". Enfin, le parti orange tirera "les conséquences de la création du nouveau groupe et de l’attitude désormais hostile de celui-ci à l’égard du Tahoera’a Huiraatira dans le cadre de l’alliance décidée par le président Edouard Fritch avec les partis d’opposition dans le but de reléguer le Tahoera’a Huiraatira dans l’opposition en le privant de moyens. Le conseil politique a décidé qu’il ne soutiendra plus ce gouvernement, mais que les représentants du groupe Tahoera’a Huiraatira voteront des textes soumis à l’assemblée en tenant compte du programme sur lequel ils ont été élus le 5 mai 2013".
Dans son intervention devant le conseil politique, le président du parti Gaston Flosse a déclaré : "Il faut lever toutes les ambiguïtés qui peuvent encore jouer contre nous. Une nouvelle étape a été franchie ce soir dans ce travail de clarification. D’autres nous attendent. C’est en restant unis et débarrassés des traitres que nous traverserons cette épreuve imprévue, et que nous reviendrons plus fort avec la confiance renouvelée des Polynésiens. Je reste persuadé que rien de bon, rien de constructif, rien de stable ne peut sortir des marchandages actuels nés de la trahison et des compromissions. Edouard Fritch s’est fourvoyé, et la population, le moment venu, le jugera sévèrement".