Brisbane, Australie | AFP | dimanche 16/11/2014 -Au cours d'un sommet du G20 aux accents de guerre froide, un peu de chaleur animale: l'Australie s'est essayée à la "diplomatie du koala", donnant l'occasion aux grands dirigeants du monde de serrer dans leurs bras d'adorables marsupiaux.
Alors qu'ils se sont opposés vivement au sujet de la crise ukrainienne, le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine n'en ont pas moins partagé ce week-end à Brisbane un moment de complicité, se faisant tous deux photographier avec le même koala accroché à leur cou.
Toute inimitié entre le maître du Kremlin et le Premier ministre australien Tony Abbott -- qui avait pourtant eu des mots très durs contre Moscou avant le sommet -- semblait s'être estompée le temps d'un cliché avec les petits animaux à poil gris: côte à côte, les dirigeants affichaient un large sourire.
Même la Première dame chinoise, Peng Liyuan, épouse du président Xi Jinping, s'est prêtée volontiers à l'exercice... après avoir été un peu plus tôt nourrir des kangourous aux côtés d'autres épouses de dirigeants.
Et dans le centre de presse, qui accueillait cette semaine des équipes de médias du monde entier, le passage d'un koala, accompagné notamment d'un cacatoès, n'est pas passé inaperçu.
Nombre de journalistes se sont alors précipités pour photographier le petit marsupial et réaliser des selfies avec l'animal à demi-assoupi... oubliant un instant tensions géopolitiques, âpres négociations sur le climat et pourparlers sur les règles de transparences financières.
Même le corps de presse de la Maison Blanche, d'habitude indifférent à tout exotisme, est tombé sous le charme de Jimbelung, la femelle koala de deux ans qui a eu le privilège de la séance photo avec Barack Obama.
Mais les journalistes souhaitant la prendre à leur tour dans leurs bras ont déchanté: son soigneur Al Muci a décrété que le petit animal, une fois sa cruciale mission diplomatique accomplie, était épuisé.
Il faut dire que les koalas ont pour habitude de dormir plus de vingt heures par jour.
Jimbelong, qui mâchonnait d'un air satisfait des feuilles d'eucalyptus, sera prochainement offerte au Japon.
Pour Al Muci, employé du parc animalier Dreamworld non loin de Brisbane, présenter le marsupial lors du sommet du G20 n'était pas seulement une manière de réchauffer l'atmosphère, mais également de populariser la cause de ces marsupiaux dont l'habitat en milieu sauvage est menacé par le développement des infrastructures humaines.
"En tant qu'Australien, je suis fier que l'on accueille le G20! Mais comme ils ne savent pas cohabiter avec les hommes, la population des koalas (45.000 environ dans la nature) est en repli, nous voulons donc sensibiliser la communauté mondiale", a indiqué le soigneur à l'AFP.
Alors qu'ils se sont opposés vivement au sujet de la crise ukrainienne, le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine n'en ont pas moins partagé ce week-end à Brisbane un moment de complicité, se faisant tous deux photographier avec le même koala accroché à leur cou.
Toute inimitié entre le maître du Kremlin et le Premier ministre australien Tony Abbott -- qui avait pourtant eu des mots très durs contre Moscou avant le sommet -- semblait s'être estompée le temps d'un cliché avec les petits animaux à poil gris: côte à côte, les dirigeants affichaient un large sourire.
Même la Première dame chinoise, Peng Liyuan, épouse du président Xi Jinping, s'est prêtée volontiers à l'exercice... après avoir été un peu plus tôt nourrir des kangourous aux côtés d'autres épouses de dirigeants.
Et dans le centre de presse, qui accueillait cette semaine des équipes de médias du monde entier, le passage d'un koala, accompagné notamment d'un cacatoès, n'est pas passé inaperçu.
Nombre de journalistes se sont alors précipités pour photographier le petit marsupial et réaliser des selfies avec l'animal à demi-assoupi... oubliant un instant tensions géopolitiques, âpres négociations sur le climat et pourparlers sur les règles de transparences financières.
Même le corps de presse de la Maison Blanche, d'habitude indifférent à tout exotisme, est tombé sous le charme de Jimbelung, la femelle koala de deux ans qui a eu le privilège de la séance photo avec Barack Obama.
Mais les journalistes souhaitant la prendre à leur tour dans leurs bras ont déchanté: son soigneur Al Muci a décrété que le petit animal, une fois sa cruciale mission diplomatique accomplie, était épuisé.
Il faut dire que les koalas ont pour habitude de dormir plus de vingt heures par jour.
Jimbelong, qui mâchonnait d'un air satisfait des feuilles d'eucalyptus, sera prochainement offerte au Japon.
Pour Al Muci, employé du parc animalier Dreamworld non loin de Brisbane, présenter le marsupial lors du sommet du G20 n'était pas seulement une manière de réchauffer l'atmosphère, mais également de populariser la cause de ces marsupiaux dont l'habitat en milieu sauvage est menacé par le développement des infrastructures humaines.
"En tant qu'Australien, je suis fier que l'on accueille le G20! Mais comme ils ne savent pas cohabiter avec les hommes, la population des koalas (45.000 environ dans la nature) est en repli, nous voulons donc sensibiliser la communauté mondiale", a indiqué le soigneur à l'AFP.